Infos Agen

canal47 a écrit:

brice a écrit:

Amoureux et supporter du a écrit:

Information de Mathieu Vich qui est sorti hier

Je comprends pas trop se besoin de recruter au talon et surtout à l'aile. Je nous trouve quand même  très très léger en seconde ligne. Demotte et Olmstead squattent régulièrement infirmerie et de Giovanni revient d'une très grosse blessure. Mème si Farré qui est aussi un habitué des blessures redescend c'est plus que limite et j'ai du mal à voir qui en espoir pourrait dépanner.

Que l'on risque d'être court en 2eme ligne, c'est fort possible bien que farré est prévu pour monter dans la cage (mais avec quelle garantie)

Olmstead , tu es un peu sévère , plus de 20 match titulaire avec plus de 1300 minutes de jeu; pour un 2eme ligne de son âge, pas si mal que ça, brouillon mais vaillant et bon esprit!

Comme tu le dis Olmstead a 33 ans et son jeu fait que c'est pas le genre à se planquer. Sur ses deux premières saisons je trouve que ses absences nous ont déjà fait du mal car on était déjà très léger à ce poste. C'est pas du tout contre le joueur mais je le vois pas passer les 20 titularisations et c'est pareil pour  Demotte / Farre/ De Giovani . Clairement Madigan est parti pour faire un marathon comme il l'a fait à Beziers mais attention a l'accumulation . C'est rare voir très rare de voir des mecs capables d'enchainer les saisons avec autant de matchs dans les jambes.
Honnêtement je ne vois pas comment on peut passer la saison. On vise peut être une arrivée d'un sudiste en joker en janvier. Un sudaf en seconde ligne je suppose que ca doit se trouver assez facilement même avec notre budget.

Le budget prévoit des arrivées si besoin dans la saison. Notamment celle en 2e ligne du jeune Léo Labarthe, du Stade toulousain.

Moi, j'aurais plutôt vu Devergie en seconde ligne. Il a le physique :193 cm pour 116 kg d'après all rugby ( 193 cm pour 109 kg pour FARRE).
C'est un bon joueur de rugby, avec une technique qui correspond aux 2d ligne d'aujourd'hui.
Par contre, il manque de vitesse et/ou d'explosivité pour un numero 8.
Et puis il a quand même 5 ans de moins que Farré. C'est plus facile pour s'adapter à un nouveau poste, et l'investissement demandé est plus rentable pour le joueur et le club.
En cours de saison peut-être ...

agenais4711 a écrit:

Le budget prévoit des arrivées si besoin dans la saison. Notamment celle en 2e ligne du jeune Léo Labarthe, du Stade toulousain.

Ok donc la piste n'est pas refermer en plus l'avantage il peut couvrir deux poste Deuxième Ligne et troisième Ligne Aile 

A voir

https://www.petitbleu.fr/2024/08/23/plus-de-2000-personnes-a-armandie-jeudi-soir-pour-feter-les-bleus-et-blancs-du-su-agen-12155073.php

C'est bien 2000 personnes et ça prouve que pas mal de supporters attendent beaucoup de cette année. Et surtout voir du beau jeu a Armandie et tte la saison (et pas que 3 matchs).

Je viens de retrouver des vidéos du SUA dans les années 70 je pense que c'est plutôt l'équipe b si ça intéresse à quelqu'un ?

hips a écrit:

alex47 a écrit:

Calvet annonce qu'il y aura chaque lundi un entraînement "avec intensité" entre les pros et les espoirs, sur le modèle du Stade Toulousain

Tres bien, mais il arrivent couramment que les espoirs jouent le dimanche...

Pourquoi ? Les espoirs toulousains ne jouent pas le dimanche ? Et tu as raison à voir leur résultat en espoir cet entraînement est inutile ..

pierragen a écrit:

hips a écrit:

alex47 a écrit:

Calvet annonce qu'il y aura chaque lundi un entraînement "avec intensité" entre les pros et les espoirs, sur le modèle du Stade Toulousain

Tres bien, mais il arrivent couramment que les espoirs jouent le dimanche...

Pourquoi ? Les espoirs toulousains ne jouent pas le dimanche ? Et tu as raison à voir leur résultat en espoir cet entraînement est inutile ..

Disons que les espoirs les plus susceptibles de passer pros faisaient déjà des séances avec, non ?

hips a écrit:

pierragen a écrit:

hips a écrit:

alex47 a écrit:

Calvet annonce qu'il y aura chaque lundi un entraînement "avec intensité" entre les pros et les espoirs, sur le modèle du Stade Toulousain

Tres bien, mais il arrivent couramment que les espoirs jouent le dimanche...

Pourquoi ? Les espoirs toulousains ne jouent pas le dimanche ? Et tu as raison à voir leur résultat en espoir cet entraînement est inutile ..

Disons que les espoirs les plus susceptibles de passer pros faisaient déjà des séances avec, non ?

Oui de nombreux espoirs mais moi j'aime bien ce que a proposé Calvet cela va permettre au espoirs de progresser et de faire leurs preuves

Le Portugais déjà blessé ça avait l'air d'être un sacré espoir une fois de plus on a la guigne.
Moi je vous le dis on va encore se planter cette année parce qu'on a de l'espoir mais on a aussi des blessés qui vont arriver

C’est le lot de tous les clubs. Au BO c’est Dyer et c’est saison terminée…

hips a écrit:

C’est le lot de tous les clubs. Au BO c’est Dyer et c’est saison terminée…

Le BO a du monde
Nous on fait avec ce qu'on a

gobitcho47 a écrit:

Le Portugais déjà blessé ça avait l'air d'être un sacré espoir une fois de plus on a la guigne.
Moi je vous le dis on va encore se planter cette année parce qu'on a de l'espoir mais on a aussi des blessés qui vont arriver

La mauvaise fois à nouveau les blessures s'arrivent ça ne sera pas la première et ça ne sera pas la dernière 

La saison n'a même pas encore commencé que ça critique 

Je vous invite à prendre le poste d'ailier mais je pense pas que vous feriez mieux et que vous serais essoufflé au bout d'une accélération 

Donc critiquer pas alors que vous ne ferez pas mieux 

Bonne journée à vous

Il a quoi comme blessure?

Buspard a écrit:

Il a quoi comme blessure?

Ischio mais rien de grave il sera apte pour Nice le staff préféré de pas prendre de risque

Décryptage de la méthode Calvet au SU Agen : « Je ne suis pas dictateur »

Sud Ouest / Frédéric Cormary

De sa formation de demi de mêlée, le nouveau manager du SU Agen Sébastien Calvet a conservé un esprit de meneur d’hommes. Décryptage de sa méthode avant le coup d’envoi de la Pro D2, ce vendredi (21 heures) à Provence Rugby

Que ce soit avec le centre de formation du SU Agen qu’il a hissé sur le podium des meilleures structures de Top 14 et de Pro D2, ou avec l’équipe de France U20 qu’il a menée par deux fois en finale du championnat du monde avec un titre en 2023, Sébastien Calvet a déjà connu de belles réussites à seulement 48 ans. De par sa formation de demi de mêlée, le nouveau manager du SUA est un meneur d’hommes naturel. Mais quelle est sa méthode ? « C’est un entraîneur entraînant », résume Sébastien Piqueronies, son prédécesseur à la tête des U20 (titré en 2018 et 2019) et désormais son alter ego à la Section Paloise, qui l’a côtoyé au Pôle France de Jolimont à Toulouse.

Alors qu’elle est la « patte » Sébastien Calvet ? « Je ne suis pas despote, je ne suis pas dictateur, je suis proche des hommes, dans le respect et l’accompagnement. Même si à un moment donné, mon job est de faire des choix, de dire des choses qui ne font pas forcément plaisir, et de trancher quand il faut trancher, je pense qu’on peut le faire avec beaucoup de respect. Je crois que ça passe mieux et qu’on peut rester plus unis quand ça se passe comme ça. Je dirais que ma méthode est d’essayer de toujours faire en sorte qu’il y ait du respect entre moi et les hommes, mais aussi entre tous les hommes. » Ce n’est pas pour rien si on le dit « très à l’écoute » de ses joueurs.

De l’ambition dans le jeu

Au niveau de sa philosophie de jeu aussi, Sébastien Calvet sait ce qu’il veut. Pour lui, le jeu à l’Agenaise n’est pas une utopie en 2024. « Bien sûr que j’ai envie qu’on produise du jeu ! Par exemple, à la fin du match de préparation contre Colomiers, on est menés (26-31) et on a encore boosté les joueurs pour être ambitieux et tenter les coups. Quand on récupère un ballon devant l’en-but, mais qu’il reste deux minutes, on doit avoir ce courage, cette ambition et ce droit à l’erreur. On travaille beaucoup là-dessus parce que si on ne leur donne pas le droit à l’erreur, jamais ils ne tenteront quoi que ce soit. Donc bien sûr qu’on a l’intention d’être ambitieux dans le jeu qu’on proposera, et encore plus à Armandie, mais pas n’importe comment non plus. »

Une façon aussi de séduire un public qui a quelque peu boudé Armandie la saison passée ? « C’est d’abord pour être performant, insiste le manager. On ne peut pas chercher à flirter avec la place qualificative en jouant petit bras toute la saison. Bien sûr qu’à l’extérieur ce sera peut-être à l’adversaire de faire du jeu. Mais à Armandie, on sait qu’en proposant du jeu, nos joueurs vont prendre du plaisir. Il ne faut pas oublier que c’est un sport, c’est un jeu. Il y a des enjeux, mais ça reste un jeu. Et ce plaisir, cette envie de jouer, elle sera communicative avec le public. Et si on est capable de réaliser ça, les gens reviendront au stade, j’en suis sûr. »

Ce passionné est à la fois un technicien reconnu et un affectif : « Le SUA est un club que j’aime. C’est une force et une faiblesse aussi. J’ai déjà la pression, mais c’est une bonne pression. »

Organisation du staff

Des « doublettes » pour « se challenger ». Sébastien Calvet a été le premier à le reconnaître, vendredi dernier à Armandie lors de la présentation de l’équipe aux supporters, le nouveau manager du SU Agen peut s’appuyer sur un staff « pléthorique ». Mais plutôt que de « ranger » chacun de ses adjoints dans des cases, il a préféré les associer : « On fonctionne avec des doublettes au niveau du staff. On est plus intelligent à deux que seul et ça permet de se challenger. » Dave Ryan (mêlée) partage ainsi l’efficacité au contact avec Adel Fellah (défense) et les portés offensifs après touche avec Rémi Vaquin (jeu aérien), Barry Maddocks (attaque et lignes arrière) a la charge du travail sur la technique individuelle (skills) avec Julien Guiard (responsable du plan de succession avec Sébastien Calvet), et Adel Fellah partage les portés défensifs avec Rémi Vaquin. « On partage tout et après c’est moi qui tranche », résume le manager qui travaille lui-même en étroite collaboration avec le directeur général Thomas Léger et la team manager Charlotte Ruano sur le recrutement, la relation avec les agents et la gestion de la masse salariale.

https://www.sudouest.fr/lot-et-garonne/agen/rugby-pro-d2-decryptage-de-la-methode-calvet-au-su-agen-je-ne-suis-pas-dictateur-21143760.php

Sébastien Calvet : « Ici, à Agen, je sais qu’il faudra que les résultats suivent »

Sud Ouest / Frédéric Cormary

Son retour à Agen, sa vision de l’effectif, sa philosophie, sa méthode et ses ambitions, le nouveau manager du SUA se livre sans détour avant le coup d’envoi de la Pro D2, vendredi (21 heures) à Provence Rugby

Sébastien Calvet
Né le 25 mars 1976 à Toulouse (48 ans). Situation : Marié, père de 2 enfants, habite à Valence-d’Agen. Profession : Professeur de sport ; manager du SU Agen. Parcours joueurs : Demi de mêlée et centre de Valence-d’Agen, Stade Beaumontois, Moissac et le PUC jusqu’en 2004. Parcours entraîneur : Conseiller technique du Tarn-et-Garonne (à partir 1999), Pôle France de Jolimont à Toulouse (2002-2003), équipe de France U19 (2003-2004), Montauban (2009-2011), Valence-d’Agen (2011-2014), responsable du centre de formation du SU Agen (2014-2018), directeur technique Ligue Nouvelle-Aquitaine (2018-2019), équipes de France U19, U18 et U20 (2021-2024). Palmarès : Champion de France de Fédérale 2 avec le PUC (2004) comme joueur ; champion du monde U20 (2023) comme sélectionneur.

Il est de retour à la « maison ». À 48 ans, l’ancien responsable du centre de formation du SU Agen (2014-2018) retrouve un club qu’il « aime », et qu’il connaît par cœur, dans la peau du manager d’une équipe appelée à jouer les premiers rôles en Pro D2. Un vrai challenge pour le désormais ex-sélectionneur de l’équipe de France U20 championne du monde en 2023 et finaliste en 2024. S’il reconnaît avoir plus de pression, il aborde ce nouveau défi avec appétit et enthousiasme.

Vous avez pris les rênes de cette équipe fin juillet, quelles sont vos premières impressions de manager ?

J’ai l’impression que ça fait déjà un an que je suis là ! (rires) On a d’abord eu besoin d’affiner nos réglages concernant une semaine type. Donc je sentais bien que c’était encore le début. Mais tous les repères sont là grâce au passé. J’étais surtout du côté de l’association lors de mon premier passage (2014-2018). Je suis très agréablement surpris sur l’évolution significative de la partie professionnelle. Au niveau du staff, on est sur la même ligne par rapport à ce qu’on veut mettre en place et les joueurs sont irréprochables au niveau de l’état d’esprit. Donc les signaux sont bons au départ. Mais on sait tous que c’est un travail de longue haleine. À nous de faire en sorte que ça continue avec ce même état d’esprit.

En quoi passer de responsable d’un centre de formation à manager d’une équipe de Pro D2 est-il un rôle très différent ?

C’est carrément le même métier en termes de management. C’est juste l’épreuve du temps, les aléas et les performances qui m’amèneront peut-être à découvrir des situations nouvelles. Mais très sincèrement, pour moi, c’est le même métier. C’est juste la gestion des temps forts et des temps faibles qui est différente. Mais quand je discute avec mes collègues managers, la réalité est que les temps faibles, les circonstances et les groupes ne sont jamais les mêmes. Donc il faudra être capable de s’adapter.

Sentez-vous tout de même plus de pression au quotidien que quand vous étiez sélectionneur de l’équipe de France U20 ?

Oui, c’est une certitude ! Quand on est manager de l’équipe de France U20, il y a une forme de bienveillance parce que le groupe n’était jamais vraiment au complet, et que le jeu pratiqué – quels que soient les résultats – était ambitieux avant tout pour former les joueurs. Donc il y a une forme de bienveillance et moins la pression du résultat avec les U20. Ici, à Agen, je sais bien sûr qu’il faudra que les résultats suivent.

Justement, quel bilan dressez-vous de la préparation soldée par deux défaites face à Colomiers (26-31) et Dax (12-17) ?

Je retiens surtout que les joueurs ont beaucoup travaillé avec un super état d’esprit. On les sent mobilisés, ils se boostent les uns les autres. Il y a une concurrence qui en début de saison ne peut être que saine. Après les matchs de préparation, la confiance est toujours intacte. Même si on n’a pas réussi à s’imposer, ce sont deux parties qu’on peut gagner dans le money-time. Je suis aussi très satisfait du travail du staff. Même s’il est pléthorique, on a trouvé un fonctionnement qui est plutôt fluide. Une autre satisfaction, c’est qu’on a très peu de blessés. On sait que ça compte énormément sur une saison. Après, il faut que ça paye et valider tout ça par des résultats.

Avez-vous le sentiment que votre effectif est plus fort que la saison passée ?

Plus fort ? Je ne sais pas… En tout cas, l’effectif a changé. Les joueurs qu’on a conservés sont de qualité et les recrues donnent de la confiance au groupe. Je sens un groupe homogène, soudé, uni et qui travaille bien, avec une concurrence saine et un très bon état d’esprit. J’espère que ça va rester. On arrive à l’heure des choix, ce groupe doit avoir la capacité à rester uni. Des joueurs de grande qualité sont partis en n’ayant pas performé à la hauteur de ce qu’ils valaient. Aujourd’hui, on a des joueurs de qualité à tous les postes qui ont été triplés. On a une équipe à la fois puissante et capable de générer du mouvement, elle a les moyens de faire une très belle saison.

Le fait que cet effectif soit plus restreint avec une dizaine de joueurs en moins (46 au lieu de 55), cela va-t-il faciliter les choix du staff ?

La concurrence existe toujours parce que la question du management, quand on a choisi les 23 du week-end, est de savoir comment on manage les autres… La difficulté est d’être capable de performer avec les 23 choisis et de continuer à travailler avec les autres. Sur certains postes, comme en pilier gauche, on sait aussi qu’il ne faut pas en péter trois d’un coup. Mais c’est vrai dans tous les clubs. Et si on les pète, il y a les jokers médicaux. Il y a un groupe assez fourni selon moi. Et puis Agen, il ne faut pas l’oublier, peut s’appuyer sur sa jeunesse et on le fera si jamais on en a besoin.

Avez-vous dû effectuer un travail mental pour essayer de faire oublier les dernières saisons un peu moroses au SUA ou le renouvellement de l’effectif suffit-il pour faire table rase du passé ?

Un gros axe de travail est l’état d’esprit. Il s’agit d’abord que les joueurs ressentent une certaine forme de confiance, et une confiance qui peut ne pas être ébranlée dès lors qu’il y aura des temps faibles. Des coups durs, on risque d’en rencontrer, donc c’est un gros travail. La confiance est au centre des systèmes de performance. Donc il faut tout faire pour faire en sorte d’être confiant, même quand les coups durs vont arriver. L’aspect mental reste un axe fort sur lequel il faut travailler. Être confiant, être ambitieux, ça passe par une prise de conscience collective de comment on doit travailler pour ne pas subir ce type de situation.

Dans quel été d’esprit abordez-vous le premier bloc de cinq matchs ? Avez-vous fixé un objectif comptable ?

On se déplace trois fois (Provence Rugby, Mont-de-Marsan, Valence-Romans) et on reçoit à deux reprises (Nice, Nevers), donc il faut aller glaner des points à l’extérieur. C’est un bloc assez particulier parce qu’on peut créer la surprise en début de saison. Donc on ne s’interdit pas d’aller faire un jeu efficace à Provence Rugby, même si on ne sera pas prêt à 100 %, et d’essayer de ramener des points. Partout où on se déplacera, on va essayer de faire un match plein et de glaner des points. Deux victoires à la maison et aller chercher des points à l’extérieur, ce sera notre premier objectif sans forcément se fixer un nombre de points précis.

La qualification pour les phases finales est-elle l’objectif minimum que vous vous êtes fixé avec les joueurs ?

On a fini en fond de tableau (13e) la saison passée. Donc il ne faut pas se mentir : on a du travail… L’objectif est d’essayer d’aller chercher une qualification dans le top 6. Et puis après, quand on attaque une saison et qu’on estime que le groupe est bon, il ne faut pas se cacher et ne pas avoir peur de dire qu’on veut faire une très bonne saison. Quand on a une équipe de qualité, je ne connais pas un manager qui ne joue pas pour gagner. Si l’aventure est belle et que la dynamique est bonne, pourquoi ne pas aller chercher le titre ! Après, ce n’est pas l’objectif du club, c’est l’objectif d’un groupe. Mais on validerait déjà une bonne saison si on allait chercher une qualification. On ne se cache pas.

Depuis la première descente en Pro D2 en 2007, le public agenais espère un retour durable du SUA en Top 14. Est-ce un doux rêve ou est-ce crédible pour vous ?

Je vais répondre sans détour : aujourd’hui, la place du SUA est d’être au sommet de la Pro D2, dans les qualifiables chaque saison. Aujourd’hui, pour être en Top 14, il faut un budget de 30 M€. Alors avant de parler de Top 14, dites-moi si on est capable d’avoir un budget de 30 M€ si on monte en Top 14 et je vous dirai que notre place est en Top 14. Il faut être concret et réaliste. Par contre, ce qui est vrai, c’est qu’on doit être une place incontournable de la Pro D2 et on ne l’est pas à l’heure actuelle. Donc soyons déjà toujours dans les top clubs de la Pro D2 de façon stable et pérenne sur un moyen terme. Et après discutons du budget possible si on montait en Top 14 et on envisagera ça de manière très sérieuse.

Dans les coulisses de la préparation

Formation : Préparation mentale, le diplômé 002. Sébastien Calvet n’a pas prévu de faire appel à un préparateur mental dans son staff, comme ça a pu être le cas avec Christian Ramos par le passé ou Grégory Cridelauze qui accompagne certains joueurs à titre individuel. Et pour cause, le nouveau manager du SUA a obtenu il y a deux ans le tout nouveau certificat de préparateur mental délivré par la FFR. « Je suis le diplômé 002, le 001 étant Philippe Boher, sourit Sébastien Calvet. C’est un domaine auquel je crois et qu’il faut amener en douceur. »
Logistique : En bordure de terrain plutôt qu’en tribune. Comme lors des deux matchs amicaux de préparation, Sébastien Calvet a prévu de suivre les rencontres depuis le bord de touche, aux côtés de ses adjoints Rémi Vaquin et Adel Fellah. Barry Maddocks et Dave Ryan resteront eux en tribune avec les analystes vidéos et Julien Guiard. « Je préfère être au bord du terrain dans un premier temps pour être au plus près des joueurs. On verra si on poursuit comme ça toute la saison. »
Communication : Des échanges en français avec tous les joueurs. Parmi les douze recrues qui ont débarqué à Armandie cet été, sept sont étrangères. Et pourtant, toutes parlent déjà un français correct. « C’était une des conditions de leur venue », prévient Sébastien Calvet, alors que les cours de français dispensés par le club n’ont débuté que ce lundi. « Dans les réunions collectives, ils parlent en français. Même Barry Maddocks a changé sa façon de mener ses entraînements. Au-delà du fait d’avoir la banane, il s’adresse en français dans toutes ses interventions. » Cela n’a pas échappé aux supporters qui assistent à ces séances.
Hiérarchie : Des leaders identifiés pour prendre le relais. Le manque de leaders ces dernières saisons pour servir de relais au staff sur le terrain dans les moments difficiles a été identifié par Sébastien Calvet qui s’est penché sur ce problème : « On a fait tout un travail autour du leadership : qu’est-ce qu’être un leader ? Il ne parle pas pour lui, il parle pour tout le monde. Donc on a créé des procédures pour que quand les leaders identifiés (le capitaine Duputs, mais aussi Farré, Olmstead, Muscarditz, Buttin…) viennent s’exprimer auprès du staff, ils veillent bien à avoir recueilli auparavant les informations auprès de leurs partenaires. Et puis on a travaillé sur les leaders de jeu, les leaders de communication, les leaders sociaux, les leaders de motivation. Ce sont des process scientifiques éprouvés, ce n’est pas du tout du maraboutisme ! Mais c’est seulement face à l’épreuve du feu qu’on verra si les process tiennent et s’ils sont bons. »

https://www.sudouest.fr/lot-et-garonne/agen/rugby-pro-d2-sebastien-calvet-ici-a-agen-je-sais-qu-il-faudra-que-les-resultats-suivent-21138827.php

Il me plait bien ce Sebastien Calvet !
Fini les joueurs timorés et les entraineurs dépressifs.
J'espère que les joueurs et le public vont retrouver le plaisir du rugby !!!!

C'est un discours encourageant et plein d'espoir. On n'as plus qu'à attendre que la saison commence, en espérant que les résultats suivent. En tous cas, j'ai l'impression que S.Calvet a apporté du sérieux, de la rigueur et enfin du professionnalisme.

Le classement des budgets de ProD2 - info Midi Olympique.

J'ai besoin qu'on m'explique pourquoi certains clubs qui ont moins d'argent que nous dans le budget recrutent mieux ?

gobitcho47 a écrit:

J'ai besoin qu'on m'explique pourquoi certains clubs qui ont moins d'argent que nous dans le budget recrutent mieux ?

"Recrutent mieux"

On s'en fout des autres non ? 

On doit se concentrer sur notre club 

C'est le terrain qui parlera si on a fait un beau recrutement que les autres 

Pour moi on a un beau recrutement

gobitcho47 a écrit:

J'ai besoin qu'on m'explique pourquoi certains clubs qui ont moins d'argent que nous dans le budget recrutent mieux ?

Par ce que le budget ne fais pas tout ! D'autres paramétres aussi important que le budget rentre en compte , tels que l'attrait de l'entraineur , qui peut inciter des recrus à choisir un club plutôt qu'un autre , même avec un salaire inférieur .

Mais tu aurais aussi pu faire une autre remarque : pourquoi beaucoup de club ,avec un budget inférieur à celui d'Agen termine loin devant au classement ? Exemple Dax 5eme la saison derniére alors qu'ils devaient être dernier (ou presque?) au classement des budgets !