Equipe de france 2008

Mais faut les comprendre Tugudu !
..Pour un club du TOP 4, devoir aligner sur la feuille de match un international -21 parce que les 2 titulaires disputent le tournoi...c'est vâchement angoissant !

En plus, je suis certain que Deroeux, qui fait tout pour le bien des joueurs, a déjà dû défendre la même position que moi auprès de la FFR et de la LNR; car quand il suggère des quotas de matchs, les plus riches s'assoient gentiment dessus

Qui pour vous les 15 du depart ?

s5mar a écrit:

deja a droite , ce ne sera pas poux car blessé, dont adroite mas!
a vous les 14 autres!!

Bon Nallet ouf j'en ai trouvé un au suivant...

le berjalien en 9 ?

Non je pense qu'Elissade commencera le match

Vermeulen en 8 ?

L'Equipe

Rugby - Tournoi - FRA

Nallet: «On est favoris»

Après une Coupe du monde en demi-teinte, Lionel Nallet retrouve l'équipe de France en tant que capitaine pour débuter le Tournoi 2008 en Ecosse, dimanche. Calme et serein, le deuxième ligne de Castres se félicite de la bonne intégration des nouveaux joueurs, et avoue de grandes ambitions pour ce grand rendez-vous. Mais il se veut aussi le garant des valeurs fondamentales du rugby.

«Lionel Nallet, vous endossez un nouveau rôle au sein du XV de France avec ce capitanat. Est-ce une pression supplémentaire ?
Non, il n'y a pas de pression particulière. Nous sommes là depuis deux jours, et tout le monde est attentif, tout le monde travaille bien. En tant que capitaine, je dois être le relais entre l'équipe, le staff, tout le groupe, et ça se fait normalement. Après je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup, qui va faire des grands discours. Je ne l'ai jamais été, et je ne le serai pas, ce n'est pas ce qu'on me demande d'ailleurs. Moi, je suis là pour rappeler les choses essentielles, les bases du rugby, et que tout le monde dans le groupe les garde en tête. Mais il n'y a pas de raison que les choses changent. Avant tout, je suis un joueur de l'équipe de France. Et je préfère être d'abord irréprochable sur le terrain et en dehors, pour que les autres suivent cet exemple.

Votre premier rôle concerne l'intégration des nouveaux. Comment cela se passe-t-il ?
La plupart de ces joueurs connaît déjà Marcoussis. Tout se passe très bien pour eux, ils se sont bien intégrés. Je suis à leur écoute, ils me posent des questions quand ils ont un problème, mais il n'y a aucun problème. A part Lionel Faure, qui joue en Angleterre, les autres, je les connais, j'ai joué contre eux, et puis ils ne viennent pas de nulle part non plus. J'ai confiance en eux, ils sont très bons dans leurs clubs, je ne vois pas pourquoi ils ne seraient pas bons avec l'équipe de France. Ils savent jouer au rugby.

En deuxième ligne, vous découvrez deux nouveaux partenaires, Mela et Jacquet, après plusieurs saisons passées avec Pelous et Thion. Comment travaillez-vous la composition de ce nouvel attelage ?
Je ne suis pas inquiet, franchement. On a déjà pas mal discuté avec Arnaud Mela pour apprendre à se connaître, et ça se passe très bien. C'est vrai que sur le terrain on s'est déja un peu accrochés, mais bon j'ai découvert un mec très sympa, tout va bien. Loïc, je l'ai déjà côtoyé pendant la tournée de novembre 2006. Ce sont deux joueurs qui sont contents d'être là, qui ont envie d'avancer, donc il n'y a pas de raison que ça se passe mal. Il n'y a pas d'appréhension particulière.

Vous avez très peu de temps pour travailler et préparer ce match. Comment faire pour trouver de la cohésion en quelques jours ?
De toute façon, à chaque Tournoi c'est toujours pareil. On se réunit cinq-six jours avant et c'est parti. C'est vrai qu'avec Bernard (Laporte), ces dernières années, il y avait déjà des bases de travail. Là il y a des changements. A nous d'être concentrés sur tous les entraînements pour enregistrer toutes les combinaisons, les schémas... Après, si tout le monde montre un esprit positif, tout se passera bien. Et puis la gestion du jeu passera aussi par le 9 et le 10, ils seront aussi importants.

Après une coupe du monde difficile, que vous avez vécue en grande partie sur le banc, y-a-t-il un sentiment de revanche au moment de repartir sur une nouvelle aventure avec les Bleus ?
Non il n'y a pas de revanche, je l'ai dit et je le redis. Des choix ont été faits pendant la Coupe du monde, personne n'a fait de commentaires. Ces choix ont payé face aux Blacks, ça s'est moins bien passé contre les Anglais, mais si j'avais été sur le terrain, qu'est-ce que ça aurait changé ? Bien sûr que j'ai été déçu, mais voilà, aujourd'hui je prends plus ça comme une récompense personnelle pour tout le travail effectué. Je me suis accroché. J'aborde les choses de la même manière, parce que la façon dont j'ai abordé les sélections jusque-là a été positive pour moi quand j'ai joué. Je ne me pose pas de questions. Pour moi, je joue le premier match, et je suis peut-être capitaine, mais après, tout dépend de ma performance sur le terrain.

En terme de jeu, le nouveau staff insiste beaucoup sur le mouvement, la prise d'initiatives. Vous avez senti un changement dans le discours ?
Oui, c'est différent, le nouveau staff a une perception différente. Sur les bases, c'est pareil, mais ils veulent essayer de donner plus de mouvement, qu'on intègre ça dans nos comportements, dans nos réflexes. On travaille sur le soutien, sur les déblayages, sur l'aptitude à passer les bras pour accélerer le jeu au maximum. Il faut jouer dans les défenses, jouer debout au contact, chercher à faire avancer le ballon. C'est un jeu qui me plaît, mais qui demande une grande forme physique.

Comment abordez-vous cette première rencontre contre l'Ecosse ?
On a l'intention de respecter les bases de ce sport. Ce n'est pas parce que l'on parle de jeu qu'on ne va pas respecter les fondamentaux que sont le combat, le soutien, la conquête...De toute façon, si on n'a pas ça, on ne gagnera pas. Je m'attends à beaucoup de combat, parce que les Ecossais savent qu'il y a une nouvelle équipe de France, et ils vont d'abord nous prendre sur le combat. On s'attend à un match très difficile, mais il faudra répondre présent.

Le XV de France a une belle carte à jouer dans ce Tournoi 2008, avec un calendrier favorable. Quel est votre objectif avant ce premier rendez-vous à Murrayfield ?
Je pense qu'on est favoris du Tournoi, et pas forcément au niveau du calendrier, même si c'est plus facile de ne pas aller jouer en Irlande et en Angleterre. Mais c'est toujours l'objectif de tout le monde d'essayer de remporter le Tournoi.»

Propos recueillis par Aymeric MARCHAL, à Marcoussis

Osera, osera pas?

L'interrogation majeure concernant la composition du XV de France mercredi à 09h00 tient au nombre de nouveaux qui seront alignés dès le départ. Marc Lièvremont va-t-il prendre beaucoup de risques pour cette première rencontre face à l'Ecosse dimanche?

Combien de "gamins" dans le grand bain? C'est la question que tout le monde se pose avant l'annonce de la composition du XV de France qui affrontera l'Ecosse dimanche. Marc Lièvremont, Emile N'Tamack et Didier Retière ont déjà innové avec six joueurs non capés dans les 22 (Mela, Parra, Trinh-Duc, Malzieu, Faure et Brugnaut), soit plus d'un quart, et deux autres (Jacquet et Ouedraogo) qui ne comptent que deux sélections. Ce mercredi à 9h00, on saura donc si le trio d'entraîneurs va au bout de son idée, de sa rupture, en alignant des "bleus" d'entrée.

A l'arrière, pas de surprise possible, c'est Cédric Heymans qui sera aligné. Au centre, Florian Fritz et Damien Traille sont partant sûrs comme l'ailier Vincent Clerc, incontournable finisseur. Sur l'autre aile en revanche, la place se jouera entre les deux Clermontois, Aurélien Rougerie et Julien Malzieu. Le premier a pour lui l'expérience mais le second a les faveurs des entraîneurs qui souhaitent le voir à l'oeuvre. Et ses prestations en Coupe d'Europe, face aux Wasps et à Leicester qui regorgent d'internationaux, font de lui un candidat sérieux.

Qui avec Vermeulen?

Aucun doute non plus pour le poste de demi de mêlée. Jean-Baptiste Elissalde sera titulaire et Morgan Parra devrait entrer en jeu dès que le score sera assuré. A l'ouverture, c'est plus délicat. Elissalde pouvant buter, la tentation d'aligner François Trinh-Duc est grande même si David Skrela est une valeure sûre. Pour le huit de devant, c'est un peu plus flou, excepté pour le poste de n°8, clairement dévolu au perforateur de l'ASM, Elvis Vermeulen. Tout comme Lionel Nallet, capitaine et forcément titulaire en 2e ligne, et Dimitri Szarzewski au talon.

Pour épauler Vermeulen, Fulgence Ouedraogo pourrait être lancé avec Thierry Dusautoir, à moins que Julien Bonnaire ne soit retenu pour ses qualités de sauteur. En 2e ligne, Arnaud Méla, apprécié pour ses aptitudes au combat, devrait être préféré à Loïc Jacquet. Nicolas Mas, appelé mardi pour remplacer Jean-Baptiste Poux, devrait débuter en 1ère ligne avec Lionel Faure à gauche. Julien Brugnaut qui peut évoluer des deux côtés sera la solution de remplacement. Ce qui est certain, c'est que Lièvremont a besoin de voir ses jeunes pousses à l'oeuvre rapidement. Et que le match contre l'Ecosse s'y prête bien...

Le XV de France probable: Heymans - Malzieu (ou Rougerie), Fritz, Traille, Clerc - Trinh-Duc (ou Skrela), Elissalde - Dusautoir, Vermeulen, Ouedraogo (ou Bonnaire) - Nallet (cap), Méla - Mas, Szarzewski, Faure.

Rugbyrama - Ph-DC - 30/01/2008 07:32

Le calendrier 2008

La compétition se tiendra du 2 février au 15 mars. Le XV de France débutera par un déplacement en Ecosse, avant de recevoir l'Irlande puis l'Angleterre au Stade de France.

Comme toutes les années paires, le XV de France évoluera à trois reprises à domicile, face à l'Irlande, l'Angleterre, et l'Italie. Les Bleus enchaineront ces trois rencontres au Stade de France, entre la 2e et la 4e journée, exactement comme en 2006. Comme l'an dernier, ils débuteront par un déplacement à Murrayfield, face à l'Ecosse, où ils avaient trébuché en 2006.

Les Bleus achèveront leur Tournoi à Cardiff. Ils auront à nouveau l'avantage de jouer en dernier, à 18h. En cas de lutte serrée pour la victoire finale comme ce fut le cas cette année, cela pourrait peser... A noter que la rencontre entre la France et l'Angleterre se jouera en nocturne, à 21h. Les Irlandais ouvriront quant à eux le bal le 2 février, contre l'Italie.

TOURNOI DES 6 NATIONS 2008

. 1ere journée

Samedi 2 février
Irlande - Italie (15h)
Angleterre - Pays de Galles (17h30)

Dimanche 3 février
Ecosse - France (16h)

. 2eme journée

Samedi 9 février
Pays de Galles -Ecosse (15h)
France - Irlande (16h)

Dimanche 10 février
Italie - Angleterre (14h30)

. 3eme journée

Samedi 23 février
Pays de Galles - Italie (16h)
Irlande - Ecosse (18h)
France - Angleterre (21h)

. 4eme journée

Samedi 8 mars
Irlande - Pays de Galles (14h15)
Ecosse - Angleterre (15h15)

Dimanche 9 mars
France - Italie (16H00)

. 5eme journée

Samedi 15 mars
Italie - Ecosse (14h)
Angleterre - Irlande (16h)
Pays de Galles - France (18h)

Le XV de France avec Trinh-Duc

Marc Lièvremont a livré mercredi matin la composition du quinze de France pour le match contre l'Ecosse lors de la première journée du Tournoi des six nations, dimanche (16h00 heures françaises) au stade Murrayfield d'Edimbourg

Heymans (Stade Toulousain) - Clerc (Stade Toulousain), Fritz (Stade Toulousain), Traille (Biarritz), Malzieu (Clermont) - (o) Trinh-Duc (Montpellier), (m) Elissalde (Stade Toulousain) - Dusautoir (Stade Toulousain), Vermeulen (Clermont), Ouedraogo (Montpellier) - Nallet (Castres, cap), Jacquet (Clermont) - Brugnaut (Dax), Servat (Stade Toulousain), Faure (Sale/ENG)


Remplaçants: Szarzewski (Stade Français), Mas (Perpignan), Méla (Albi), Bonnaire (Clermont), Rougerie (Clermont), Skrela (Stade Français), Parra (Bourgoin)

val a écrit:

Le XV de France avec Trinh-Duc

Marc Lièvremont a livré mercredi matin la composition du quinze de France pour le match contre l'Ecosse lors de la première journée du Tournoi des six nations, dimanche (16h00 heures françaises) au stade Murrayfield d'Edimbourg

Heymans (Stade Toulousain) - Clerc (Stade Toulousain), Fritz (Stade Toulousain), Traille (Biarritz), Malzieu (Clermont) - (o) Trinh-Duc (Montpellier), (m) Elissalde (Stade Toulousain) - Dusautoir (Stade Toulousain), Vermeulen (Clermont), Ouedraogo (Montpellier) - Nallet (Castres, cap), Jacquet (Clermont) - Brugnaut (Dax), Servat (Stade Toulousain), Faure (Sale/ENG)




Remplaçants: Szarzewski (Stade Français), Mas (Perpignan), Méla (Albi), Bonnaire (Clermont), Rougerie (Clermont), Skrela (Stade Français), Parra (Bourgoin)

C'est une belle équipe! Beaucoup de jeunes. Bravo!
Pierre

Lièvremont: "Du combat partout"

Avec un dosage entre nouveaux et anciens, Marc Lièvremont et son staff ont souhaité bâtir une équipe prêt au combat à Murrayfield. Marc Lièvremont et le staff tricolore ont dévoilé mercredi leur tout premier XV de départ.

Pour ce déplacement inaugural en Ecosse, le staff tricolore a opéré un grand coup de balai. Mais au-delà des hommes et du dosage entre nouveaux et anciens, il s'agissait de bâtir une équipe prête au combat.

Sur quels critères vous êtes-vous basés pour composer ce XV de départ?

Thomas LIEVREMONT.- Une fois encore, comme pour le groupe des 22, il était question de trouver un équilibre et une homogénéité. Il n'était pas question de lancer tous les débutants d'un seul coup, même s'il n'y avait pas de quotas. Mais on se voyait mal finir un match avec deux jeunes joueurs à la charnière, donc il fallait équilibrer les choses dans le XV de départ entre les nouveaux et les anciens.

Quand avez-vous annoncé l'équipe aux joueurs?

T.L.- Cinq minutes avant de vous l'annoncer à vous.

Vous lancez François Trinh-Duc dans le grand bain. Pourquoi l'avoir titularisé plutôt que David Skrela?

T.L.- Je ne veux pas rentrer dans des comparaisons individuelles. Ce n'est pas sur la qualité individuelle des joueurs que les décisions ont été prises. La qualité d'un Rougerie, d'un Bonnaire ou d'un Skrela est bien connue. Les joueurs sont interchangeables. Concernant François Trinh-Duc, certains peuvent penser qu'il manque d'expérience. C'est vrai, mais il faut bien débuter un jour. Il est en pleine confiance. Il sera bien entouré avec Jean-Baptiste Elissalde et Damien Traille. On ne lui demandera pas de rendre une copie parfaite. A 21 ans, c'est difficile. Mais il a toute notre confiance.

La touche est un des points forts de l'Ecosse. Or, vous vous privez de JulienBonnaire, dont c'est la spécialité. Est-ce un risque?

T.L.- Non, il n'y a pas d'inquiétude particulière à ce niveau. Fulgence Ouedraogo est un très bon sauteur dans son club. Il tient le même rôle. Je pense que nous avons un alignement de qualité avec Lionel Nallet et Loïc Jacquet. Quant à Thierry Dusautoir, Elvis Vermeulen ou Fulgence, ils peuvent également apporter dans ce domaine. Potentiellement, nous avons donc cinq sauteurs, avec des qualités de contre intéressantes.

Débuter le Tournoi avec deux piliers qui n'ont jamais joué en équipe de France, c'est un autre pari?

T.L.- Julien Brugnaut et Lionel Faure ne sont pas des gamins. Maintenant, si vous m'en trouvez deux à 80 sélections pour dimanche, on peut en discuter. N'oubliez pas que Jean-Baptiste Poux a déclaré forfait.

Dimitri Szarzewski débutera sur le banc. Vous avez privilégié sa capacité à apporter un plus en fin de match?

T.L.- Ce serait réducteur de le considérer comme un simple impact player, pour reprendre les termes de certains. Dimitri est capitaine dans son club, c'est un joueur complet, en pleine confiance. Simplement, il fallait effectuer un choix, à ce poste comme à d'autres. Tous les deux peuvent nous apporter.

Sur le plan tactique, vous avez déjà en tête votre plan de bataille?

T.L.- Oui, il y aura des grandes lignes établies avant la rencontre. On en a déjà parlé entre nous. Après, il y aura les aléas du match, comme les blessures, et l'évolution du score évidement.

Vers quoi souhaitez-vous vous orientez? Davantage de combat ou de jeu?

T.L.- Les fondamentaux sont incontournables. Il n'y a pas d'opposition entre la rigueur de base et le jeu sur la largeur. Il y a du combat partout. Il est omniprésent. C'est un sport de combat collectif avant d'être un sport de mouvement. Et ils sont tous dans le combat. Pas seulement en mêlée ou dans les mouvements. Et ils sont tous dans le combat. Pas seulement en mêlée ou dans les rucks. Vincent Clerc et Jean-Baptiste Elissalde sont eux aussi toujours dans le combat.

Rugbyrama - Propos recueillis par Laurent Vergne/photo D. P. - 30/01/2008

val a écrit:

Le XV de France avec Trinh-Duc

Marc Lièvremont a livré mercredi matin la composition du quinze de France pour le match contre l'Ecosse lors de la première journée du Tournoi des six nations, dimanche (16h00 heures françaises) au stade Murrayfield d'Edimbourg

Heymans (Stade Toulousain) - Clerc (Stade Toulousain), Fritz (Stade Toulousain), Traille (Biarritz), Malzieu (Clermont) - (o) Trinh-Duc (Montpellier), (m) Elissalde (Stade Toulousain) - Dusautoir (Stade Toulousain), Vermeulen (Clermont), Ouedraogo (Montpellier) - Nallet (Castres, cap), Jacquet (Clermont) - Brugnaut (Dax), Servat (Stade Toulousain), Faure (Sale/ENG)


Remplaçants: Szarzewski (Stade Français), Mas (Perpignan), Méla (Albi), Bonnaire (Clermont), Rougerie (Clermont), Skrela (Stade Français), Parra (Bourgoin)

Ouedraogo en lieu et place de Bonnaire, c'est quand pour moi, plus qu'une surprise.
Trinh-Duc à la place de Skréla, là encore, c'est un pari osé.
D'ailleurs, à ce sujet, il faut noter l'absence des parisiens dans le XV titulaire. Aucun champion de France en titre au coup d'envoi. Sans doute une première.
Une première ligne inédite à surveiller, mais l'opposition étant sans doute la plus faible des premières lignes du tournoi, c'est plutôt intelligent de la part de Lièvremont.
Par contre, sacré bâpteme pour Trinh-Duc.
Vivement dimanche.

val a écrit:

Les arbitres pour les Bleus


C'est le Néo-Zélandais Paul Honiss qui arbitrera le premier match du XV de France dans le Tournoi, en Ecosse, le 3 février.

LES ARBITRES DES BLEUS

Ecosse-France: P.Honiss (NZ)

France-Irlande: N.Owens (Gal)

France-Angleterre: S.Walsh (NZ)

France-Italie: A.Lewis (Irl)

Galles-France: M.Jonker (Afs)

Chris White forfait

Chris White, l'arbitre de la rencontre Irlande-Italie a dû déclarer forfait en raison d'une blessure à un mollet. Il sera remplacé par le Sud-Africain Jonathan Kaplan.

White était également prévu pour être arbitre de touche pour France-Irlande le 9 février et Irlande-Ecosse deux semaines plus tard. Son compatriote Wayne Barnes et le Gallois Nigel Owens le remplaceront lors de ces deux rencontres

val a écrit:

val a écrit:

Les arbitres pour les Bleus


C'est le Néo-Zélandais Paul Honiss qui arbitrera le premier match du XV de France dans le Tournoi, en Ecosse, le 3 février.

LES ARBITRES DES BLEUS

Ecosse-France: P.Honiss (NZ)

France-Irlande: N.Owens (Gal)

France-Angleterre: S.Walsh (NZ)

France-Italie: A.Lewis (Irl)

Galles-France: M.Jonker (Afs)

Chris White forfait

Chris White, l'arbitre de la rencontre Irlande-Italie a dû déclarer forfait en raison d'une blessure à un mollet. Il sera remplacé par le Sud-Africain Jonathan Kaplan.

White était également prévu pour être arbitre de touche pour France-Irlande le 9 février et Irlande-Ecosse deux semaines plus tard. Son compatriote Wayne Barnes et le Gallois Nigel Owens le remplaceront lors de ces deux rencontres

Paul Honiss nous a rarement porté chance, idem J.Kaplan....
On verra! Mais vivement dimanche, cette équipe SANS joueur du SF me plait bien.
Pierre

Les meilleures intentions

On prête beaucoup de bonnes intentions de jeu au nouveau staff tricolore. Mais comment se manifestera la rupture avec l'ère Laporte dès dimanche sur le terrain de Murrayfield? Pour les anciens, elle ne sera peut-être pas si manifeste...

C'est un sujet délicat. Aborder sur des oeufs. La question irrite à ce point les "anciens", ceux qui ont connu l'ère Laporte, que certains d'entre eux la devancent pour mieux la court-circuiter. "Je vous préviens tout de suite, je ne ferai aucune comparaison entre les méthodes de Bernard Laporte et celles de Marc Lièvremont ", assène d'emblée Cédric Heymans en se présentant devant les journalistes. Même discours chez Jean-Baptiste Elissalde. "Il n'y a pas à comparer puisque rien n'est comparable. Il y a un nouveau staff qui arrive avec sa méthode et ses idées. Bernard avait les siennes, Marc aussi", lance le demi de mêlée toulousain. Point final.

Ne comptez donc pas sur les "Mondialistes" pour aborder le sujet. Comme si, évoquer la période précédente revenait forcément à le faire de manière négative. "Ça ne se fait pas de parler comme ça, après. C'est trop facile", ajoute JBE. Sur la forme, difficile donc de savoir ce qui a changé, si tant est que quelque chose ait changé, en trois mois, du côté de Marcoussis. "La seule chose qui a changé, c'est la nature de la pression, forcément beaucoup moins forte aujourd'hui", consent simplement Heymans.

Gare aux stéréotypes

Et sur le fond? L'identité de ce nouveau XV de France sera-t-elle radicalement éloignée de sa devancière? Les Bleus ont souvent été critiqués pour le manque d'ambition de leur jeu lors de la Coupe du monde. A juste titre. Même si l'idée peut paraitre réductrice. "On a aussi fait de très bons matchs sous Bernard Laporte", rappelle Elissalde. Notre jeu était stéréotypé?Je ne crois pas que ce soit aussi simple que ça. C'est de la caricature. On avait quand même certaines libertés et Bernard n'a jamais empêché personne de prendre des initiatives." Il n'y aurait donc pas, d'un côté l'attentisme forcené, de l'autre l'initiative permanente.

Paradoxalement, c'est pourtant de l'extérieur que viennent peut-être les appréciations les moins nuancés. François Trinh-Duc, fraîchement débarqué, livre son sentiment d'ancien observateur avec une pointe d'insouciance. "Pendant le Mondial, l'équipe de France m'a fait vibrer quand elle a battu la Nouvelle-Zélande. Mais c'est vrai qu'il n'y avait pas beaucoup de jeu de mouvement", note l'ouvreur de Montpellier. Aucune volonté de polémiquer dans ses propos, juste l'aveu d'une impression, largement partagée par les amateurs de rugby et les amoureux déçus des Bleus.

Fondamentaux incontournables

Attention toutefois. L'enthousiasme de la nouveauté confine parfois à l'aveuglement. Il n'est donc pas vain de rappeler que l'arrivée d'un nouveau staff, et partiellement d'une nouvelle génération, n'offre pas à elle seule la garantie d'un jeu plus aéré. Surtout pour un groupe en formation, qui n'a que quelques jours pour se découvrir. Plus que jamais, c'est d'abord sur les bases que doit s'appuyer l'équipe de France pour ce Tournoi. Marc Lièvremont l'a rappelé mercredi matin: "Les fondamentaux sont incontournables. Il n'y a pas d'opposition entre la rigueur de base et le jeu sur la largeur. Il y a du combat partout. Il est omniprésent. C'est un sport de combat collectif avant d'être un sport de mouvement."

Finalement, la grande différence entre Laporte et ses successeurs réside probablement dans le fait que le Secrétaire d'Etat aux Sports a toujours fustigé l'idée d'un système de jeu particulier. Il se voulait pragmatique. Lièvremont, N'Tamack et Retière semblent eux nourrir un réel projet de jeu. "Ils savent précisément où ils veulent aller. Leurs principes de jeu sont très clairs , dit Heymans, avant de lâcher dans un petit sourire: Et c'est vrai, ils ne sont pas forcément très éloignés du jeu toulousain ."

Mais là encore, gare aux raccourcis. Elissalde sort aussi sec le sifflet. "Si notre conquête n'est pas bonne, si nous n'avons pas le ballon, on pourra toujours discuter trois heures pour savoir comment on joue, s'emballe le buteur des Bleus. Que vous soyez à Toulouse, Bayonne ou en équipe de France, le rugby, c'est d'abord: conquête, combat, défense, et occupation du terrain. Après, la nuance peut se faire sur la manière d'utiliser le ballon quand vous l'avez." Pas question de faire un procès d'intentions au nouveau staff. Même un procès de bonnes intentions. Derrière les idées, visiblement précises, et sûrement alléchantes, il y aura dimanche la réalité du terrain. Un terrain, Murrayfield, qui a enterré bien des illusions, et mêmes les meilleures intentions bleues au fil du temps...

Rugbyrama - Laurent VERGNE - 30/01/2008 16:35

Florian Fritz forfait

Florian Fritz est forfait pour le match dimanche en Ecosse. Lors de l'entraînement des Bleus, le trois-quarts a été touché à une cheville lors d'un choc. Le Toulousain a dû quitter la séance et il est parti passer des examens avec le staff médical de l'équipe de France.

Le forfait de Florian Fritz ne fait plus aucun doute et Marc Lièvremont doit annoncer le nom de son remplaçant jeudi dans la matinée.

Marty remplace Fritz

Le centre de Perpignan, David Marty, a été appelé par les entraîneurs du XV de France pour pallier le forfait de Florian Fritz pour le premier match du Tournoi des six nations, dimanche en Ecosse.

Dur pour Fritz qui revenait enfin en sélection.

val a écrit:

Marty remplace Fritz

Le centre de Perpignan, David Marty, a été appelé par les entraîneurs du XV de France pour pallier le forfait de Florian Fritz pour le premier match du Tournoi des six nations, dimanche en Ecosse.

peut etre skrella / traille au centre alors!

Moche pour fritz qui se voyait ressusciter après son enterrement signé Bernie !
...Et dire que je nous croyais désormais à l'abri d'une paire Traille-Marty !

val a écrit:

Les meilleures intentions

On prête beaucoup de bonnes intentions de jeu au nouveau staff tricolore. Mais comment se manifestera la rupture avec l'ère Laporte dès dimanche sur le terrain de Murrayfield? Pour les anciens, elle ne sera peut-être pas si manifeste...

C'est un sujet délicat. Aborder sur des oeufs. La question irrite à ce point les "anciens", ceux qui ont connu l'ère Laporte, que certains d'entre eux la devancent pour mieux la court-circuiter. "Je vous préviens tout de suite, je ne ferai aucune comparaison entre les méthodes de Bernard Laporte et celles de Marc Lièvremont ", assène d'emblée Cédric Heymans en se présentant devant les journalistes. Même discours chez Jean-Baptiste Elissalde. "Il n'y a pas à comparer puisque rien n'est comparable. Il y a un nouveau staff qui arrive avec sa méthode et ses idées. Bernard avait les siennes, Marc aussi", lance le demi de mêlée toulousain. Point final.

Ne comptez donc pas sur les "Mondialistes" pour aborder le sujet. Comme si, évoquer la période précédente revenait forcément à le faire de manière négative. "Ça ne se fait pas de parler comme ça, après. C'est trop facile", ajoute JBE. Sur la forme, difficile donc de savoir ce qui a changé, si tant est que quelque chose ait changé, en trois mois, du côté de Marcoussis. "La seule chose qui a changé, c'est la nature de la pression, forcément beaucoup moins forte aujourd'hui", consent simplement Heymans.

Gare aux stéréotypes

Et sur le fond? L'identité de ce nouveau XV de France sera-t-elle radicalement éloignée de sa devancière? Les Bleus ont souvent été critiqués pour le manque d'ambition de leur jeu lors de la Coupe du monde. A juste titre. Même si l'idée peut paraitre réductrice. "On a aussi fait de très bons matchs sous Bernard Laporte", rappelle Elissalde. Notre jeu était stéréotypé?Je ne crois pas que ce soit aussi simple que ça. C'est de la caricature. On avait quand même certaines libertés et Bernard n'a jamais empêché personne de prendre des initiatives." Il n'y aurait donc pas, d'un côté l'attentisme forcené, de l'autre l'initiative permanente.

Paradoxalement, c'est pourtant de l'extérieur que viennent peut-être les appréciations les moins nuancés. François Trinh-Duc, fraîchement débarqué, livre son sentiment d'ancien observateur avec une pointe d'insouciance. "Pendant le Mondial, l'équipe de France m'a fait vibrer quand elle a battu la Nouvelle-Zélande. Mais c'est vrai qu'il n'y avait pas beaucoup de jeu de mouvement", note l'ouvreur de Montpellier. Aucune volonté de polémiquer dans ses propos, juste l'aveu d'une impression, largement partagée par les amateurs de rugby et les amoureux déçus des Bleus.

Fondamentaux incontournables

Attention toutefois. L'enthousiasme de la nouveauté confine parfois à l'aveuglement. Il n'est donc pas vain de rappeler que l'arrivée d'un nouveau staff, et partiellement d'une nouvelle génération, n'offre pas à elle seule la garantie d'un jeu plus aéré. Surtout pour un groupe en formation, qui n'a que quelques jours pour se découvrir. Plus que jamais, c'est d'abord sur les bases que doit s'appuyer l'équipe de France pour ce Tournoi. Marc Lièvremont l'a rappelé mercredi matin: "Les fondamentaux sont incontournables. Il n'y a pas d'opposition entre la rigueur de base et le jeu sur la largeur. Il y a du combat partout. Il est omniprésent. C'est un sport de combat collectif avant d'être un sport de mouvement."

Finalement, la grande différence entre Laporte et ses successeurs réside probablement dans le fait que le Secrétaire d'Etat aux Sports a toujours fustigé l'idée d'un système de jeu particulier. Il se voulait pragmatique. Lièvremont, N'Tamack et Retière semblent eux nourrir un réel projet de jeu. "Ils savent précisément où ils veulent aller. Leurs principes de jeu sont très clairs , dit Heymans, avant de lâcher dans un petit sourire: Et c'est vrai, ils ne sont pas forcément très éloignés du jeu toulousain ."

Mais là encore, gare aux raccourcis. Elissalde sort aussi sec le sifflet. "Si notre conquête n'est pas bonne, si nous n'avons pas le ballon, on pourra toujours discuter trois heures pour savoir comment on joue, s'emballe le buteur des Bleus. Que vous soyez à Toulouse, Bayonne ou en équipe de France, le rugby, c'est d'abord: conquête, combat, défense, et occupation du terrain. Après, la nuance peut se faire sur la manière d'utiliser le ballon quand vous l'avez." Pas question de faire un procès d'intentions au nouveau staff. Même un procès de bonnes intentions. Derrière les idées, visiblement précises, et sûrement alléchantes, il y aura dimanche la réalité du terrain. Un terrain, Murrayfield, qui a enterré bien des illusions, et mêmes les meilleures intentions bleues au fil du temps...

Rugbyrama - Laurent VERGNE - 30/01/2008 16:35

Ceux qui nous annoncaient le grand débalage sur Laporte et ses soit-disantes consignes de non jeu, devraient venir faire leur mea-culpa.