Infos Mont de Marsan (2008-2009)

Mont-de-Marsan, le promu landais s'attaque à un challenge de taille : faire sa place en Top 14. Un défi d'autant plus important que la saison commence avec des contrats bloqués par la DNACG

Les Montois chassent la fatalité
Martin Thévenot


Si les Montois souhaitaient se préparer dans le calme et la sérénité, c'est raté. Plus petit budget du Top 14, vainqueurs surprises du Racing-Métro lors de la dernière finale d'accession de Pro D2, le club landais ne brillait jusqu'alors que par la certitude qu'il inspirait aux spécialistes du rugby français : un rôle de faire-valoir à jouer au sein de l'élite. Avec au bout, bien sûr, la relégation, en compagnie de son voisin dacquois.
Un statut qui arrangeait bien le staff et les dirigeants montois, au moment de préparer l'équipe pour sa plongée dans le grand bain. Le troisième ligne Marc Giraud l'explique : « Que nos adversaires continuent de nous prendre pour des Bozo. Ce manque de considération nous motive plutôt. C'était la même chose l'année dernière, et nous avons montré sur le terrain que la loi du jeu prévaut sur celle de l'argent. Et qu'au rugby, il faut respecter ses adversaires. »
Un recrutement pertinent et ciblé plus tard, deux matches amicaux estivaux remportés (face à Montpellier et Padoue) et les hommes du triumvirat Éric Lamarque, Marc Dal Maso et Stéphane Prosper pensaient pouvoir se cacher jusqu'au début du championnat. Travailler sur ce qui fait leur force depuis l'année dernière : cohésion, défense et conquête efficace, ambition permanente d'envoyer du jeu.


Mutation radicale. Oui mais voilà. La DNACG, en refusant de valider, le 11 août, les contrats des cinq dernières recrues du Stade Montois (Ben Coutts, Rolland Bernard, Dimitri Senio, Rudolph Berek et Nicolas Le Roux), a sérieusement ébranlé la tranquillité locale. L'ombre d'Albi plane-t-elle sur l'équipe de la préfecture ? Les dispendieuses années de la présidence Nadal (qui s'étaient soldées par une rétrogradation) sont-elles de retour ? « Non. Ce sont les aléas d'un club en plein développement », analysait après coup le manager. Et c'est vrai que le vénérable centenaire, qui vit depuis un an une mutation radicale dans ses structures et son mode de fonctionnement, semble pâtir d'une logique crise de croissance.
Parti de très loin en début de saison dernière, le Stade Montois a dû faire un nécessaire travail de modernisation et de professionnalisation, sous la houlette du président Philippe Cazaubon. Un directeur général a été embauché, des loges sont en ce moment aménagées dans la tribune du stade Guy-Boniface. Le staff, lui, a fait venir l'ex-entraîneur de Limoges, Raphaël Steyer, et veut rattraper son retard dans l'utilisation des nouvelles technologies et de la vidéo.
Ces transformations coûtent cher. Et comme les Landais ont eu deux semaines de moins que leurs concurrents pour boucler son budget, la mécanique coince. « Nous ne sommes pas inquiets. C'est simplement une question de temps. La situation sera débloquée avant la reprise. Au pire, une semaine après », prévoit Bruno Fleury, le directeur général. Une condition sine qua non pour bien débuter le championnat. Dans le jeu comme dans ses finances, le Stade Montois sait qu'il marche sur le fil du rasoir, sans que cela l'inquiète. L'apanage de celui qui revient de loin, sort de nulle part et n'a pas grand-chose à perdre.

Sud Ouest

UN HOMME EN VUE.-- Le Samoan Trevor Leota s'offre un nouveau challenge

« Plus vieux et plus sage »


C'est un tueur au visage de poupon. Christian Califano, qui enroula sa carotide autour de son bras lors d'une tournée en hémisphère Sud en 1998 peut en témoigner. « Le geste était beau, mais l'arbitre n'a pas vraiment aimé », avoue l'intéressé en souriant. L'international samoan Trevor Leota (28 sélections), talonneur de son état, est le coup de poker du staff montois au rayon du recrutement.
Il faut dire qu'à trente-trois ans, le CV du bonhomme est éloquent : neuf ans passés aux London Wasps avec une Coupe d'Europe (2004) et trois titres de champion d'Angleterre à la clef, un passage par le Super 14 (en Afrique-du-Sud, aux Central Cheetahs) avant de s'essayer au XIII. Mais sa réputation le suit : celle du noceur trop doué pour apprécier à sa juste valeur le travail physique. « C'est l'ancien Trevor. Ce n'est plus vrai maintenant. Je suis plus vieux et plus sage ».
Arrivé dans les Landes sur les conseils de son cousin et ex-centre du Stade, George Harder, avide de tenter un nouveau challenge dans un championnat de Top 14 qu'il a déjà côtoyé au travers de la H Cup, Trevor Leota affirme : « Je veux apporter mon expérience, ma technique et ma grosse capacité à plaquer aux jeunes joueurs. » Avec Romain Lauga, l'autre talon du Stade, la clef de voûte de la mêlée montoise peut avoir de beaux jours devant elle.

Sud Ouest

Déjouer les pronostics


Remonté dans l’élite en remportant la finale de Pro D2, Mont-de-Marsan sera le plus petit budget du championnat avec seulement cinq millions d’euros. Les Landais devraient souffrir. Et faire l’ascenseur ?


MONT-DE-MARSAN
Classement 2007-2008 : Vainqueur de la finale de Pro D2
Stade : Guy-Boniface (4097 spectateurs)
Entraîneurs : Stéphane Prosper, Marc Dal Maso

Les mouvements
Arrivées : Berek (Dax), Blanco (Montauban), Coutts (AUS, Reds), Duthil (td, Auch), Leota (SAM, Cheetahs), Le Roux (Brive), Matanavu (FID), Maréchal (Albi), Rolland (AFS, Valke Falcons), Senio (NZ, Albi), Taele (NZ. Montpellier).
Départs : Dehez (Langon / Fed 1), Machkhaneli (GEO, Agen / Pro D2), Suta (Toulon).

L’effectif
Arrières-ailiers : Florent Cazeaux, Benjamin Thuriès, Nicolas Le Roux, Damien Cler, Murphy Taele (NZL), Jean-Marc Mazzonetto
Centres : Timoci Matavanu (FIJ), Baptiste Chedal, Dimitri Senio (NZL), Alban Genthieu
Demis d'ouverture : Benat Arrayet, Yannick Lafforgue
Demis de mêlée : Lionel Duthil, Matthieu Lopez, François Tandonnet
Troisième ligne : Phillip Van Schalkwyk (AFS), Rolland Bernard (RSA), Jérôme Carré, Jérôme Dhien, Marc Giraud, Franck Maréchal, Frederick Rawls (AFS), Julien Tastet
Deuxième ligne : Rudolph Berek, Jeandre Mynhardt (AFS), Luke Tait (CAN), Laurent
Travini
Piliers : Patrick Blanco, Ben Coutts (AUS), Nicolas Etcheverry, Pieter Grobler (RSA), Guillaume Leleu, Sébastien Ormaechea
Talonneurs : Cyril Blanchard, Romain Lauga, Trevor Leota (AFS)

Pour beaucoup, Mont-de-Marsan est d’ores et déjà condamné avant même le début de saison. Plus petit budget du championnat avec seulement cinq millions d’euros contre deux l’année passée, le club landais est le Petit Poucet de ce Top 14. L’effectif ne comprend pas la moindre star et le meilleur élément, Jocelino Suta, est parti tenter une nouvelle aventure dorée du côté de Toulon. Quelques renforts sont malgré tout arrivés : le Dacquois Rudolph Bérek, le Montalbanais Patrick Blanco, l’Albigeois Franck Maréchal, le Montpelliérain Murphy Taele, l’Auscitain Lionel Duthil et le Briviste Nicolas Leroux. Le seul problème, et de taille, est venu de la Direction nationale d'aide de contrôle et de gestion. A l’image d’Albi la saison dernière, le club landais a été rappelé à l’ordre par la DNACG de la Ligue nationale, faute de garanties budgétaires suffisantes. La situation devrait cependant être réglée dans les jours à venir. D’un point de vue purement sportif, là aussi les difficultés pourraient arriver rapidement. Remonté dans l’élite grâce à la finale de Pro D2 remportée de justesse face au Racing-Métro (33-22 après prolongation) en juin dernier, Montauban devra composer avec une entame particulièrement compliquée (déplacements à Montauban et Paris, réception de Toulon puis voyages à Bourgoin et Bayonne). Un début de saison infernal pour les Landais qui ont lancé leur préparation par une victoire contre Montpellier (15-10). De quoi donner un peu de confiance à un Stade Montois en construction. Aussi bien sur le terrain qu’en dehors avec la rénovation progressive du stade Guy-Boniface.

Trois questions à Marc Dal Maso
Quel a été votre discours cet été ?
Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous adapter. Nous n’avons eu qu’un mois pour travailler sur le recrutement. Ça n’a pas été simple mais nous l’avons fait à bon escient. Notre discours a été celui de l’année dernière. Nous voulons produire du jeu et, avec les nouvelles règles, on devrait rester sur cette même philosophie.

Comment jugez-vous votre groupe ?
En consolidant le groupe et en ayant gardé beaucoup de monde, nous avons un noyau qui n’a pas envie d’être transpercé. Essayons de faire grossir ce noyau, notamment avec les nouveaux joueurs qui ont déjà connu le Top 14. Maintenant, c’est une évidence de pouvoir compter sur les mêmes joueurs que la saison passée. Et puis les joueurs qui arrivent se sont mis tout de suite dans le moule. C’est un plus de commencer avec une équipe composée de joueurs qui ont roulé un an ensemble.

Que répondez-vous à ceux qui envoient Mont-de-Marsan en Pro D2 avant même le début de la saison ?
Les journalistes ont décidé de faire de deux équipes les premières et de deux autres les dernières. C’est la loi du sport. Certains pensent certaines choses et on ne peut les en empêcher. Ils ont défini que Dax et Mont-de-Marsan descendraient et que Toulouse et Clermont joueraient le titre. Entre temps, de l’eau va passer sous les ponts. Il y aura peut-être des tempêtes, des arbres sous le pont… Nous avons aussi des grosses machettes. On va essayer d’élaguer et de passer dans cette forêt dense. Ça fait partie du début de saison où les journalistes souhaitent qu’il y ait un petit et un gros. Ce n’est pas dérangeant.

Rugby365

MONTAUBAN - MONT-DE-MARSAN. --Le pilier Patrick Blanco retrouve ses ex-partenaires en ouverture du championnat

La revanche de Blanco


Patrick Blanco est parti de Montauban, club de sa ville natale, sans avoir véritablement compris ce qui lui arrivait.
Débarqué en provenance d'Agen à l'été 2006, ce pilier droit de formation n'est jamais parvenu à réellement se faire une place au sein du collectif des Tarn-et-Garonnais. « J'ai mal accepté ce qui s'est passé là-bas », avoue-t-il. « On m'a donné ma chance lorsque tous les autres étaient blessés. Ma récompense lorsque je faisais un bon match était de me retrouver sur le banc à la rencontre suivante, avant de sortir du groupe une semaine après. »


Ne rien lâcher. Frustré de voir que le staff montalbanais ne faisait confiance qu'à un groupe restreint de joueurs, Patrick Blanco a donc très vite décidé de se relancer dans les Landes.
À 29 ans, il a constitué l'une des premières recrues du staff montois, signant un contrat avec les jaune et noir avant l'été. « Ce sont les anciens Agenais Damien Cler, Jean-Marc Mazzonetto ou Romain Lauga qui m'ont convaincu de venir ici. Ils m'ont parlé de l'état d'esprit et de la dynamique qui régnaient au sein de ce groupe. » Comme à Montauban, il a trouvé dans la préfecture des Landes, « de jeunes joueurs qui font vivre le groupe, des leaders de jeu qui tirent l'équipe vers l'avant et font passer les messages ». Mais aussi « un staff jeune et compétent ».
Et comme les pensionnaires de Sapiac l'avaient fait il y a trois ans, il espère que les Montois auront les armes cette année pour se faire une place en Top 14. « Je pense que c'est jouable. Ce sera évidemment très dur face aux grosses écuries, mais si nous parvenons à ne pas nous démobiliser en cas de trop grosse défaite ou en raison d'un enchaînement de mauvais résultats, il y a un coup à jouer. Garder un bon état d'esprit et ne rien lâcher seront des éléments clefs pour envisager le maintien. »
Une opération sauvetage qui débute dès ce soir dans la préfecture du Tarn-et-Garonne, lors d'un match au cours duquel Patrick Blanco pourra renseigner ses partenaires sur les adversaires, et notamment les annonces en touche d'une équipe, « très forte en conquête. »
À terme, il souhaite « apporter de la concurrence devant, permettre à la première ligne de souffler » et amener son expérience du Top 14 à ses partenaires. Il prévient : « Il faudra faire gaffe à la cadence de l'élite. Le groupe paraît pour l'instant étoffé, mais on va vite voir que c'est à peine suffisant, étant donné le rythme infernal qui nous sera proposé. »
Pour l'ouverture du championnat, il sait que les troupes montoises devront « produire un gros match, en profitant du fait que nous soyons à 100 % en terme d'effectif ». Patrick Blanco sera lui à 110 %, car il jouera devant sa famille, face à son ancien club, et qu'il a une revanche à prendre.

Sud Ouest

Berek et Coutts sur le pré

Après une longue journée de négociations avec la DNACG, Mont-de-Marsan a réussi à récupérer les contrats de Rudolph Berek et de Ben Coutts.

Le promu Mont-de-Marsan va pouvoir compter sur Rudolph Berek et Ben Coutts. Ce n'était pas gagné pour les Landais qui avaient vu cinq de leurs contrats bloqués au début du mois d'août par la Direstion nationale d'aide de contrôle de gestion. (DNACG). Cinq recrues devaient ainsi être privées de terrain en raison d'un manque de 300 000 euros dans la trésorerie montoise pour constituer les 10% de fonds propres obligatoires. Le président Philippe Cazaubon et son équipe essaient de combler ce trou afin de récupérer l'ensemble de leur effectif.

Une augmentation du capital de la SASP et l'apport de 100 000 euros par l'associaiton omnisports du Stade montois ont été les arguments phares des Landais au moment de rencontrer la DNACG. Après plusieurs heures de négociations, deux contrats ont finalement été homologués par la Ligue. Le deuxième ligne Rudolph Berek et le pilier australien Ben Coutts pourront donc figurer sur la feuille de match ce soir à Montauban pour le retour de Mont-de-Marsan en première division. Une très bonne nouvelle même si le promu aurait voulu débloquer le contrat de Dimitri Senio en priorité car les entraîneurs doivent composer avec plusieurs absences au poste de trois-quart centre. Mais, l'ancien albigeois, le Sud-Africain Bernard Rolland et l'ancien Briviste Nicolas Leroux devront finalement attendre le résultat de l'audit de la DNACG dont les résultats seront communiqués le 8 septembre.

Rugbyrama

STADE MONTOIS. --Hier, vers 10 h 30, la Ligue a fait officiellement savoir qu'elle homologuait deux contrats sur les cinq bloqués. Suite et fin avant Toulon ?

Berek et Coutts : c'est fait : Jean-François Renaut


A quelques heures près, c'était foutu. Aucun des cinq contrats bloqués par la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG) n'aurait finalement été homologué par la Ligue. Et puis, vers 10 h 30, la bonne nouvelle est tombée. Rudolph Berek et Ben Coutts étaient qualifiés pour le déplacement du Stade Montois à Montauban. « C'est une bonne nouvelle », résume Nicolas le Roux, toujours dans l'attente d'une homologation en compagnie de Dimitri Senio et Roland Bernard. La présence de l'ancien Dacquois en deuxième ligne est même franchement réjouissante vu l'état des troupes à ce poste.
Bruno Fleury, directeur général du club, pousse également un ouf de soulagement. Espérées en fin de semaine dernière puis lundi, ces deux homologations ont vraiment été obtenues au dernier moment. Il n'en veut absolument pas à la Ligue, ni à la DNACG d'ailleurs. « C'est toujours long quand on est dans l'attente mais il y a toujours un laps de temps incompressible. C'est pareil pour la commission de discipline. »


Banques fermées le lundi. « Au contraire, poursuit-il, la DNACG nous a aidés à constituer le dossier. Ils nous ont appuyés et contribué à ce qu'on y voit plus clair. » La Ligue a par ailleurs tenté de respecter les souhaits des dirigeants montois qui ont établi un ordre préférentiel pour les requalifications. Berek y figurait dans les deux premières places en compagnie de Senio. Coutts ne venait qu'en troisième position mais dans la mesure où il manquait pour Senio une attestation de la Direction départementale du travail et de l'emploi, il a été choisi à sa place.
Les contrats auraient même pu être débloqués lundi si… les banques étaient ouvertes ce jour-là. Il manquait au dossier une attestation bancaire qui n'a pu être obtenue qu'hier matin. Ce document officialise la présence sur un compte bloqué de deux fois 100 000 euros déposés par l'Omnisports du club.


Aide de l'Omnisports. « En aidant à débloquer partiellement la situation, ce que nous avons fait sans état d'âme, nous jouons notre rôle d'actionnaire majoritaire de la SAOS du Stade Montois rugby », éclaire Pierre Jullian, président de l'Omnisports. « Nous avons fait ce que nous avons pu et nous ne pouvons pas aller au-delà. » Pour débloquer les trois contrats restant, le club devra trouver les 300 000 euros encore manquants pour constituer le fonds de blocage équivalent à 10 % du budget professionnel du club.
« Nous attendons des dirigeants de la SAOS qu'ils continuent leurs investigations pour constituer ce fonds de réserve », poursuit Pierre Jullian. Si les dirigeants ont toujours affiché leur optimisme quant à la résolution du problème, comment les joueurs ont-ils vécu la situation ?
Nicolas Le Roux estime que « compte tenu de sa montée tardive, le club aurait pu bénéficier d'un laps de temps supplémentaire. Les instances auraient pu être plus indulgentes. » Pour autant, l'ancien Briviste dit n'avoir jamais douté. Il avance trois raisons à ça. « Je suis payé. Le club est sain, sans doute plus que d'autres ces dernières années. Le discours sincère des dirigeants sur le sujet a également aidé. »
Dans le groupe, il n'a pas ressenti de lassitude. « Personne n'a baissé les bras. On est tous restés confiants. » Cette turbulence d'avant-saison peut-elle être une source de motivation supplémentaire ? « Peut-être bien. C'est au staff d'utiliser cet épisode au mieux. »
Nicolas Le Roux, comme ses deux derniers compagnons d'infortune, pourrait être qualifié pour la venue du Toulon, le 6 septembre. « La DNACG vient nous visiter le 8 », rapporte Bruno Fleury. « J'espère que les trois seront qualifiés avant. » Pour ce faire, les dirigeants montois poursuivent leur tour des partenaires.

Sud Ouest

...Une couverture journalistique d'une sobriété exemplaire pour une affaire de gros sous...mais l'édition landaise de Sud-Ouest ne dispose manifestement du "talent" d'un Dumas dans sa rédaction !

La DNACG à Mont-de-Marsan

La DNACG est attendu aujourd'hui à Mont-de-Marsan. Elle se penchera sur le fonds de blocage de 150 000 euros exigés aux Montois. A la clé, le déblocage des licences de Bernard, Senio et Leroux.

Rugbyrama

MDM : Matanavu blessé

L'ailier fidjien de Mont-de-Marsan, Timoci Matanavu (1,80m, 90kg), s'est fracturé au métacarpe lors d'un tournoi de rugby à 7, ce week-end.

val a écrit:

MDM : Matanavu blessé

L'ailier fidjien de Mont-de-Marsan, Timoci Matanavu (1,80m, 90kg), s'est fracturé au métacarpe lors d'un tournoi de rugby à 7, ce week-end.

il avait qu'à pêcher le brochet !

Des Montois décomplexés

Après sa victoire contre Toulon (25-18), le promu Mont-de-Marsan a le sentiment d'avoir franchi la barrière psychologique entre les deux divisions. Le club landais se déplacera à Bourgoin la semaine prochaine.

Ne jamais réveiller l'eau qui dort. C'est sans doute l'enseignement principal du match entre Mont-de-Marsan et Toulon. Pour preuve, après deux défaites à l'extérieur respectivement contre Montauban (37-19) et Paris (27-22), le club des Landes n'a pas manqué sa rentrée à Guy-Boniface. Le Stade montois se devait donc de réagir. Piqués dans leurs orgueils après certains remarques de leurs détracteurs - "Les Montois ont déjà assuré leur maintien en Pro D2" - les joueurs et l'encadrement voulaient faire taire les critiques.
Opération réussie avec cette victoire contre le Rugby club de Toulon (25-18) Ce match a permis de confirmer les qualités de l'équipe entrevues lors des deux précédentes rencontres. « On s'était rassuré au niveau de la conquête à Paris. Pour notre premier match à la maison, on avait à cœur de proposer du jeu. On a eu la chance que Toulon nous ait rendu beaucoup de ballons » , explique Jérôme Dhien, le troisième ligne montois.


Des joueurs au niveau

« Nous avons enfin retrouvé notre niveau d'engagement et notre implication qui faisaient notre force la saison dernière, précise Éric Lamarque, manager du club. Les joueurs étaient bien plus précis sur le terrain ». Selon lui, un laps de temps était nécessaire pour franchir cette barrière psychologique entre le Pro D2 et le Top 14 : « Il fallait que les joueurs se décomplexent et se sentent au niveau » . Rien de tel qu'un affrontement contre le promu toulonnais pour se relancer « Il y a une part de découverte et d'appréhension en ce début de Top 14 et les matchs amicaux n'ont pas suffi. Il fallait retrouver une conquête qui était catastrophique contre Montauban », témoigne Jérôme Dhien, le capitaine montois.

Une ambition inchangée

Pour autant, dans les rangs montois on veut garder les pieds sur terre après cette victoire. Comme en témoigne le capitaine, « on ne se prend pas la tête pour l'instant. Notre objectif est toujours le maintien. On ne va pas penser à la Coupe d'Europe. Nous n'avons pas le budget, ni l' équipe pour ». L'heure est donc à la stabilité. « Pour le moment, nous allons essayé de maintenir cette qualité d'exigence entrevue samedi. Nous avons un groupe jeune qui a encore beaucoup à apprendre. »
Avant le déplacement à Bourgoin, Eric Lamarque ne se met pas de pression : « On a conscience de la situation de Bourgoin (trois défaites en autant de rencontres, N.D.L.R.). Néanmoins, je pense que ce sera un match difficile car nos adversaires auront à cœur de réagir. Si on perd, ce ne sera pas une catastrophe » . D'autant plus que le staff technique doit gérer une infirmerie déjà bien pleine. Cerise empoisonnée sur le gâteau montois : l'ailier fidjien, Timoci Matanavu s'est blessé ce week-end lors d'un tournoi de rugby à sept. « Une perte très dommageable » , selon Lamarque. Mais les Landais ont démontré qu'ils avaient des ressources.

Rugbyrama

val a écrit:

La DNACG à Mont-de-Marsan

La DNACG est attendu aujourd'hui à Mont-de-Marsan. Elle se penchera sur le fonds de blocage de 150 000 euros exigés aux Montois. A la clé, le déblocage des licences de Bernard, Senio et Leroux.

Rugbyrama

STADE MONTOIS

Les dirigeants recevaient hier des émissaires de la DNACG. Les joueurs aux contrats bloqués, eux, se montrent patients

En attendant, Senio, Le Roux et Bernard jouent à 7


« J'ai toujours été impatient dans la vie. À 32 ans, je prends à présent les choses avec plus de philosophie ». C'est ainsi que l'ex-Briviste Nicolas le Roux affirme vivre la situation. Comme ses deux coéquipiers dont les contrats sont encore bloqués par la DNACG (le centre néo-zélandais Dimitri Senio et le troisième ligne sud-africain Roland Bernard), il participe assidûment aux entraînements, profite de ce temps supplémentaire qui lui est offert bien malgré lui dans sa préparation pour, « assimiler la technique individuelle liée au nouveau poste que le staff veut me faire occuper ». Les coachs montois ont en effet fait venir ce trois-quarts polyvalent dans l'idée de le tester à l'ouverture.
Côté dirigeants, en revanche, l'ambiance paraît moins paisible. À l'issue d'une journée qui a vu deux émissaires de la commission de contrôle rendre visite au club landais en vue d'une homologation, le président Philippe Cazaubon semble tendu. Les pièces à apporter ayant apparemment été fournies, sans pour autant totalement satisfaire la DNACG qui campe sur son exigence de voir pourvus les 180 000 nécessaires au fond de blocage de 10 %.


Augmentation de capital. Un salut landais qui doit venir d'une augmentation de capital qui sera lancée la semaine prochaine, par le biais d'actions de 80 €, et pour laquelle le conseil de surveillance du club a donné son aval cette semaine.
En attendant une réponse que tout le monde espère favorable, Nicolas Le Roux, lui, jure ne pas regretter son choix de signer chez les jaune et noir. Déjà, son salaire lui est versé, il est assuré pour participer aux entraînements et a disputé les matches amicaux, « ce qui me fait penser que ce blocage est une décision à la c.. ». Surtout, il a trouvé dans les Landes un groupe et une ambiance qui lui ont tant fait défaut en Corrèze. « Là-bas, ils ont tellement de fric qu'ils ne savent pas quoi en faire. Ici, il y a les compétences, le projet de jeu, la capacité à gérer un groupe. Rien que pour cela, je suis prêt à attendre encore. » Pour tromper son besoin de compétition, l'arrière-ailier préfère ne pas regarder les matches du Stade Montois depuis les tribunes, mais les enregistre à la télé. Et puis il se donne à fond pour son deuxième dada : « je fais partie de la cellule de développement du rugby à 7 ». Sous ses ordres, le 7 montois a remporté un tournoi ce week-end à Pau. Avec Senio et Bernard dans ses rangs.

Sud Ouest
090908

Capital augmenté

Le conseil de surveillance du Stade Montois a approuvé l'émission de parts sociales pour une augmentation de capital. Le prix de l'action a été fixé à 80 euros. Cette opération a pour but de récolter les 180 000 euros qui manquent au club pour débloquer les dernières licences des joueurs auprès de la Ligue. L'opération sera lancée jeudi soir au siège du club en présence du président et des joueurs.

L'Equipe

Mont-de-Marsan soulagé

La bonne nouvelle vient d'être connue au Stade montois : les trois licences de joueurs attendues viennent d'être débloquées. Le président montois, Philippe Cazaubon, vient de nous confirmer que les licences de Senio, Le Roux et Bernard étaient validées.

Comme l'annonce Midi Olympique ce vendredi, le Stade montois a signé lundi un contrat de partenariat avec la société Storim qui a permis de tout régler avec un premier acompe de 200.000 euro.


Rugbyrama

Top 14 - 22/12/2008 - 11:29
Fin de saison pour Arrayet
L'ouvreur Benat Arrayet, opéré d'une épaule la semaine dernière après s'être blessé face à Clermont fin novembre, ne devrait par pouvoir rejouer cette saison. Un nouveau coup dur pour Mont-de-Marsan qui a déjà perdu Florent Cazeaux pour l'ensemble de la saison.

(source rugbyrama)
le 3ème ligne Giraud envisagerait de porter plainte contre ...son co-équipier Grobler qui lui a fracturé la mâchoire !
..."Ils sont fous ses montois" !!!

Pat de Mérignac a écrit:

(source rugbyrama)
le 3ème ligne Giraud envisagerait de porter plainte contre ...son co-équipier Grobler qui lui a fracturé la mâchoire !
..."Ils sont fous ses montois" !!!

Quelle entente cordiale !

val a écrit:

Pat de Mérignac a écrit:

(source rugbyrama)
le 3ème ligne Giraud envisagerait de porter plainte contre ...son co-équipier Grobler qui lui a fracturé la mâchoire !
..."Ils sont fous ses montois" !!!

Quelle entente cordiale !

Il ferait mieux de payer un tueur à gage

Comme quoi, ils n'ont pas besoin d'Agenais pour s'abimer et mettre leur intégrité physique en danger...

solen a écrit:

Pat de Mérignac a écrit:

(source rugbyrama)
le 3ème ligne Giraud envisagerait de porter plainte contre ...son co-équipier Grobler qui lui a fracturé la mâchoire !
..."Ils sont fous ses montois" !!!

C'est maintenant que tu t'en rend comte?

c'est un aristo?