Equipe de France : Tournée d'été 2009

RUGBY. Décimé par une cascade de blessures, éreinté par ses deux matches en Nouvelle-Zélande et secoué par l'agression de Mathieu Bastareaud, le XV de France doit puiser dans ses ressources pour affronter l'Australie, samedi à Sydney, et clore sa tournée estivale sur une note positive.

Décimé, le XV de France cherche à se remobiliser pour l'Australie


Après la victoire (27-22) de Dunedin et la défaite (10-14) de Wellington contre les All Blacks, disputées dans le froid hivernal du pays au long nuage blanc, les Français ont pris leurs quartiers dans la plus accueillante Australie pour leur quatrième et dernière semaine de tournée.

"Il fait un peu plus beau à Sydney, on est en centre-ville, ça sent un peu les vacances... Mais il faut vite s'y remettre", a prévenu l'entraîneur français, Marc Lièvremont.

Difficile, pourtant, de se mobiliser en pleine hécatombe. En à peine plus de quarante-huit heures, la délégation française s'est retrouvée amputée de cinq de ses membres.

Dans la foulée de l'exploit de Dunedin, le XV de France n'avait eu qu'un point de suture à déplorer, sur le crâne du demi de mêlée Julien Dupuy. Mais les Blacks ont pris une rugueuse revanche samedi à Wellington et ont donné du fil à retordre au médecin du XV de France, Jean-Philippe Hager.

"Limite du raisonnable"

Après les forfait de Yannick Jauzion et de Louis Picamoles, tous deux victimes d'une entorse cervicale, et du pilier Thomas Domingo, blessé aux côtes, la série noire s'est poursuivie lundi, Sébastien Chabal ayant dû renoncer à son tour en raison d'une blessure au mollet.

"On sait que l'accumulation des matches est un point important, a expliqué M. Hager pour justifier ces blessures. Je crois également que le dernier match a été très engagé avec notamment des phases de rucks qui m'ont semblé être vraiment à la limite du raisonnable au niveau de ce que les joueurs peuvent encaisser."

Surtout, le XV de France a perdu Mathieu Bastareaud, agressé en pleine rue dans la nuit de samedi à dimanche à Wellington. Un "incident" qui a "un peu choqué le groupe", a expliqué Lièvremont, mais que l'encadrement français s'est employé à minimiser avec un zèle surprenant.

Les cinq blessés ont décidé de quitter leurs partenaires pour rentrer en France. Les vingt-cinq joueurs valides, auxquels viendra se greffer mercredi le pilier castrais Luc Ducalcon, doivent donc serrer les rangs pour affronter les Wallabies qui a battu la France à trois reprises en 2008.

Lundi, les Français ont préféré "couper avec le rugby", selon les termes de l'entraineur-adjoint Emile Ntamack. Au menu: récupération, piscine et un peu de musculation. "On est fatigués, je ne fais que me répéter, a ironisé le capitaine Thierry Dusautoir. Mais je sens une forme d'enthousiasme. Il y a comme une excitation d'arriver à la fin d'une saison de dix mois, l'envie de terminer sur une bonne note. On sait qu'après, ce sont les vacances." Bien méritées.

Sud Ouest

val a écrit:

jean michel a écrit:

Bastareaud agressé à Wellington
Rugby - Test-matchs
Le centre du XV de France Mathieu Bastareaud a été agressé par un groupe de quatre ou cinq personnes à Wellington, lors de la troisième mi-temps des Bleus après la défaite contre les All Blacks (10-14). Il souffre d'un traumatisme facial assez important et a déclaré forfait pour l'Australie

http://www.rugbyrama.fr/rugby/international/2009/bastareaud-agresse_sto1980477/story.shtml

Enquête à Wellington


La police de Wellington a annoncé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances de l'agression de Mathieu Bastareaud dans la nuit de samedi à dimanche.

"Wellington a une réputation de ville sûre et nous prenons tout accès de violence avec sérieux. Nous aurions aimé que l'incident nous fût rapporté immédiatement dès qu'il s'est produit. Mais de toutes façons, nous menons notre propre enquête pour en déterminer les circonstances", a déclaré le chef de la police de la ville, Pete Cowan.

La Fédération néo-zélandaise de rugby a également condamné l'agression. "Je suis persuadé que toute la nation se joindra à moi pour présenter nos excuses au jeune homme, victime d'une telle brutalité", a déclaré Steve Tew, président de la NZRU. Il a ensuite ajouté qu'il était " sincèrement déçu" par cette agression qui écorne la réputation de la Nouvelle-Zélandeen vue de l'organisation de la Coupe du monde 2011.

SF : GUAZZINI TACLE LA NOUVELLE-ZÉLANDE


Max Guazzini est revenu sur l’agression dont a été victime son joueur, Mathieu Bastareaud dimanche à Wellington. Le président du Stade français s’est interrogé sur un sentiment anti-français en Nouvelle-Zélande.

Max Guazzini s’est offusqué contre l’agression dont a été victime Mathieu Bastareaud, dans la nuit de samedi à dimanche à Wellington. « Il ne faut pas généraliser des comportements isolés mais on peut quand même s'interroger sur un sentiment anti-français en Nouvelle-Zélande, a déclaré à l’AFP le président du Stade Français. Il va y avoir la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande en 2011 et si les joueurs doivent avoir des gardes du corps, c'est quand même très étonnant. Cela pose un problème pour la sécurité des joueurs. »

Guazzini a aussi expliqué les raisons pour lesquelles le centre parisien n’avait pas souhaité porté plainte après son agression. « Il m'a dit que ça ne servait à rien car on ne retrouverait pas les agresseurs et qu'il aurait été obligé de rester sur place. On lui a déconseillé de porter plainte. »

Deans rappelle ses cadres

Après la peu convaincante victoire de l'Australie sur l'Italie samedi dernier (34-12), l'entraîneur Robbie Deans a décidé de rappeler les meilleurs Wallabies afin d'affronter la France, samedi à Sydney. Le capitaine Stirling Mortlock fait notamment son retour dans la ligne des trois quarts, l'un des neuf changements effectués dans le XV de départ par le technicien néo-zélandais.

Le XV de départ :

Adam Ashley-Cooper - Lachie Turner, Stirling Mortlock (capitaine), Berrick Barnes, Drew Mitchell - Matt Giteau, Luke Burgess - Richard Brown, George Smith, Dean Mumm - Nathan Sharpe, James Horwill - Al Baxter, Stephen Moore, Benn Robinson.

Les remplaçants : Tatafu Polota-Nau, Ben Alexander, Phil Waugh, David Pocock, Josh Valentine, Ryan Cross, James O'Connor.

L'Equipe

Bastareaud: Camou réagit

Suite à l'agression du centre international, Mathieu Bastareaud, dimanche à Wellington, Pierre Camou, président de la Fédération française de rugby, s'est déclaré "triste" mais a indiqué que "cette agression aurait pu se produire dans n'importe quelle ville du monde".

Le président de la FFR Pierre Camou a voulu dédramatiser la situation alors que l'affaire semble faire grand bruit en Nouvelle-Zélande : "Je ne veux pas accuser la Nouvelle-Zélande et les autorités néo-zélandaises de laxisme ou de quoi que ce soit d'autre."

Rugbyrama

Bleus: Le XV dévoilé cette nuit...

C'est à 9h00 mercredi matin en Australie, soit à 1h00 la nuit prochaine en France, que Marc Lièvremont dévoilera le XV tricolore qui débutera face à l'Australie samedi.

Bastareaud: "Tourner la page"


Rentré ce matin de Nouvelle-Zélande après son agression, Mathieu Bastareaud a fait part de son étonnement devant l'ampleur prise par l'affaire. Il le fait savoir dans ce communiqué de presse où il rassure sur son état et indique vouloir tourner la page.

"Je reviens de Nouvelle-Zélande et je suis surpris de l'ampleur médiatique suite à mon incident. J'ai été étonné de voir tant de journalistes ce matin à l'aéroport. Il m'est arrivé un incident qui peut se produire partout et à n'importe qui. Manque de chance cela est tombé sur moi. Je n'ai pas souhaité porter plainte car j'ai envie de passer à autre chose rapidement. Personnellement, je m'en suis remis. Après radios et scanner, les médecins n'ont rien constaté de grave. On m'a juste posé trois points de suture au niveau de la pommette gauche. Le moral va bien, le page se tourne et désormais, place aux vacances ! J'ai été touché des messages de soutien que j'ai reçus et je remercie toutes ces personnes."

Rugbyrama

Bleus: Le XV pour l'Australie

Le staff du XV de France vient de dévoiler le XV de départ pour la rencontre face à l'Australie samedi (12h). Beaucoup de changements par rapport à la Nouvelle-Zélande. Beauxis et Yachvili formeront la charnière. Puricelli est titularisé en 8. Papé et Szarzewski sont titulaires. Traille à l'arrière.

Le XV: Traille - Médard, Fritz, Mermoz, Heymans - (o) Beauxis, (m) Yachvili - Ouedraogo, Puricelli, Dusautoir (cap) - Millo-Chluski, Papé - Marconnet, Szarzewski, Barcella.

Remplaçants : choisis jeudi après l'entraînement du capitaine.

RUGBY TOURNÉE DU XV DE FRANCE, DERNIER TEST. À Sydney, où le décor de carte postale invite au farniente, les Bleus ont commencé hier à se mobiliser pour affronter les Wallabies

Prendre garde à la douceur


ASydney, l'hiver qui s'avance, ressemble à un été qui refuse de mourir. En arrivant en Australie depuis Wellington, les Bleus ont perdu cinq des leurs mais gagné plus de dix degrés au thermomètre. Après Yannick Jauzion, Louis Picamoles, Mathieu Bastareaud et Thomas Domingo, Sébastien Chabal, touché au mollet gauche lors du deuxième test face aux All Blacks, a quitté à son tour le groupe hier en début d'après-midi pour rentrer en France.

Le ciel azur, les groupes de touristes qui se promènent en tee-shirts dans le jardin botanique, tout proche de l'hôtel des Bleus, les ferries, partis de Circular Quay qui sillonnent la baie en contrebas, pour aller vers les plages de Manly : tout évoque les vacances. C'est dans cette atmosphère lénifiante, loin de la rudesse du climat et de l'attention permanente des médias qui constituaient leur quotidien en Nouvelle-Zélande que les Bleus doivent préparer le rendez-vous, peut-être le plus difficile de leur tournée, samedi face aux Wallabies.

« Amener de la joie de vivre »

Le danger pour cette équipe, c'est évidemment celui de l'éparpillement, du relâchement avec, même si les joueurs refusent de l'avouer, le sentiment d'avoir déjà rempli leur mission en s'imposant face aux All Blacks lors du premier test, en les bousculant lors du second. « C'est vrai, reconnaît Thierry Dusautoir. Même si on traîne la déception d'avoir perdu le deuxième test, on a aussi la fierté d'avoir gagné le respect des All Blacks. Cela nous a imposé une débauche importante d'énergie et on arrive au onzième mois de notre saison. Samedi soir à Wellington, nous avons eu besoin de faire la fête et d'évacuer le stress accumulé depuis trois semaines mais », promet-il, « je n'ai pas senti de dispersion ».

Dès lundi matin, Marc Lièvremont a mis en garde ses troupes sur un mode léger et rappelé le pacte scellé dès le début du périple. « Il nous a dit attention, à Sydney, il fait beau et il y a de jolies filles mais nous sommes ici pour jouer un match de rugby et le gagner », raconte Maxime Médard. Et les anciens ont pris le relais. « Nous avons tous envie de terminer sur une bonne note », assure Sylvain Marconnet. Dans l'approche de ce dernier combat, l'émulation, l'envie de briller de ceux qui n'ont pas encore pu s'exprimer, ou qui ont été écartés du XV de départ lors du deuxième test, va jouer un rôle important.

En fait, tout durant cette ultime semaine, va être question de dosage pour l'encadrement. Savoir quand lâcher la bride aux joueurs, quand leur remettre la pression. « Il faut qu'on s'aère l'esprit, qu'on amène de la joie de vivre dans tout ce qu'on entreprend, assure Cédric Heymans, et éviter que le moral s'effrite. » Et l'ailier toulousain, routier expérimenté, d'ajouter avec une pointe de malice : « Samedi, c'est notre dernier match. Pour passer de bonnes vacances, il faut le réussir. Sinon, ça va nous gâcher les quinze premiers jours de congés et on n'en a pas tant que cela. »

Si leur première journée australienne a été consacrée exclusivement à la récupération, les Bleus ont repris dès hier le chemin de l'entraînement. Séance de musculation le matin, et puis l'après-midi, direction Moore Park, à un quart d'heure de bus de l'hôtel. Là, juste à côté du stade national de football australien, sur un terrain bordé de palmiers et d'acacias, ils ont joué pendant un peu moins d'une heure, à toucher, puis en opposition sans contact, avec pour seul objectif de mettre du rythme et du mouvement dans leur rugby.

Et quand Didier Retière et Émile Ntamack qui dirigeaient la session, y ont mis un terme et ont réuni les Bleus autour d'eux, c'est pour leur rappeler qu'ils devaient s'attacher samedi à une : celle d'entreprendre, d'oser aller défier les Wallabies. Ce message constitue depuis hier un premier point de ralliement. Une forme d'antidote au piège de la douceur ambiante.

Sud Ouest

val a écrit:

Le XV: Traille - Médard, Fritz, Mermoz, Heymans - (o) Beauxis, (m) Yachvili - Ouedraogo, Puricelli, Dusautoir (cap) - Millo-Chluski, Papé - Marconnet, Szarzewski, Barcella.

Remplaçants : choisis jeudi après l'entraînement du capitaine.

Belle équipe.
Pour une fois, je n'ai rien à dire...
Si ce n'est que Beauxis devra se surpasser en défense, parce que Giteau, c'est un rapide...

Lièvremont et sa charnière

Lionel Beauxis et Dimitri Yachvili formeront à Sydney la 13e charnière de l'ère Lièvremont. Qui reconnait qu'il a du mal à trouver la bonne formule.

Dimitri TYachvili et Lionel Beauxis seront associés à la charnière.(EQ)
François Trinh-Duc et Julien Dupuy n'auront donc tenu que deux matches. Le Montpelliérain et l'ancien Biarrot, qui ont mené le jeu des Bleus face aux Blacks, n'ont pas été reconduits pour le test en Australie. Et pas seulement à cause du roulement logique et prévu par le staff du XV de France. Le rugby français cherche depuis plusieurs années la bonne formule pour mener son jeu, mais comme Bernard Laporte avant lui, Marc Lièvremont ne trouve pas.

L'entraîneur des Bleus ne le cache pas: «On cherche depuis deux ans un 9 et un 10. C'est très difficile à trouver et c'est pour ça qu'on a utilisé autant de charnières. La charnière reste notre problème, et il faut reconnaître qu'on a du mal à installer des joueurs qui s'imposeraient comme les patrons du jeu.» Exemple, François Trinh-Duc, l'une des trouvailles du staff, sur lequel il comptait beaucoup. Mais qui peine à briller en bleu, se montrant trop irrégulier, à l'image de ses matches en Nouvelle-Zélande (brillant à Dunedin, moyen à Wellington). Lièvremont juge: «Il a été un peu timide à Wellington, il a manqué d'autorité, alors qu'on lui demande d'être le patron des lignes arrières.»



Yachvili-Beauxis, la bonne?
Alors l'association Yachvili-Beauxis est-elle la bonne ? Lièvremont lui-même ne semble pas convaincu: «On n'a rien décidé pour l'avenir. Même après cette tournée on n'est pas sûrs d'avoir trouvé notre charnière.» Yachvili, qui «le méritait, car il a été deux fois remplaçant et il a fait deux bonnes rentrées» aura donc une nouvelle chance de s'imposer avec le numéro 9. Il ne pense en tout cas qu'au match, et ne se fait pas de souci pour son entente avec Beauxis: «On se connait bien, on a joué l'un contre l'autre de nombreuses fois et on a essayé de bien travailler cette semaine pour faire un bon match samedi. De toute façon on est professionnel, on peut jouer avec n'importe qui. Le plus important, c'est que les avants mettent beaucoup de pression sur l'adversaire et nous permette de jouer en avançant.»

L'Equipe

Jo Maso s'excuse

Le manager du XV de France, Jo Maso, a tenu à s'excuser après le communiqué de Mathieu Bastareaud, qui a reconnu avoir menti et s'être blessé seul dans la nuit de samedi à dimanche. Il nous a ainsi déclaré :

"On présente nos excuses à la fédération néo-zélandaise et aux gens qui ont été dupés. Je suis abasourdi par ce qui s'est passé. On verra la décision que l'on va prendre avec l'institution FFR. La décision sera prise après mûre réflexion.

On a défendu notre joueur après ses propos. Malheureusement, il nous avait menti et j'en suis navré. J'ai eu Mathieu au téléphone. Il s'est excusé. Il ne faut pas oublier qu'il n'a que 21 ans.

Nous avons la volonté, en tant qu'institution, de nous excuser auprès du peuple néo-zélandais, du mensonge d'un de nos joueurs. C'est une affaire navrante qui a généré des difficultés au niveau de la fédération et du gouvernement néo-zélandais puisque le premier ministre a même envoyé une lettre d'excuses".

Rugbyrama

La FFR poursuit Bastareaud

La FFR a réclamé l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre Mathieu Bastareaud, accusé d'avoir menti au sujet de son agression en Nouvelle-Zélande.

La FFR est choquée qu'un joueur du XV de France ait menti", écrit la Fédération française dans un communiqué. La nation néo-zélandaise et le monde du rugby ont pu légitimement se sentir blessés par les déclarations initiales du joueur qui portent également atteinte à l'image du rugby français. Pierre Camou, président de la FFR, au nom du rugby français, tient à présenter ses excuses au peuple néo-zélandais et à la Fédération néo-zélandaise. D'ores et déjà, il saisit la commission de discipline et sollicite l'ouverture d'une instruction."

Rugbyrama

La Nouvelle-Zélande "scandalisée"

La Fédération néo-zélandaise de rugby (NZRU) s'est dite "scandalisée" vendredi par le mensonge de Mathieu Bastareaud qui avait prétendu avoir été agressé dimanche à Wellington, avant d'avouer son mensonge.

Dans son communiqué, la Fédération néo-zélandaise de rugby se dit donc "scandalisée par la révélation selon laquelle le centre français Mathieu Bastareaud avait inventé de toutes pièces cette histoire d'agression". Elle dénonce la " tromperie" du joueur, et la publicité négative faite à la Nouvelle-Zélande et à la ville de Wellington.

"Comme tous les Néo-Zélandais, j'ai été très déçu par cet enchaînement d'événements, et je ferai savoir mes inquiétudes à la Fédération française de rugby", a déclaré Steve Tew, directeur général de la Fédération.

La maire de Wellington, Kerry Prendergast, a également dénoncé le mensonge du joueur, vendredi sur les ondes de Radio New Zealand.

"Nous partageons les inquiétudes du maire et de la police de Wellington", a ajouté M. Tew, qui remercie par ailleurs la police pour son travail. Justement, le chef de la police de Wellington, Peter Cowan, a raconté que les premiers éléments de l'enquête avaient forcé le joueur à revenir sur ses premières déclarations.

"Nous avons présenté quelques éléments de notre enquête qui montraient que les allégations de M. Bastreaud étaient pure invention, et nous lui avons suggéré de revoir sa position. M. Bastareaud ne s'est pas réveillé un matin poussé par la bonté de son coeur à présenter ses excuses", a ironisé l'officier.

Rugbyrama

Vraiment un petit con ce bastareaud !! Déjà que je pouvais pas me l'empiffrer !! là il a vraiment fait fort: faire style de s'être fait agresser plutôt que d'admettre qu'il est rentré bourrée comme une charette et s'est pris une table sur la tronche. Ça lui arrive de réfléchir de temps en temps ? Il a pris tout le monde pour des buses. Ca lui apprendra à jouer les starlettes !
J'espère que la sanction de la FFR va être exemplaire et très lourde. En tout cas si il est pris dans le squad de la coupe du monde 2011, on connait déjà l'accueil que vont lui réservé les néo-zélandais, ce qui est normal.
N'oublions pas non plus que notre SUA est toujours en procès avec lui.

finale de la coupe du monde 2011 : dernière minute, les blacks mènent de 4 points. Suite à une charge rageuse de Chabal, la mâchoire de Mac Caw vole en éclats, passe en-avant non sifflée sur Bastareau qui marque en coin, après avoir dézingué 4 ou 5 joueurs NZ. Le bleus échappent aux canettes et vont à l'Holiday Inn de Wellington fêter la victoire à grands coups de tête dans les tables de nuit. Nicolas fait l'aller-retour dans la journée et Ségolène s'excuse.

Nouvelle-Zélande : le tonnerre gronde


L'encadrement des Bleus et les dirigeants français ont beau s'excuser, les relations avec la Fédération néo-zélandaise se sont tendues après les rebondissements de l'affaire Bastareaud. Au-delà, c'est tout un pays qui se dit meurtri et scandalisé par cet incident qui avait terni son image.

L'affaire Bastareaud a fait du bruit en Nouvelle-Zélande. Beaucoup de bruit. Et ce n'est pas fini. En effet, la réputation d'un pays entier, organisateur de la prochaine Coupe du monde, et d'une ville en particulier, Wellington, avait été ternie après les révélations du joueur, qui s'était dit victime d'une agression de quatre ou cinq individus en pleine rue dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Gênées et désolées, les instances sportives et politiques néo-zélandaises s'étaient alors dites navrées de cet incident et avait présenté leurs excuses…

Du coup, depuis que Mathieu Bastareaud a avoué son mensonge dans un communiqué ce jeudi et donné une nouvelle version selon laquelle il avait trop bu et avait heurté sa table de nuit, les passions se déchaînent au pays du long nuage blanc. La Fédération néo-zélandaise de rugby (NZRU), tout d'abord, a reconnu être " scandalisée par la révélation selon laquelle le centre français Mathieu Bastareaud avait inventé de toutes pièces cette histoire d'agression." Des mots forts et durs. Elle dénonce une "tromperie" et regrette profondément la publicité négative faite à la Nouvelle-Zélande et à Wellington. La maire de la ville, d'ailleurs, Kerry Prendergast, a également réagi : "Cet épisode est susceptible de nuire à notre réputation, […] Je suis scandalisée, je suis sûre que tous les Néo-Zélandais le sont ".

Une pléiade d'excuses françaises

Dès jeudi, l'encadrement des Bleus et les dirigeants français se sont empressés de présenter leurs excuses à la NZRU et au peuple néo-zélandais. "Il faut réparer l'erreur […] Il y avait quand même eu des excuses officielles du premier ministre. Nous n'avions stigmatisé ou chargé personne. Mais on ne peut que s'excuser devant ce regrettable quiproquo", avait, en premier lieu, avancé Marc Lièvremont, le sélectionneur des Bleus. "C'est une affaire navrante qui a généré des difficultés au niveau de la fédération et du gouvernement néo-zélandais ", avait ensuite regretté Jo Maso, le manager. Avant que dans la soirée, Pierre Camou, le président de la FFR, ne fasse à son tour part de sa consternation : "La FFR est choquée qu'un joueur du XV de France ait menti. La nation néo-zélandaise et le monde du rugby ont pu légitimement se sentir blessés par les déclarations initiales du joueur qui portent également atteinte à l'image du rugby français." Pierre Camou a aussi fait savoir qu'il avait saisi la Commission de discipline de la FFR et sollicité l'ouverture d'une instruction.

Une pléiade d'excuses et de tentatives d'explications qui ne suffisent toutefois pas à atténuer les rancoeurs néo-zélandaises. "Comme tous les Néo-Zélandais, j'ai été très déçu par cet enchaînement d'événements, et je ferai savoir mes inquiétudes à la Fédération française de rugby", a déclaré Steve Tew, directeur général de la NZRU. Celle-ci a d'ailleurs tenu à chaleureusement saluer le travail de la police locale dont l'enquête a écarté une quelconque responsabilité d'individus néo-zélandais grâce à l'existence de caméras de vidéo surveillance qui montrent des images de Mathieu Bastareaud rentrant à l'hôtel non blessé. Preuve que la fédération cherchait à faire la lumière sur cette affaire et espérait d'autres conclusions, elle a précisé qu'elle avait toujours été informée du déroulement de l'enquête.

Pour la police, l'affaire est close

L'incident va-t-il en rester là du côté de la Nouvelle-Zélande ? Rien n'est moins sûr. La maire de Wellington s'est montrée virulente et a déclaré que la jeunesse du joueur n'était pas une justification suffisante. Elle a clairement émis le souhait d'en savoir davantage et de poursuivre l'enquête. Pourtant, Pete Cowan, le chef de la police de la ville, a considéré, de son côté, que l'affaire était désormais close : "Je ne vais pas gaspiller davantage de temps à m'occuper de M. Bastareaud. Il nous a fait perdre énormément d'énergie cette semaine". Avant d'ajouter : "Ce que je peux vous dire, c'est que M. Bastareaud a été vu en train de pénétrer dans l'hôtel non blessé et après nous savons qu'il est entré dans sa chambre 25 minutes plus tard."

Quelle que soit la position que va adopter la Fédération néo-zélandaise pour les suites à éventuellement donner, nuls doutes que ses relations avec son homologue française en ont en tous cas pris un sacré coup.

Rugbyrama

on_the_top a écrit:

Vraiment un petit con ce bastareaud !! Déjà que je pouvais pas me l'empiffrer !! là il a vraiment fait fort: faire style de s'être fait agresser plutôt que d'admettre qu'il est rentré bourrée comme une charette et s'est pris une table sur la tronche. Ça lui arrive de réfléchir de temps en temps ? Il a pris tout le monde pour des buses. Ca lui apprendra à jouer les starlettes !
J'espère que la sanction de la FFR va être exemplaire et très lourde. En tout cas si il est pris dans le squad de la coupe du monde 2011, on connait déjà l'accueil que vont lui réservé les néo-zélandais, ce qui est normal.
N'oublions pas non plus que notre SUA est toujours en procès avec lui.

Bien qu'il soit très costaud, j'appelle cela un "petit" !

val a écrit:

Bleus: Le XV pour l'Australie

Le staff du XV de France vient de dévoiler le XV de départ pour la rencontre face à l'Australie samedi (12h). Beaucoup de changements par rapport à la Nouvelle-Zélande. Beauxis et Yachvili formeront la charnière. Puricelli est titularisé en 8. Papé et Szarzewski sont titulaires. Traille à l'arrière.

Le XV: Traille - Médard, Fritz, Mermoz, Heymans - (o) Beauxis, (m) Yachvili - Ouedraogo, Puricelli, Dusautoir (cap) - Millo-Chluski, Papé - Marconnet, Szarzewski, Barcella.

Remplaçants : choisis jeudi après l'entraînement du capitaine.

Bleus : le banc connu

Les staff australiens et français ont communiqué les compostions d'équipe pour le test de samedi à Sydney. Marc Lièvremont a donc dévoilé la liste des remplaçants français qu'il n'avait toujours pas communiqué. Arias et Guirado apparaissent pour la première fois dans le groupe.

Le XV de France:

Traille - Médard, Fritz, Mermoz, Heymans - (o) Beauxis, (m) Yachvili - Ouedraogo, Puricelli, Dusautoir (cap) - Millo-Chluski, Papé - Marconnet, Szarzewski, Barcella.

Remplaçants: Guirado, Mas, Martin, Chouly, Dupuy, Clerc, Arias

Australie : Mortlock méfiant

Le centre et capitaine de l'Australie, Stirling Mortlock, s'attend à un "test significatif" samedi à Sydney contre le XV de France, et se méfie des Bleus pour leur dernier match de la saison.

"Je pense qu'ils sont plus dangereux justement du fait que c'est le dernier match de leur saison. [...] Ils n'auront rien à perdre et tout à gagner. Ils viennent juste de remporter le Trophée contre la Nouvelle-Zélande. Ils auront des vacances bien méritées après ça, donc ils vont jeter toutes leurs forces dans cette bataille ", a-t-il notamment déclaré.

Vu tout le cirque que font les néos-zélandais , le seul moyen de les calmer c'est que la FFR  sanctionne sévèrement Bastaraud . N'empêche que Bastaraud se prépare une saison compliquée . Quand le Stade Français va se déplacer à Perpignan ,Toulon ,Toulouse ou ailleurs , les quolibets sur les "tables de nuits " vont siffler aux oreilles de Bastaraud .

Quelles sanctions pour Bastareaud ?

Pierre Camou, le président de la FFR, «très en colère» et «choqué» par les derniers développements de l'affaire Bastareaud, ne va bien entendu pas laisser les choses en l'état. Il a demandé la convocation de la comission de discipline de la Fédération afin d'étudier d'éventuelles sanctions. «Etre international signifie montrer de la responsabilité lorsqu'on représente son pays et sa Fédération».

La règle 8 de la charte du joueur de haut niveau prévoit ainsi que «le joueur est tenu de préserver l'image de la FFR, de l'équipe de France.» En cas de non-respect, les sanctions sportives, et financières, peuvent aller du blâme à une radiation peu probable. Il ne fait aucun doute néanmoins que le trois-quarts centre parisien connaisse au minimum une période de non-sélection en équipe nationale.

L'Equipe

grand changement de stratégie commerciale au Stade Français : Guazzini, jamais avare et même prodigue dans ses dépenses, a décidé de devenir fesse-mathieu.

Senior 47 a écrit:

on_the_top a écrit:

Vraiment un petit con ce bastareaud !! Déjà que je pouvais pas me l'empiffrer !! là il a vraiment fait fort: faire style de s'être fait agresser plutôt que d'admettre qu'il est rentré bourrée comme une charette et s'est pris une table sur la tronche. Ça lui arrive de réfléchir de temps en temps ? Il a pris tout le monde pour des buses. Ca lui apprendra à jouer les starlettes !
J'espère que la sanction de la FFR va être exemplaire et très lourde. En tout cas si il est pris dans le squad de la coupe du monde 2011, on connait déjà l'accueil que vont lui réservé les néo-zélandais, ce qui est normal.
N'oublions pas non plus que notre SUA est toujours en procès avec lui.

Bien qu'il soit très costaud, j'appelle cela un "petit" !

en plus il doute de rien, il n'a pas dit qu'un seul type l'avait allumé, non, 4 ou 5, il se la joue grave celui la

C'était un peu trop calme sur le forum, M. Bastareaud vient de réveiller tout le monde

RUGBY TOURNÉE DU XV DE FRANCE, AFFAIRE BASTAREAUD. Il reste beaucoup de zones d'ombre dans le récit du jeune Parisien qui a reconnu avoir menti sur son agression

Le feuilleton n'est pas fini


"Messieurs, nous ne répondrons à aucune question concernant Mathieu Bastareaud, cette affaire est désormais gérée par la Fédération française à Paris. Nous ne parlerons que du match contre l'Australie. »

En accueillant hier matin à Sydney les journalistes venus assister à la conférence de presse de Marc Lièvremont et de Thierry Dusautoir, Lionel Rossigneux, le responsable de la communication de l'équipe de France, a bien tenté de soustraire l'entraîneur des Bleus au feu des interrogations embarrassantes, mais ses efforts ont été vains. Coincé par le motus maladroit imposé par la FFR, Lièvremont, harcelé par les télévisions australiennes, s'est contenté d'indiquer que « les joueurs avaient parlé du mensonge de Mathieu au petit-déjeuner. » L'entraîneur des Bleus, qui a de nouveau présenté ses excuses à la Nouvelle-Zélande et s'est inquiété de l'avenir immédiat du jeune centre du Stade Français, a déridé l'atmosphère en racontant que l'annonce de la mort de Michael Jackson avait permis de changer de sujet de conversation et que seul Émile Ntamack semblait affecté par la disparition du chanteur.

Mais cet aparté n'a pas effacé l'impression de malaise qui traîne autour de cette affaire. Il y a tellement de zones d'ombre dans le récit de Bastareaud, entre les petites phrases glissées « en off » et les sourires crispés, on devine que la deuxième version livrée hier par le joueur pour expliquer son visage tuméfié, celle d'une chute sur sa table de nuit alors qu'il était ivre, n'est probablement pas la bonne. S'est-il battu avec un de ses équipiers ?

D'autres joueurs impliqués ?

Jean-Philippe Hager, le médecin des Bleus, qui a consenti à venir s'expliquer, a répété qu'il avait été réveillé dimanche au petit matin par le joueur qui « était en état de choc, en pleurs. Et qu'il avait cru en voyant son visage, à l'histoire de son agression par des inconnus. » En dehors de Bastareaud, Fulgence Ouedraogo et Louis Picamoles, qui sont apparemment rentrés en même temps que lui à l'hôtel accompagnés de deux jeunes femmes, connaissent sans doute la vérité. Ils ne sont pas encore exprimés mais ils pourront difficilement rester silencieux.

Car en Nouvelle-Zélande, la colère n'est pas retombée. Kerry Prendergast, maire de Wellington, a accusé hier les joueurs et certains membres du staff de « collusion » avec Bastareaud. Dans un communiqué, Steve Tew, directeur de la Fédération néo-zélandaise, s'est dit « scandalisé » par le mensonge du joueur, déclarant qu'il exigerait des explications de la Fédération française. Si Peter Cowan, le chef de la police de Wellington, a indiqué qu'il n'y aurait pas de poursuite contre Bastareaud, il a regretté que ses services aient dû déployer autant d'énergie pour découvrir la vérité. Seul Graham Henry, l'entraîneur des All Blacks, s'est montré un peu plus indulgent, se félicitant que la réputation de son pays ait été restaurée et rappelant que les Néo-Zélandais n'avaient pas toujours eu un « comportement irréprochable » par le passé.

Sd ouest