Equipe de France : Tournée d'été 2009

Bastareaud: nouvelle révélation

Les troisièmes lignes Fulgence Ouedraogo et Louis Picamoles sont les deux joueurs du XV de France qui ont regagné l'hôtel de Wellington en compagnie de deux femmes et de Mathieu Bastareaud.

Les troisièmes lignes Fulgence Ouedraogo et Louis Picamoles sont les deux joueurs du XV de France qui ont regagné l'hôtel de Wellington en compagnie de deux femmes et de Mathieu Bastareaud, qui a reconnu avoir menti concernant une prétendue agression en pleine rue, le 21 juin.

Selon des sources concordantes au sein du XV de France, Ouedraogo et Picamoles sont rentrés en taxi à l'hôtel de Wellington où résidait le XV de France en compagnie de deux femmes, en même temps que Bastareaud, qui est arrivé avec un autre taxi.

Le visage tuméfié, Bastareaud s'était déclaré victime d'une agression en pleine rue perpétrée par quatre ou cinq individus dans la nuit du 20 au 21 juin à Wellington après la défaite (10-14) face aux All Blacks.

Il a reconnu jeudi avoir menti, affirmant avoir "heurté la table de nuit" de sa chambre d'hôtel.

Selon la police de Wellington, Bastareaud a regagné l'hôtel des Français le 21 juin à 5h22 du matin. Il ne serait remonté dans sa chambre que vingt-cinq minutes plus tard.

Rugbyrama

La France menée (MT)

Pour le troisième test de sa tournée, en Australie, l'équipe de France est menée (10-3) à la pause. Les Wallabies ont inscrit le seul essai de la première mi-temps par l'intermédiaire de leur ouvreur Matt Giteau.

La France battue


A Sydney, l'équipe de France s'est inclinée face à l'Australie sur le score de 22 à 6. Les Wallabies ont inscrit le seul essai de la rencontre par l'intermédaire de leur ouvreur, Matt Giteau, qui a d'ailleurs marqué tous les points de son équipe.

L'Australie était supérieure. Pas de jeu de la part des Bleus. Une impression de fatigue et une motivation loin d'être exceptionnelle.
Bon match de Traille, Ouedraogo, Yachvili, Pape, Barcella.

Par contre Beauxis est encore passé à côté du match.

val a écrit:

La France battue


A Sydney, l'équipe de France s'est inclinée face à l'Australie sur le score de 22 à 6. Les Wallabies ont inscrit le seul essai de la rencontre par l'intermédaire de leur ouvreur, Matt Giteau, qui a d'ailleurs marqué tous les points de son équipe.

RUGBY TOURNÉE D'ÉTÉ, AUSTRALIE - FRANCE. Les Bleus, en panne de fraîcheur, ont subi la loi des Wallabies. L'état d'esprit de l'équipe de France durant cette tournée d'été aurait mérité une autre sortie

C'est triste de finir ainsi


À l'image de Julien Arias et de Fulgence Ouedraogo, pris de vitesse par Adam Ashley-Cooper, les Bleus se sont heurtés à une équipe capable d'accélérer brutalement le tempo. (photo afp)
Ils avaient sans doute rêvé d'un autre coup d'éclat, imaginé un autre épilogue à leur périple au bout du monde que cette conclusion sans émotion, au milieu de l'indifférence ennuyée du maigre public australien (43 000 personnes) quittant le Stade Olympique cinq bonnes minutes avant la fin.

Hier soir, les Bleus sont logiquement tombés face à une équipe des Wallabies, plus fraîche, plus forte, mieux organisée et terriblement assommante pour qui ne goûte pas les vertus de son rugby austère et planifié. En revoyant les efforts consentis par les Bleus pour prendre les All Blacks à la gorge à Dunedin, pour faire front à la grande colère néo-zélandaise à Wellington, on se dit que Thierry Dusautoir et ses équipiers méritaient peut-être de partir en vacances avec d'autres souvenirs que cette sortie sans gloire.

On peut penser aussi, comme Marc Lièvremont, que ce troisième test a permis de cerner les limites techniques et tactiques d'un Quinze de France qui a fondé ses deux belles performances en Nouvelle-Zélande sur l'enthousiasme plus que sur la maîtrise.

Le jeu que proposent les Australiens tient de l'ordinateur et de la broyeuse. Pour perturber cette grosse machine, il aurait fallu que les Bleus disposent d'une autre assise sur les fondamentaux - quatre mêlées sanctionnées, trois ballons perdus en touche -, qu'ils puissent amener une autre énergie dans le combat. « Physiquement, ils nous ont concassés, ils ont été meilleurs partout », reconnaît le pilier Fabien Barcella.

Du courage, peu de lucidité

Face aux All Blacks, les Français étaient parvenus à étouffer les enchaînements néo-zélandais grâce à l'agressivité et à la montée rapide de leur défense : ils ont subi hier les coups de boutoir de Mortlock et consorts. « On n'est pas allés les chercher d'entrée », regrette Fulgence Ouedraogo. « Ils ont pris le milieu du terrain et ils ont pu nous mettre en difficulté avec leurs renversements », constate Cédric Heymans. Et cette frilosité défensive s'est retrouvée également en attaque lors de la première période. « Il n'y pas de mystère, ajoute l'ailier toulousain. Pour faire déjouer l'Australie, il faut savoir mettre un peu de folie. »

La charnière Dupuy - Trinh-Duc qui s'était plutôt montrée à son avantage face aux All Blacks, aurait-elle su mieux bonifier les occasions qui s'offrirent aux Français que le duo Yachvili - Beauxis ? La question mérite d'être posée.

Si le Biarrot n'a pas démérité, l'ouvreur du Stade Français a fait vaciller de son exaspérante timidité la petite flamme qui chauffait encore le coeur des Bleus. « On a joué avec beaucoup de courage mais peu de lucidité, peu de tête, estime Dusautoir. On a négocié ce match à l'envers. On avait identifié des zones pour lancer le jeu et on ne l'a pas fait. Ensuite quand, nous avons été menés, nous avons peut-être pris des risques inutiles. »

C'est sûr. Une fois l'écart creusé en leur défaveur, les Bleus ont essayé de mettre du rythme et du désordre dans le sillage des deux « MM », Maxime Mermoz et Maxime Médard. En vain.

Un capitaine heureux

Revient en mémoire cette action à huit temps de jeu, où les Français ont cherché la faille sur toute la largeur, pour un gain de terrain d'un mètre cinquante, et un ballon rendu aux Australiens. « On avait l'impression de taper dans un mur », affirme le centre de Perpignan.

Le mérite des Français aura été d'essayer jusqu'au bout, de s'être arrachés aussi en défense pour stopper les contres des Wallabies. Car le score aurait pu être plus lourd. « Autant, on ne pouvait rien garder de notre défaite humiliante en Angleterre, estime Sylvain Marconnet. Autant là, il y a des choses sur lesquelles construire. »

Au-delà de la déception d'avoir manqué cet ultime rendez-vous, il y a effectivement des enseignements positifs à retenir de cette tournée. C'est le message qu'a transmis Dusautoir à ses équipiers, réunis en cercle autour de lui, après le coup de sifflet final. « Moi j'ai été heureux d'être le capitaine de ce groupe. Il y a un mois qui aurait misé sur notre capacité à pouvoir rivaliser avec les Néo-Zélandais ? » Il y aura désormais une autre attente quand à l'automne, les All Blacks et les Springboks débarqueront sur le sol français.

SO

Pierre de Paris a écrit:

Par contre Beauxis est encore passé à côté du match.

LES JOUEURS FRANÇAIS. Timoré, imprécis, l'ouvreur parisien est passé totalement à côté du sujet

Beauxis, la calamité

Lionel Beauxis a de la chance : il évolue à un poste où il y a peu de concurrence en France. Il est donc probable qu'il se verra de nouveau offrir l'opportunité de porter le maillot bleu. Au vu de sa contre-performance hier soir à Sydney, on aimerait que ce jour arrive le plus tard possible.

Dire que l'ancien Palois a déçu relève de l'euphémisme. C'est d'autant plus regrettable que Marc Lièvremont et Émile Ntamack avaient beaucoup misé sur lui, en sacrifiant François Trinh-Duc, auteur de deux bons matches contre les Néo-Zélandais. Lorsqu'on songe aux commentaires élogieux du coach des arrières français après l'annonce de l'équipe mercredi, évoquant l'immense talent d'un joueur qu'il dirigeait chez les moins de 21 ans, on est consterné par le décalage avec la réalité. Du moins celle du moment.

Même sur ce qui constitue son point fort : son jeu au pied, Beauxis a failli. Deux renvois trop courts facilement captés par le pack australien, un autre tapé directement en touche, un but raté, un drop de 25 mètres face aux poteaux, sans pression, loupé. Cela fait beaucoup. Et ce n'est pas le pire.

Durant les 52 minutes qu'il a passées sur la pelouse du Stade Olympique du Sydney, l'ouvreur parisien n'a jamais fait peser d'incertitude sur la défense australienne, se tenant systématiquement à dix mètres de la ligne d'avantage. On l'a senti timoré les quelques fois où il a été obligé de s'engager au milieu des Wallabies, se débarrassant vite du ballon, commettant même un en-avant (48e) dans sa précipitation.

Cette frilosité, elle s'est ressentie aussi en défense où il n'a jamais donné l'impulsion à sa ligne, comme Trinh-Duc avait su le faire à Dunedin et Wellington. Vraiment dommage, car c'est certain, Beauxis possède un vrai talent. A t-il le mental pour l'exprimer au plus haut niveau ?

L'exemple Dusautoir

Au sein d'une équipe qui avait perdu sa flamme, trois joueurs se sont hissés au-dessus du lot, et ce trio aura brillé lors des trois tests de la tournée.

Capitaine exemplaire, Thierry Dusautoir a une nouvelle fois distribué « des timbres », et ses plaquages, le plus souvent offensifs, ont permis aux Bleus de limiter la casse et d'enrayer les enchaînements bien huilés des Wallabies. Une bonne percée (16e) à son actif malheureusement stoppée par une passe imprécise. à ses côtés, et dans un registre différent, Fulgence Ouedraogo a de nouveau impressionné par sa couverture du terrain, sauvant deux essais (3e, 71e) grâce à ses retours.

Titularisé à l'arrière, Damien Traille n'a pas les qualités de relanceur de Médard mais il s'est montré très sûr sur les balles hautes, et a soulagé les Bleus grâce à la longueur de son jeu au pied, renvoyant notamment deux fois les Australiens à plus de soixante mètres. Passé à l'ouverture après la sortie de Beauxis, il a donné un meilleur tempo aux offensives françaises.

Au sein d'un cinq de devant qui a souffert du rythme imposé par les Wallabies et qui n'est pas parvenu à prendre l'ascendant en mêlée, le talonneur Dimitri Szarzewski s'est montré le plus actif et Rémi Martin a réalisé une rentrée prometteuse en deuxième ligne en remplacement de Romain Millo-Chluski.

Derrière, Maxime Mermoz a encore une fois laissé entrevoir de belles qualités gestuelles et une volonté d'entreprendre sur tous les ballons qu'il eut à négocier. À la mêlée, Dimitri Yachvili qui effectuait son retour chez les Bleus, a eu du mal à donner l'impulsion et a semblé souffrir un peu de son manque de compétition, ratant également un placage sur Turner sur l'essai australien.

En huit, Julien Puricelli a réalisé une première mi-temps correcte, avec à son crédit une jolie brèche (30e) en venant se proposer dans un intervalle, et à son débit, deux pertes de balles au contact.

SO

Il était temps de rapatrier tout ce petit monde...!
Les français n'ont pas existé contre les australiens...faut croire que les esprits sont restés très embrumés depuis Wellington !
Côté individualités, seuls Barcella (vraiment excellent !)et un peu Papé ont tiré leur épingle du jeu !
Dommage que le jeu de ligne (Yachvili aux abonnés absents, Beauxis catastrophique !) soit toujours aussi pauvre...les toulousains et Mermoz méritent mieux !
Les Aussies m'ont fait bonne impression....heureusement pour les frenchies qu'ils n'ont pas écarté qqes ballons supplémentaires vers les extérieurs sur des surnombres intéressants !
...L'automne international (sudafs et blacks !) risque d'être chaud !