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 Top 14 : Phases finales

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Jeu 4 Juin 2009 - 17:45

Clermont est serein


La dernière séance d'entraînement de la semaine, effectuée ce jeudi, a confirmé que l'ASM prépare dans le calme et la sérénité la finale du Top 14.


C'est peut-être la force de l'habitude, puisque les Jaunards disputent leur troisième finale d'affilée, en tout cas l'approche de l'évènement ne semble pas troubler la sérénité du groupe. Ainsi, la dernière vraie séance d'entraînement, qui s'est tenue jeudi matin à huis clos sur un terrain secret de la région parisienne, s'est déroulée avec sérieux mais aussi décontraction. Enfin c'est le site du club qui l'affirme, puisque l'ASM est coupée du monde depuis son arrivée en Ile de France mercredi.

Avant la mise en place au stade de France vendredi, les joueurs ont révisé une dernière fois leurs gammes, avec d'abord une opposition à toucher entre les avants et les trois-quarts puis un travail de défense avant de revoir les lancements de jeu avec opposition. Les avants et les trois-quarts se sont ensuite séparés pour travailler les phases de conquête et le jeu au pied. Après une heure de travail, les joueurs ont eu quartier libre tout l'après-midi.


L'Equipe
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Jeu 4 Juin 2009 - 17:52

Une finale indécise

Le choc entre Perpignan et Clermont s'annonce particulièrement indécis, et la rencontre devrait se jouer sur des détails. Entre deux clubs qui courent après le titre et la gloire, la différence est infime, mais une chose est sûre. L'un d'eux va briser la malédiction.

Pas d'ascendant notable
Il faut remonter à la saison dernière pour voir une des deux équipe l'emporter nettement sur l'autre. En demi-finale de l'édition 2008, Clermont avait récité son rugby face à Perpignan (21-7). Les Auvergnats avaient notamment été impressionnants en défense, étouffant toutes les tentatives catalanes. Au cours de la saison actuelle, rien de tel. Chaque formation l'a emporté sur sa pelouse. Mais à Perpignan, les Clermontois ont longtemps dominé le match avant que les Perpignanais, incroyables de force mentale, ne parviennent à l'emporter sur le fil. Les deux équipes se présenteront donc sur le pré sans avantage psychologique l'une envers l'autre.

Pragmatisme contre fougue

Clermont, c'est du solide. Le jeu de lignes de l'équipe de Vern Cotter ne laisse que très rarement un grain de poussière venir gripper son mécanisme. Le combat au sol est rondement mené et chaque faute adverse est rapidement sanctionnée par un coup de pied de Brock James, ou de Benoît Baby pour les tirs lointains. De plus, Cotter a pris goût au fait de brouiller les cartes en profitant de la polyvalence de ses trois-quarts. L'option Rougerie au centre s'avère souvent payante et Baby peut jouer à tous les postes derrière.

Perpignan, de son côté, utilise plus le travail de sape et s'impose souvent au diesel, en faisant la différence dans le dernier quart d'heure. Mais les Catalans ont une ligne de conduite et ils s'y tiennent, avec notamment une volonté d'entreprendre qu'ils n'ont pas démentie en demi-finale. Equipe la moins sanctionnée du championnat, Perpignan n'offre pas de points et sa détermination semble inaltérable, forgée dans les aléas d'une saison bien compliquée par les blessures aux postes clés.




Le poids de l'événement
Clermont est habitué au finales, les Auvergnats ne parlent que de ça depuis des années. Le club en a déjà disputé neuf et samedi, ce sera la troisième de rang. Si les Jaunards ont bien évidemment le jeu pour être champion, reste à savoir s'ils en ont le mental, leur grande faiblesse supposée au moment de franchir la dernière marche. Quant à Perpignan, son dernier titre remonte à 1955 et sa dernière apparition en finale, à 2004. Il leur faudra aussi évacuer la pression inhérente à un tel match. La clé du sacre se trouve sans doute dans les têtes.


L'Equipe
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Jeu 4 Juin 2009 - 21:10

Mermoz: "Joue le plus juste..."


Des banc des remplaçants, à Toulouse, à la finale du Top 14 avec l'Usap, le jeune Maxime Mermoz, 22 ans, a révélé tout son talent en une saison. Le trois-quarts centre perpignanais a su se rendre indispensable au sein du quinze catalan. Mais ce n'est pas suffisant, seule la victoire face à Clermont en finale pourra lui donner du bonheur.


Maxime, en une saison, vous passez du banc de Toulouse à la finale du Top 14 avec l'Usap, vous avez l'impression d'avoir frappé un grand coup ?
Non ! J'ai juste l'impression d'avoir fait mon boulot: de recevoir un ballon et de le bonifier, de rentrer dans le jeu collectif. J'ai vraiment juste le sentiment d'avoir fait mon boulot. Je suis content à chaque match important des phases régulières d'avoir pu répondre présent en marquant un essai. C'est une récompense personnelle. Mais ce sentiment de bonheur plein, je ne l'aurai qu'après la finale et surtout après avoir gagné ! Je n'envisage pas la défaite.

C'est votre première finale en TOP 14, à votre âge, ce n'est que du bonheur ?
Le bonheur, pour l'instant, je ne l'ai pas ! Sur le moment, à la fin de la demi-finale, oui, je l'ai, mais maintenant, je me concentre. Le bonheur, on l'aura si on gagne. La finale faisait partie des objectifs, ce qu'on gardait en tête à chaque match. Maintenant il faut gagner. Si on ne gagne pas, la saison n'aura pas la même saveur, elle ne sera pas gommée, mais elle ne sera réussie que si on gagne.

"Aucun regrets par rapport à Toulouse..."

Est-ce une forme de revanche par rapport à Toulouse ?
En quelque sorte, mais je préfère regarder devant plutôt que derrière. Je n'ai aucun regret par rapport à ce qui s'est passé. Je suis content d'être dans ma situation, Toulouse a échoué en demi-finale face à Clermont, alors je vais profiter de mon équipe à Perpignan.

Vous n'avez pas l'impression d'avoir franchi un cap ?
A chaque match, j'essaie de faire une analyse et il y a des matchs plus réussis que d'autres. Mais ce sentiment d'avoir franchi un cap, on peut très vite le perdre, redescendre. Cette semaine, j'ai reçu beaucoup de reconnaissance, c'est plaisant, mais c'est surtout une prestation collective. On a tous des styles très différents, mais on est tous performants.

Dan Carter dit que vous êtes le meilleur joueur de l'équipe...
C'est très gentil... c'est flatteur ! Mais il doit dire ça pour me faire plaisir, il nous voit évoluer au quotidien.

Usap-Clermont: pour vous, qui est le favori de cette finale ?
Le favori, c'est Clermont. Nous, on arrive sans savoir quel style de match ça va être. Eux, c'est leur troisième finale consécutive, ils auront plus d'assurance. Le favori, c'est eux, mais de très peu, ça va dépendre des buteurs.

Vous avez joué Clermont il y a peu de temps, comment abordez-vous cette équipe ?
Ils prennent le jeu en main, beaucoup plus que Paris. Paris est dans l'attente et parfois donne des coups d'accélérateur. Clermont a une agressivité plus importante que nous, ils jouent de très bon rucks, qui leur permettent d'avoir la balle. Le rythme et le jeu proposé sont bons. Clermont est en confiance. En plus, ils ont des individualités, comme Brock James, qui peuvent donner des coups de boost. Le jeu va être basé sur le duel, il faudra défendre à deux sur les joueurs. Et en plus, ils sont forts physiquement et rapides !

"Mon porte-bonheur à moi, ma famille/i>"

Comment avez-vous préparé cette semaine ?
On garde une concentration stratégique et tactique, mais il faut pas se prendre la tête non plus et jouer comme on a joué toute la saison. On n'a pas envie de jouer tous les ballons, mais de jouer le plus juste possible.

Et plus personnellement ?
Mon porte-bonheur à moi, c'est avoir ma famille, évacuer les choses et après c'est une préparation privée !

Vous êtes sorti de la demi-finale à cause d'ampoules à vif sous les pieds, ça va mieux ?
Ca guérit doucement... ça fait mal encore. Pour que ça sèche je dois rester en claquettes toute la semaine ! J'avais peur de glisser lors du dernier match alors j'ai mis des crampons de 16 mm au lieu de 13 mm. Pour la finale je vais remettre des crampons une taille en dessous et réparer mes semelles.

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Jeu 4 Juin 2009 - 21:14

Usap-Carter: "Je me sentirai champion..."


Dan Carter vit ses dernières heures dans l'entourage de l'Usap avant de rejoindre la Nouvelle-Zélande mardi prochain. D'ici là, l'ouvreur blessé des Catalans, qui a choisi de poursuivre sa convalescence auprès du groupe sang et or, s'apprête à vivre par procuration sa première finale du Top 14 samedi, au Stade de France, face à Clermont.

Dans une interview accordée au quotidien régional L'Indépendant, le Néo-Zélandais avoue des sentiments très forts à cette occasion: "Si l'Usap gagne, je me sentirai champion... un peu ! Evidemment, ce n'est pas comme si j'avais joué, mais j'ai été tellement bien accueilli ici que je sens que je fais toujours partie de l'équipe. Je serai très fier que Perpignan remporte le titre. Je joue au rugby pour vivre ce genre de grandes occasions. C'est très frustrant de ne pas pouvoir aider l'équipe davantage sur le terrain, mais je reste son premier supporteur."

S'il s'apprête à retrouver la Nouvelle-Zélande, avec laquelle il disputera le Mondial 2011 à domicile, Carter ne cache pas un certain déchirement: "Je ressens tout un mélange d'émotions.

Je veux rejouer avec la Nouvelle-Zélande, mais en même temps, je n'ai pas envie de partir. Je quitte Perpignan avec plein de bons souvenirs, ça va être dur... Cette expérience est une grande partie de ma vie dont je me souviendrai toujours.

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Ven 5 Juin 2009 - 7:30

RUGBY TOP 14 FINALE, CLERMONT. Battu neuf fois en finale, la ville a toujours les yeux de Chimène pour son ASM. Toute une région espère son premier sacre demain à Saint-Denis

La ville qui en a marre de perdre



C'est l'histoire d'une ville qui en marre de perdre. Marre qu'on lui rabâche toujours les mêmes histoires. Marre de cette étiquette de looser qui aurait fini par poser une chape de plomb sur cette agglo de 350 000 habitants passionnée de rugby. À telle enseigne que Vern Cotter, l'entraîneur néo-zélandais de Clermont, s'était publiquement interrogé l'an passé : « Au-delà du club, est-ce que cette ville sait gagner ? ».

Car dans l'imaginaire collectif auvergnat, il est en ces temps de finales une autre amertume qui remonte encore à la surface. Dans les années 70, les « Demoiselles de Clermont » avaient enchanté la France du basket... mais elles avaient perdu cinq finales de coupe d'Europe d'affilée. Une aventure à laquelle avait participé, à l'époque, l'actuelle adjointe aux Sports de la ville, une certaine Christine Dulac. Elle n'est autre que la mère d'Aurélien Rougerie, le capitaine de l'ASM. Son fils a déjà perdu trois finales...

Pourtant, sur ce désert de trophées s'est greffée une étrange alchimie. À Clermont, et au-delà dans toute la région, l'ASM Clermont Auvergne (feu Montferrand) jouit d'une popularité sans borne. Cotter, qui a bourlingué dix ans dans le rugby français, témoigne : « C'est vrai qu'il se passe un truc à part ici avec les supporters. Ils sont très respectueux et d'une fidélité incroyable. Pour moi, c'est unique ». Pierre Mignoni est encore tout retourné quand il évoque ce « Jaunard » qui, l'an passé avant la finale contre Toulouse, avait surgi devant le capot de sa voiture à un feu rouge, pour l'exhorter, la voix remplie de trémolos, de ramener enfin ce Brennus, « pour son père mort sans l'avoir vu place de Jaude ». Les pages « Courrier » du quotidien « La Montagne » se font régulièrement l'écho de ces messages parfois surréalistes qui mêlent des sentiments qu'on associe habituellement à des êtres aimés...

Popol, symbole de fidélité

L'an passé, après une saison régulière exceptionnelle, Clermont pensait enfin toucher son Graal. C'était dit, c'était fait, Clermont allait gagner. Le Stade de France s'était drapé aux deux tiers de jaune et bleu, ils étaient aussi 50 000 en ville devant un écran géant. Mais rien n'y fit, Toulouse était plus fort. Si Cotter, médusé par tant de passion, avait laissé faire et assisté en 2007 au retour triomphal de ses hommes pourtant battus par le Stade Français, il avait sèchement mis son veto l'an passé : « On ne célèbre pas une défaite ».

Pour échapper à cette ferveur mais aussi aux vieux démons qui hantent les discours des supporters, Cotter a retenu la leçon, choisissant de quitter Clermont dès mercredi. « Trop de pression ».

Vendredi dernier, le public aquitain présent lors de la demi-finale face à Toulouse a pu mesurer cet engouement autour de la quinzaine de clubs de supporters. Car si Clermont a remporté le match sur le terrain, il n'y a pas eu photo non plus dans les tribunes de Chaban-Delmas à Bordeaux. Autant dire qu'ils seront encore des dizaines de milliers à faire le pèlerinage vers Saint-Denis demain. En espérant que cette dixième finale de championnat soit enfin la bonne...

Parmi eux, il y aura forcément « Popol ». À bientôt 80 ans, il a assisté à huit des neuf finales perdues. « Je n'ai raté que celle de 1936 ! ». Titulaire de la carte d'abonné n° 1 du club (1948), cet ancien chef d'entreprise a été fidèle à quasiment tous les matches au Michelin. « Il n'y a que durant mes dix-huit mois de service militaire en Allemagne que j'en ai ratés. C'était loin et je n'ai eux que deux permissions ». Mais à chaque fois, il est allé au stade...

L'an passé, ébranlé par ce énième revers, « Popol » avait quitté l'enceinte dionysienne porté par ses amis. Cette fois, même en chaise roulante, il ira à Paris, son rêve à portée de main : « À mon âge, je suis près de la sortie. Il ne faut plus qu'ils traînent. J'aimerais tellement voir enfin ce Brennus à Clermont... »

SO
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Ven 5 Juin 2009 - 7:38

Nalaga, la force tranquille


Incertain en raison d'une inflammation du genou gauche, Napolioni Nalaga l'affirme: l'ailier fidjien, aux 38 essais inscrits en deux saisons, sera bien présent samedi, sur la pelouse du Stade de France, pour y disputer à 23 ans sa deuxième finale du Top 14 face à l'Usap. Un bon souvenir pour "Naps" qui, l'an passé, en demi-finales, avait inscrit un doublé aux Catalans et rêve d'inscrire un essai dans le cadre d'une finale.


Un an a passé et les progrès sont évidents. Napolioni Nalaga n'en finit plus d'affoler les compteurs en tant qu'incontestable meilleur marqueur d'essais du championnat. Déjà lauréat de ce titre la saison passée avec 18 réalisations à son actif (en quinze rencontres disputées), l'ailier phénomène de l'ASM Clermont Auvergne demeure plus que jamais incontournable dans la galaxie des Jaunards puisque Nalaga a non seulement confirmé ces débuts tonitruants dans le Top 14, mais le Fidjien a fait mieux encore en établissant un nouveau record d'efficacité en saison régulière en passant déjà à... vingt reprises la ligne adverse.

Des progrès, "Naps", comme on a pris l'habitude de le surnommer à Clermont, en a réalisés, preuve de son intégration toujours plus poussée, aussi dans la langue de Molière qu'il est encore bien loin de maîtriser. Et s'il fait naître un sourire chez ses interlocuteurs lorsqu'il évoque son geste technique préféré, le Raffou, dont il raffole et qu'il plante comme personne au visage des défenseurs qui tentent tant bien que mal de lui faire face, il ajoute désormais la parole au geste en match en décochant un chambreur: "Dégage !" Une anecdote, révélée dans un récent documentaire diffusé sur Canal+, intitulé Tombé du ciel, qui fait bien rire le gentil géant de Clermont, aussi paisible en dehors du terrain qu'il est dévastateur sur le pré. C'est à peine si cette inflammation du genou gauche, réveillée face à Toulouse en demi-finale, qui laisse planer un léger doute sur sa participation à sa deuxième finale du championnat consécutive samedi face à l'Usap, semble le perturber. Lui l'affirme: il foulera bel et bien la pelouse du Stade de France à 20h45 au coup d'envoi de cette affiche inédite. Une confiance qui rassure son entourage à Clermont, où l'on a fait l'expérience de cette capacité hors normes à récupérer, comme ce fut déjà le cas en 2007, lors de son opération de ce même genou...

Nalaga: "Beaucoup donner avant de recevoir..."

Il est comme ça Nalaga. Serein, confiant, habité par la foi aussi, lui qui continue de conclure chacune de ses actions décisives par le même doigt toujours tendu vers le ciel pour mieux remercier Dieu de lui avoir donner la force de terroriser une fois de plus ses adversaires directs. "Je peux tout faire grâce à Dieu et à la force qu'il me donne." Des défenseurs qui ne savent plus comment gérer cette force de la nature. Au plaquage, on tente de cibler ses jambes, conscient que ses coups de battoire assénés de la paume de la main droite, sur le conseil de son père, qui fut international fidjien avant lui dans les années 80, qui n comte à ce jour qu'une sélection, sont le plus souvent fatals. Sans grande certitudes... L'individualité Nalaga reste un problème insoluble à ce jour dans le championnat de France.

Une réputation qui a dépassé les frontières de l'Hexagone pour se répandre aux quatre coins de l'Europe, à l'occasion notamment de la nouvelle campagne européenne des Clermontois, et de la planète rugby dans son ensemble pour aller jusqu'à combler les Fidji et ses compatriotes tout heureux d'apprendre les exploits de la nouvelle star. Une trajectoire, qui avant de croiser celle de l'ASM et de l'Auvergne en 2006, à l'occasion du Mondial des moins de 21 ans, est passée par la Nouvelle-Zélande et l'Australie. Mais c'est bien à l'ombre des tribunes de Marcel-Michelin que Nalaga, véritable diamant brut, a redoublé d'efforts pour mettre son talent pur au service de Clermont. "C'est quelqu'un qui sait où il veut aller", souligne Jean-Marc Lhermet, le vice-président du club, en charge du secteur sportif, spectateur privilégié de l'éclosion et surtout du travail accompli par son joueur. Ce gros dormeur, à la bonhomie presque enfantine, cache un bourreau de travail. "Malgré son air nonchalant, il sait ce qu'il faut faire pour réussir. (...) Il sait qu'il faut souffrir, il sait qu'il faut être rigoureux pour atteindre ce plaisir. Il ne met pas le plaisir avant tout et quand il vient à l'entraînement, il ne vient pas là pour s'amuser."

L'intéressé n'ignore pas l'image que certains de ses compatriotes, quelque peu dilettante, à l'instar du Rupeni Caucaunibuca, première époque, à Agen, ont contribué à construire dans cet hémisphère: "Je connais des Fidjiens qui ne veulent pas travailler. Mais pour moi, il faut travailler et beaucoup donner avant de recevoir." Et samedi, Nalaga, qui n'a pas marqué en demi-finales, mais fut un danger permanent pour les Toulousains, entend bien donner beaucoup en finale face à cette Usap, synonyme de doublé l'an passé en demi-finales au Vélodrome (21-7). Réduit au silence par les Toulousains une semaine plus tard en finale, le Fidjien guette dès lors son premier essai dans le cadre d'une finale au Stade de France. Où l'on prêtera l'oreille pour distinguer ce fameux "Dégage !" de l'enfant de Sigatoka...

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Ven 5 Juin 2009 - 9:58

Mignoni : "Pas des loosers"


Pierre Mignoni jouera son dernier match avec Clermont samedi en finale du Top 14 contre Perpignan. Le demi de mêlée veut finir en beauté son histoire avec le club auvergnat. Même si l'ASMCA reste sur trois finales perdues, le joueur assure que son équipe est capable d'aller au bout cette fois.

Vous allez quitter Clermont après la finale. Que représente ce match à titre individuel ?

Pierre MIGNONI : Ce sera la fin de six années bien remplies à Clermont. C'est ici que j'ai connu mon plus beau rugby, que ce soit sur le plan du jeu ou humainement. J'ai donc envie de terminer cette aventure sur quelque chose de fort. Pour moi, ce sera la dernière opportunité de remporter un titre avec ce club et je suis déjà content d'avoir cette occasion. J'aurais été très frustré si nous avions été éliminés en demi-finale.

Le résultat de la finale changera-t-il le souvenir que vous garderez de ce club ?

P. M. : De Clermont, il me restera avant tout en mémoire un ensemble de moments. Mais le résultat de samedi changera évidemment l'image que j'aurai de cette aventure. C'est pourquoi j'ai véritablement l'esprit braqué sur cette finale. Ce sera la concrétisation d'une belle histoire commune. Et j'ai vraiment envie de finir toute cette histoire en beauté.

Vous avez perdu les deux dernières finales de championnat et au-delà, le club a déjà échoué neuf fois sur la dernière marche. Sentez-vous le poids de ces échecs sur vos épaules ?

P. M. : Il ne faut pas se poser 10 000 questions mais au contraire se servir du passé pour avancer, pour grandir sans trop s'y arrêter. Nous avons appris de nos erreurs et ne voulons pas les commettre à nouveau. Nous sentons qu'il y a une énorme attente au niveau de la ville, de la région mais aussi de notre part. Nous voulons montrer que nous ne sommes pas des loosers. On nous décrit comme cela à cause des finales perdues mais nous avons à coeur de montrer un autre visage. Après, évidemment, si cela ne se passe pas bien une nouvelle fois, nous passerons encore pour des cons. J'espère surtout que nous n'aurons pas de regrets après le match, quelle que soit son issue. Si c'est le cas, c'est que nous aurons tout fait pour gagner. L'an dernier, nous avions eu beaucoup de regrets et cela avait été difficile à avaler.

Justement, qu'est-ce qui a changé à Clermont par rapport à l'an passé ?

P. M. : Nous avons plus de possibilités et d'options de jeu différentes. Le groupe semble plus complet mais nous verrons samedi si nous avons grandi. Nous avons les clés et personne ne peut les avoir pour nous.

Nous avons aussi l'impression que votre équipe a évolué sur le plan mental...

P. M. : Contre Toulouse, il s'est passé quelque chose et nous avons trouvé ces fameuses clés en nous. De toute façon, dans le sport, c'est toujours la même chose. Quand tu es pris sur la volonté, tu ne peux pas gagner alors que quand c'est toi qui es présent, tu as quatre chances sur cinq de l'emporter. C'est ce qui fait toute la différence. J'ai senti dans la semaine précédant la demie, avant le match et durant les cinq premières minutes que nous y étions. A partir de là, c'est plus facile.

Avez-vous l'impression que vous trouverez encore ces mêmes ressources samedi ?

P. M. : On ne peut pas dire que ce sera encore la cas, ce serait prétentieux. Mais je le répète, nous avons les clés. Il se passe quelque chose qui vient de l'intérieur du groupe. Disons qu'avant cette finale, nous sommes confiants mais que gardons les craintes qu'engendre un match de haut niveau.

Votre compère de la charnière depuis trois ans, Brock James, a encore réalisé un grand match contre Toulouse. Qu'est-ce qui fait la force de votre association ?

P. M. : Jouer avec Brock James, c'est facile. C'est un joueur calme, posé et tranquille, comme en dehors du terrain. Nous essayons de beaucoup communiquer tous les deux pendant les matchs et quand nous ne le faisons pas bien, toute notre équipe est pénalisée.

Que pensez-vous de l'Usap ?

P. M. : Perpignan n'a pas volé sa place en finale et a dominé sa demie. Elle a notamment été nettement supérieure au Stade français dans l'engagement. C'est une belle équipe, complète qui a les moyens de trouver des solutions dans tous les compartiments du jeu.

Quel est son point faible ?

P. M. : Disons qu'elle en a, comme toutes les formations... (sourire)

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Ven 5 Juin 2009 - 15:25

Les duels de la finale


Gros plan sur les cinq duels individuels entre Auvergnats et Catalans qui pèseront lourd samedi soir sur l'issue de la finale 2009 du Top 14. Devant, le choc des piliers internationaux entre Nicolas Mas et Thomas Domingo est attendu. Celui des demis de mêlée, opposant Durand à Mignoni, aussi.

NICOLAS MAS - THOMAS DOMINGO

Blessé aux adducteurs lors du dernier Tournoi des 6 Nations, Nicolas Mas est revenu à son meilleur niveau. Ce retour a mis un peu de temps (l'image de cette mêlée lors d'un match contre Biarritz à Aguilera où il "explose" a été particulièrement marquante) mais le Catalan est de nouveau "ce qui se fait de mieux à droite en France" comme le rappelle le talonneur Olivier Diomandé interrogé sur la conquête catalane. A 29 ans, l'international est plus qu'un pilier pour l'Usap, c'est son capitaine et son guide. Face à son expérience, la jeunesse de Thomas Domingo pourrait être handicapante pour Clermont. Certains attendaient d'ailleurs la titularisation de Laurent Emmanuelli. Mais le jeune international (3 sélections) a prouvé en demi-finale qu'il avait du répondant, réduisant au silence l'impressionnant Toulousain Benoît Lecouls. "Domingo a su réduire l'espace entre lui et le pilier droit toulousain. C'est la clé du match", déclarait, satisfait, le coach néo-zélandais après la rencontre.

OLIVIER OLIBEAU - THIBAULT PRIVAT

Ce combat de deuxième ligne sera sans aucun doute au premier plan au Stade de France. Bien qu'il ait manqué celles de l'an dernier en raison d'une blessure aux ischio-jambiers, Olivier Olibeau a l'expérience des matchs de phases finales. A 32 ans, il possède déjà deux titres de champion de France acquis avec le BO en 2005 et en 2006. Combattant, doué techniquement, il a pris une nouvelle dimension en devenant, en sus d'un moteur, un leader du collectif catalan depuis son retour à l'Usap voilà trois ans. Face à lui, un guerrier au moins aussi opiniâtre que lui. Thibault Privat fait partie de ces joueurs intraitables dans le jeu au sol et à la dimension physique impressionnante. L'arrivée de Vern Cotter lui a permis de se discipliner et la concurrence avec Jacquet l'a relancé. Comme son homologue perpignanais, son expérience des phases finales sera un atout indéniable pour l'ASMCA.

DAMIEN CHOULY - JULIEN BONNAIRE

Ils s'envoleront tous les deux pour la Nouvelle-Zélande après cette finale. Mais avant d'être équipiers sous le maillot bleu, Damien Chouly et Julien Bonnaire sont appelés à s'affronter samedi soir au Stade de France. Les deux numéros huit joueront nu rôle d'autant plus important que l'un et l'autre sont régulièrement sollicités par leur alignement. La performance de Chouly dans ce secteur du jeu a pesé lourd en demi-finale face au Stade français. Attendu comme le futur troisième ligne centre du XV de France, l'ancien Briviste veut prouver qu'il ne s'est pas trompé en choisissant l'Usap il y a deux ans, alors qu'il était très courtisé. En face, Julien Bonnaire possède évidemment une expérience nettement supérieure à celle de son jeune vis-à-vis. Quand il a signé à Clermont après la dernière Coupe du monde, c'était pour assouvir ses ambitions de titre, que Bourgoin ne pouvait plus lui offrir. A 30 ans, il a assez attendu.

NICOLAS DURAND - PIERRE MIGNONI

Deux hommes clés de leur équipe, deux vrais leaders. Deux neuf filous, aussi. Pour l'un comme pour l'autre, c'est le match d'une vie. Pour Mignoni, le rendez-vous est forcément particulier. Samedi soir, au coup de sifflet final, sa carrière clermontoise sera terminée puisqu'il portera les couleurs de Toulon à la reprise. On imagine la tristesse qui serait la sienne s'il devait quitter l'Auvergne sur une troisième finale perdue en trois ans. Il l'a dit, une finale se joue sur l'envie. Personne ne l'a plus que lui. Nicolas Durand est plus jeune. De cinq ans. Mais il partage avec Mignoni un désir de reconnaissance. Il n'a pas été épargné par les critiques et, dans la hiérarchie des demis de mêlée français, aux yeux de beaucoup, ce Toulousain de naissance n'est que dans le deuxième wagon. Il reste pourtant sur deux saisons de très haute volée. Un Bouclier le ferait peut-être changer de dimension et gommerait son image de chien fou, vaillant mais trop souvent désordonné.

MAXIME MERMOZ - AURELIEN ROUGERIE

Certes, ils ne sont pas directement opposés puisque Aurélien Rougerie aura face à lui David Marty dans la ligne d'attaque, Maxime Mermoz faisant face à Gonzalo Canale. Mais ils seront deux joueurs majeurs de cette finale. On ne présente plus Aurélien Rougerie. Plus que tout autre, il incarne l'ASM. On se souvient de l'image poignante du capitaine clermontois, en larmes, à l'issue de la finale 2008 perdue contre Toulouse. Ce titre, il le mérite. Mais un titre ne se mérite pas, il se gagne. Alors Rougerie veut aller le chercher. Ces dernières semaines, Vern Cotter l'a replacé au centre. Un choix tout sauf anodin de la part du technicien néo-zélandais, qui a fait de l'axe du terrain la clé de son attaque. Le rôle de Maxime Mermoz sera tout aussi capital. Et lui aussi nourrit une forme de revanche personnelle. Barré à Toulouse, il a explosé cette saison à Perpignan et plus encore depuis le début du printemps. Etincelant en demi-finale, Mermoz est un playmaker, capable de faire basculer un match sur un coup d'éclat. Pour Clermont, il sera indispensable de le contrôler.


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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Ven 5 Juin 2009 - 17:17

Les équipes pas dévoilées


A un peu plus de 24 heures du coup d'envoi de la finale, les entraîneurs de Clermont et Perpignan devaient enfin donner les compositions d'équipe, sur demande de la LNR. Mais Vern Cotter et Jacques Brunel, d'un commun accord, ont décidé de ne pas donner leurs titulaires, mais juste le groupe de 23.

Nalaga incertain

Les deux coaches ont choisi de ne rien changer, et de s'appuyer sur les mêmes groupes que lors des demi-finales. Vern Cotter a quand même annoncé la présence d'un 24e homme, le Sud-africain Brent Russell, pour pallier éventuellement forfait de Napolioni Nalaga. L'ailier fidjien, blessé au genou contre Toulouse, demeure incertain selon les propos du coach néo-zélandais. Une décision sera prise samedi peu avant la rencontre quant à sa participation à la finale. Mais l'optimisme reste de mise, puisque le meilleur marqueur d'essais de la saison s'est entraîné jeudi et vendredi avec ses coéquipiers.

A Perpignan, Henry Tuilagi, pressenti pour intégrer le groupe, n'a finalement pas été retenu, et Jacques Brunel a donc reconduit les 23 qui ont battu le Stade Français. L'entraîneur catalan a aussi précisé: je ne crois pas qu'il y aura beaucoup de surprise dans la composition des équipes. Ce qui induit qu'il devrait aligner le même XV de départ. Alors pourquoi ne pas l'annoncer? Si Vern Cotter ne le donne, je ne le donne pas, a répondu l'ancien entraîneur du XV de France, un sourire en coin. L'intox continue, donc, et la composition des équipes ne sera dévoilée que samedi, au minimum une heure avant le coup d'envoi

L'Equipe




Le groupe clermontois.

Avants : Cabello, Zirakashvili, Domingo, Scelzo, M. Ledesma, Emmanuelli, Audebert, Vermeulen, Bonnaire, Privat, Jacquet, Pierre, Cudmore

Arrières : James, Mignoni, Russell, J. Senio, Garcia, Baï, Floch, Rougerie (cap), Baby, Canale, Nalaga



Le groupe perpignanais.

Avants : Freshwater, Pulu, Mas (cap), Bozzi, Guirado, Tincu, Alvarez-Kairelis, Olibeau, Vilaceca, Britz, Chouly, Le Corvec, Perez

Arrières : Durand, Mélé, Hume, Grandclaude, Mermoz, Marty, Candelon, Sid, Burger, Porical
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Sam 6 Juin 2009 - 9:37

RUGBY TOP 14 FINALE, PERPIGNAN - CLERMONT. Finalistes pour la dixième fois, les Clermontois rêvent d'un premier titre que les Perpignanais attendent depuis 54 ans. Leur face-à-face ce soir promet un bel embrasement

Ce soir ou peut-être jamais


La fatalité, la malédiction, sont des concepts qui devraient être étrangers au sport de haut niveau, à tous ceux qui se livrent à ces exercices d'exorcisme permanent du passé pour s'immerger dans l'immédiat. Et pourtant, à l'heure de prendre la mesure du dernier acte de ce championnat qui, pour la première fois depuis 1993 ne consacrera ni Toulouse, ni le Stade Français, ni Biarritz, il est impossible de ne pas évoquer ce qui constitue la légende de Clermont : ces neuf finales perdues qui font du club auvergnat un cas unique dans la catégorie « loser », à l'échelle planétaire.

Difficile aussi d'occulter tout ce que Perpignan a pu nourrir depuis 1955, année de son sixième et dernier titre, de rêves déçus. On sourit souvent des déboires auvergnats mais les Catalans ont connu l'amertume des défaites en finale du championnat. Huit fois, ce n'est pas rien, d'autant que leurs deux dernières visites à Saint-Denis se soldèrent par deux punitions majuscules face au Stade Français (34-7 en 1998, 38-20 en 2004).

La rugosité auvergnate

C'est donc un drôle de cortège qui s'avance ce soir vers le Stade de France, un torrent de ferveur, d'attente et de frustrations mélangées qu'accompagneront des milliers de drapeaux jaune et bleu et sang et or. On espère ce rendez-vous joyeux, festif, même si un peu après 22 h 30, le bonheur des uns n'aura d'égal que la détresse des autres.

Que les Clermontois retrouvent l'arène de Saint-Denis pour la troisième fois consécutivement n'est pas une surprise. S'il leur a fallu du temps pour évacuer le souvenir de leurs échecs précédents, les Auvergnats ont impressionné par la qualité et la variété de leur rugby.

Le Clermont de 2007 avait du clinquant mais il manquait de fond et de malice et le Stade Français avait cruellement exploité ses rares moments d'égarement (23-18). Celui de 2008, enfermé dans des schémas stéréotypés, avait révélé des faiblesses rédhibitoires en conquête face aux Toulousains (26-20). La formation qui a pris sa revanche sur les hommes de Guy Novès à Bordeaux, présente peu de failles. Elle a surpris par son pragmatisme et sa rugosité. Que le phénoménal Napolioni Nalaga, meilleur marqueur d'essais du championnat, ait été muselé par les Toulousains sans que le rendement des Clermontois soit affecté, témoigne de la richesse de leur arsenal.

« Nous avons appris que les matches couperets ne se gagnent pas qu'avec du beau jeu », assure le talonneur argentin Mario Ledesma. La maturité de Clermont, c'est celle que dégage la charnière Pierre Mignoni-Brock James. L'Australien, meilleur réalisateur du Top 14, donnant le sentiment de maîtriser toute la palette du jeu d'ouvreur avec facilité.

Si l'on s'attarde ainsi sur le n°10 de Clermont, c'est qu'il aurait pu avoir face à lui un autre prodige du poste, en la personne de Dan Carter. Victime d'une rupture partielle du tendon d'Achille fin janvier, l'ouvreur des All Blacks sera ce soir dans les tribunes. Repartira-t-il mardi en Nouvelle-Zélande avec un titre de champion de France ? Il est difficile d'évaluer sa contribution à l'épanouissement de l'Usap. Mais ses cinq matches auront permis aux Catalans d'enclencher une dynamique positive et de prendre conscience de leur potentiel.

Les ardeurs catalanes

Les carnets de route de Perpignan, premier de la phase régulière, livrent quelques caractéristiques parlantes : l'Usap a inscrit 18 de ses 63 essais dans les dix dernières minutes. Elle a été aussi contrainte d'utiliser huit ouvreurs pour finalement titulariser un centre, Gavin Hume, en n°10. En résumé, cette équipe-là n'est pas un produit fini mais elle possède cette solidarité et ce grain de folie qui font basculer les rencontres.

La furieuse allégresse avec laquelle Maxime Mermoz et ses comparses ont fait chuter les Parisiens à Lyon interpelle. Leur relative fébrilité aussi. Les deux situent les forces et les limites de Perpignan. Souvent fragile dans la conquête, l'Usap se laisse parfois rattraper par son indiscipline. Mais peut-elle se permettre de tempérer ses ardeurs face à la puissance clermontoise ? Entre le « trop » et le « pas assez », une finale se joue sur le fil du rasoir, en se souvenant aussi que « la fatalité triomphe dès que l'on croit en elle. »

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Sam 6 Juin 2009 - 9:39

Jean-Pierre Matheu arbitrera la finale du Top 14

Il arbitrera sa première finale de championnat de France.



La fierté de Jean-Pierre Matheu de diriger «LA» finale est au moins aussi grande chez Jean, le père, lui-même ancien referee de première division, qui a inoculé le virus et qui, hier, aurait prié à Lourdes. Toute la famille Matheu sera demain à Saint-Denis dont Bruno, le frère de Jean-Pierre, directeur général adjoint d'Air-France qui a passé, lui aussi, une semaine sous haute tension.

Jean-Pierre, lui, s'est isolé plus que d'habitude mais c'est la semaine dernière qu'il était le plus inquiet, les jours suivant sa désignation: « Plus il approche, plus je me dis que ce sera un match comme les autres, veut-il se persuader. En tout cas, je savoure ce privilège dont j'aurai tout à fait conscience ce soir, quand je vais retrouver tous les grands de la corporation à la réception des arbitres de finale».

Un lundi au soleil
La grande nouvelle est tombée l'autre lundi, la veille du décès de Charles Durand, le Tarnais aux trois finales et président de la CCA. J.-P. Matheu a trouvé le message de René Hourquet sur sa boîte vocale, au retour de Stockholm où il dirigeait un match féminin.

Jusqu'à ce lundi au soleil, Jean-Pierre Matheu n'avait pas de quoi fredonner la ballade des gens heureux. Amené à quitter son cher Béarn pour raisons professionnelles, il s'est établi à Pujaudran (32) en 2001. Contrôleur de gestion d'une coopérative semencière paloise établie à Mondonville (31), il est ensuite devenu responsable administratif et financier d'une société de pâtisserie industrielle surgelée avant de se retrouver pendant deux ans... au chômage. Il a cependant réussi à racheter à Toulouse, en 2005, une société de papeterie et fournitures de bureau dont il est le gérant. Mais en 2006, début septembre, il était victime d'une fracture du péroné à Toulon; de nouveau opérationnel en janvier, il était stoppé par une mononucléose.

Déjà, comme joueur, il avait terminé sa carrière, en 1994, sur une fracture des apophyses, à cause d'un coup de pied... d'un partenaire. Il était venu tard au rugby, ayant pratiqué auparavant le basket, le tennis (classé 15/2) et le volley.

Dès le mondial 87
J.-P. Matheu a longtemps arbitré le samedi en jouant le dimanche, ce qui l'empêchait d'être classé conformément aux directives de... son DRA de père. Ce dernier l'avait convaincu de passer, en 1987, un concours du jeune arbitre magnifiquement doté puisque les six premiers étaient invités aux deux demi-finales et aux deux finales de la première Coupe du Monde: pour Jean-Pierre, classé 3e, ce fut, dans tous les sens du terme, le début de l'aventure.

La passion, qui l'habite seulement depuis qu'il fréquente l'élite, lui a permis de surmonter les coups durs: « Quand on est amateur -la question de passer pro ne m'a jamais été posée - on ne peut arbitrer au plus haut niveau si l'on n'est pas passionné. Car il est nécessaire de revoir ses propres matches, de regarder les autres, de suivre l'évolution du jeu et de recueillir des avis. Si l'on n'est pas passionné, on ne peut supporter les débordements, de plus en plus nombreux, au sujet des arbitres».

L'amertume avait disparu quand il a évoqué, enfin, «sa» finale: «Le champion aura du jaune sur le maillot et j'espère que, dès dimanche, on ne se souviendra plus de l'arbitre».


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La consécration à 42 ans
-Né le 19 juillet 1967 à Pau.
-1,92 m, 85 kg.
- Troisième ligne de Coarraze-Nay de 1986 à 1994, avec un intermède d'une saison à Arudy.
-Arbitre en 3e division en 1994, en 2e en 1995, en groupe B en 1996, en groupe A1 en 1998 (alors qu'il était classé en A2).
- A dirigé la demi-finale 2006 Biarritz-Perpignan à Montpellier.
-Juge de touche à la finale 2007 Stade-Français-Clermont.

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Sam 6 Juin 2009 - 9:43

La finale en chiffres


Brock James peut-il dépasser la barre des 1000 points avec Clermont? Combien d'internationaux rejoindront les Bleus dès dimanche et l'Usap est-elle une équipe prolifique en finale? Pour tout savoir de la 108e finale du championnat de France entre Clermont et Perpignan, voici les chiffres clé.

. 0 - Jean-Pierre Matheu n'a jamais dirigé une finale de Top 14. Le Béarnais d'Armagnac-Bigorre, âgé de 41 ans, n'est en revanche pas complètement inexpérimenté en matière de phase finale. Il avait arbitré la demi-finale entre Biarritz-Perpignan à Montpellier en 2006 et était juge de touche pour la finale Stade français-Clermont en 2007.

. 1 - Sur les 23 joueurs retenus par Jacques Brunel dans le groupe appelé à disputer la finale, un seul a déjà goûté la saveur si spéciale du titre suprême. Il s'agit d'Olivier Olibeau, vainqueur du Bouclier de Brennus en 2006 avec le Biarritz Olympique, face au Stade toulousain. Olibeau avait été titularisé en deuxième ligne aux côtés de Jérôme Thion. Maxime Mermoz était dans l'effectif toulousain la saison dernière, mais le jeune trois-quarts centre n'avait pas été retenu par Guy Novès lors des phases finales.

. 3 - S'il y a bien un joueur qui incarne la tradition catalane au plus haut niveau, c'est Jérôme Porical. Il y aura désormais trois générations de Porical ayant disputé une finale du Championnat de France. Paul Porical a joué deux finales, dont un titre, en 1938, obtenu face à Biarritz. Gérald, le papa de Jérôme, a joué et perdu la finale 1977 contre le grand Béziers. Trois générations, trois arrières, une famille, un destin. S'appeler Porical, quand on porte les couleurs sans et or de l'Usap, c'est aussi porter une histoire.

. 3 - Si l'affiche est inédite en finale, elle l'est aussi tout simplement... en phase finale. Clermont et Perpignan s'affronteront ce soir pour la troisième fois seulement de l'histoire dans une rencontre à élimination directe. L'ASM a remporté les deux premières. La demi-finale de l'an dernier (21-7) est la plus récente, l'autre remonte à 1976 avec un succès 18-3 des Jaunards, en huitième de finale du groupe A.

. 7 - Le nombre de joueurs présents samedi au Stade de France qui s'envoleront le lendemain pour rejoindre l'équipe de France en Nouvelle-Zélande. Les Clermontois Aurélien Rougerie, Thomas Domingo et Julien Bonnaire ainsi que les Perpignanais Nicolas Mas, Guilhem Guirado, Damien Chouly et Maxime Mermoz devront donc vite passer à autre chose. Les dirigeants de l'ASM auraient demandé à l'encadrement du XV de France un éventuel report de 24 h du départ en tournée des trois Clermontois en cas de succès samedi, afin de leur permettre de participer aux festivités, dimanche. Une requête rejetée par Marc Lièvremont et son staff.

. 7,3 - C'est la moyenne de points marqués par Perpignan lors de ses 14 finales de championnat de France. Moyenne à pondérer puisque, depuis 1914, les barèmes de points ont évidemment évolué. Il faudra cependant noter que l'Usap est resté fanny lors de quatre de ses 14 finales (1924, 26, 35, 39), qu'elle avait marqué 11 points lors de son dernier sacre (1955) et qu'elle a établit son "meilleure score" avec 20 points en 1944 (champion face à Bayonne) et en 2004 (défaite devant Paris).

. 9 - On l'a assez écrit et répété, Clermont est le maudit du rugby français. L'ASMCA détient le record du nombre de finales perdues (1936, 1937, 1970, 1978, 1994, 1999, 2001, 2007, 2008). Ses plus courtes défaites l'ont été contre Narbonne (6-3 en 1936) et La Voulte (3-0, en 1970), la plus large en 1978 devant Béziers (31-9). Le club auvergnat est le chef de file - et assez largement - de ceux qu'on nomme les trois maudits (jamais titrés) avec l'US Dax, battu cinq fois en finale (1956, 1961, 1963, 1966, 1973) et le CA Brive, quatre fois (1965, 1972, 1975, 1996).

. 16 - Peu importe le vainqueur, la finale de samedi marquera la fin d'une époque. Les 15 derniers titres de champions de France ont en effet été trustés par seulement trois clubs: Toulouse (7 titres), le Stade français (5) et Biarritz (3). Il faut remonter à 1993 pour trouver trace d'un titre obtenu par club qui n'appartienne pas à ce trio. Cette année-là, le Castres Olympique s'était imposé en finale face à Grenoble.

. 27 - Si Clermont l'emporte, l'ASMCA deviendra le 27e club à être sacré champion de France. Le 26e club à avoir décroché le Bouclier de Brennus était La Voulte, en 1970. Les Ardéchois avaient battu... Clermont en finale. Depuis 1970, aucun nouveau champion n'est venu garnir le palmarès.

. 38 - Cette finale sera la 38e rencontre entre les deux formations. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le bilan est équilibré. Clermont s'est imposé à 19 reprises et Perpignan, 18. La plus large victoire des Jaunards date de 2001 (42-16), celle des Catalans de 2004 (43-10). Deux affrontements se partagent le titre de match le plus "prolifique" avec 59 points inscrits. Un 34-25 pour l'Usap en 2005 et un 45-14 pour Clermont en 2001.

. 110 - Clermont et Perpignan vont se disputer le 110e Bouclier de Brennus ce soir à l'occasion de la... 108e finale du championnat de France. La différence a une explication. Par deux fois, en 1897 et 1898, le Bouclier fut remporté à l'issue d'une poule finale. C'est le Stade Français Paris qui l'a remporté ces années-là.

. 994 - Depuis son arrivée à Clermont en 2006, Brock James a déjà inscrit 994 points en Championnat de France sous le maillot jaune et bleu. S'il marqué six points samedi soir, il atteindra donc la barre des 1000 points, un total phénoménal en seulement trois ans. L'Australien a été sacré meilleur réalisateur du Top 14 ces trois dernières années. Cette saison, au coeur de l'hiver, le demi d'ouverture de l'ASM a établi un nouveau record en réussissant 41 coups de pied consécutifs, pénalités et transformations confondues.

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Sam 6 Juin 2009 - 9:46

Matheu pour arbitrer la finale...!!! affraid
N'a t-il pas obtenu un des tous meilleurs (sic) classements d'arbitres l'an dernier ??? study
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Sam 6 Juin 2009 - 10:57

RUGBY TOP 14 FINALE, JEAN-PIERRE MATHEU. Installé à Pujaudran, près de l'Isle-Jourdain, ce Palois d'origine arbitre ce soir sa première finale de championnat de France. Une « reconnaissance » qu'il aborde très sereinement

« Qu'on ne parle pas de moi »


Bien que Béarnais d'origine, Jean-Pierre Matheu siffle aux couleurs du comité Armagnac-Bigorre. Et pour cause, il est installé depuis 2001 à Pujaudran, près de l'Isle-Jourdain. Le Gers sera donc représenté ce soir (à partir de 21 heures) sur la pelouse du Stade de France à l'occasion de la finale du Top 14 entre Clermont et Perpignan. Celui qui fêtera ses 42 ans le 19 juillet a préparé cette échéance sans pression particulière.

« Sud Ouest ».

Vous avez été désigné pour diriger votre première finale du Top 14. Quel est votre sentiment avant le coup d'envoi ?

Jean-Pierre Matheu. C'est une grande reconnaissance et un honneur. J'ai appris la nouvelle le dimanche avant les demi-finales au retour de Stockholm où je dirigeais un match féminin. J'avais un message du président des arbitres René Hourquet. Beaucoup évoquaient cette possibilité dans les journaux, mais je n'y croyais pas trop. La seule chose qui comptait était que le président m'appelle. À ce moment-là, j'ai ressenti beaucoup d'émotion et une grande joie. C'est toute une carrière qui défile.

David Rosich a officié pour la demi-finale de Pro D2 Agen-Oyonnax.

Le comité Armagnac-Bigorre est particulièrement bien représenté...

Cela fait un certain nombre d'années que j'arbitre (1) tout comme David Rosich. Quand un comité a deux arbitres de ce niveau-là, il est normal qu'ils soient sollicités. Pas mal de jeunes prometteurs sont arrivés ces dernières années. La relève se prépare. Il y en a déjà deux en Fédérale 1 (ndlr : Christian Coussan et Nicolas Datas), à eux de franchir certains paliers. L'Auscitain Pierre Brun a d'ailleurs passé avec succès l'écrit du concours de jeune arbitre et va passer l'oral à Paris.

Comment se prépare-t-on pour ce rendez-vous au Stade de France ?

Sur le plan de la préparation physique, tout est déjà fait. La préparation est un peu différente par rapport au contexte avec les sollici- tations des médias et le corps arbitral qui se manifeste un peu plus. Et puis pour un match à 21 heures, je pars dès la veille au matin. J'ai aussi essayé d'alléger ma charge de travail (ndlr : il est gérant d'une société de papeterie et de fournitures de bureau). Mais pour le match en lui-même, c'est la même préparation. Sur le plan technique, je vais me servir de l'expérience accumulée (2), même si on n'a pas l'occasion tous les jours d'arbitrer devant 80 000 personnes.

Avez-vous visionné des cassettes des deux équipes pour vous mettre déjà dans cette finale ?

Je regarde tous les matches pour savoir techniquement où en sont les équipes. J'ai arbitré une fois Clermont en tout début de saison et Perpignan à trois reprises dans la première partie du championnat. Mais je ne pars jamais avec un a priori sur les équipes, c'est le pire et la meilleure façon de se tromper. Le jeu leur appartient. Bien malin celui qui peut dire comment ils vont jouer. Ce n'est pas parce que tel pilier fait telle faute un jour qu'il va la refaire le lendemain. Voilà pourquoi je n'ai pas visionné plusieurs fois les demi-finales.

Qu'est-ce que serait pour vous une finale de Top 14 réussie ce soir ?

J'espère surtout qu'on ne parlera pas de moi dimanche. Un arbitre n'est ni perdant, ni vainqueur, même s'il est plus souvent perdant que vainqueur. Je vais aider au mieux les équipes à jouer. Et j'espère surtout ne pas commettre une erreur qui coûte des points.

(1) Il s'est orienté vers l'arbitrage dès la fin de sa carrière de troisième ligne à Coarraze-Nay en 1994. Il a dirigé son premier match au plus haut niveau national en 1998 (Montpellier - Bourgoin). (2) Il a notamment été juge de touche de Franck Maciello pour la finale 2007 Stade Français - Clermont, il a dirigé la demi-finale Biarritz - Perpignan en 2006 et a été à trois reprises quatrième arbitre de matches du Tournoi des VI Nations.

SO
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Sam 6 Juin 2009 - 11:34

Le ballon d'Enzo

Parmi les supporters de l'USAP, Enzo sera présent au stade de France. (EQ)Enzo Waligora a huit ans. Et pour rien au monde, il n'aurait raté la finale entre son club d'adoption, l'USAP, et Clermont. L'histoire d'Enzo est émouvante.

Dans la nuit du 26 au 27 décembre dernier, Enzo était avec ses parents et ses frères et soeurs à bord d'un magnifique cinquante pieds, un grand ban en bois amoureusement entretenu par Les Waligora, le père. Marin au long cours, ancien vainqueur de l'America's Cup en 1983 avec le défi australien d'Alan Bond, Les, d'origine danoise et polonaise, a jeté l'ancre sur la Costa Brava, du côté de Port Bou. Ce lendemain de Noël, lorsque la tempête se lève, la famille Waligora est au sec, sur son bateau. Mais le coup de mer est énorme. Des vagues de dix mètres fracassent la côte, emportant la digue de plusieurs ports et envoyant par le fond le magnifique bâteau en bois. Toute la famille parvient à se sauver, lorsque Les Waligora se rend compte que le petit Enzo manque à l'appel. Il plonge et aperçoit le gamin, à moitié immergé. Dans un premier temps, il ne parvient pas à attraper son petit garçon qui s'accroche à son ballon de rugby ! La deuxième tentative est la bonne. Les aggrippe Enzo et le sort de l'eau. Dans ses bras, le gamin de 8 ans tient son ballon comme d'autres leur doudou.

Après le drame, la belle histoire peut commencer. Les et sa famille trouvent refuge à quelques kilomètres de Port-Bou, dans le port catalan de Cerbère où une incroyable chaîne de solidarité se met en place. Logés par la municipalité, les Waligora reprennent le cours de la vie dans ce petit village du Roussillon, le dernier avant la frontière espagnole. Les, en procès avec le port de Port-Bou, décroche un boulot de canotier à la SNSM de Cerbère. Et le petit Enzo, qui a la passion du rugby certainement transmise par les origines australiennes de sa maman, intègre l'école de rugby de l'USAP. Samedi soir, Enzo sera au stade de France. Invité avec sa famille par Canal+ et des amis, ils seront tous au stade de France pour encourager l'USAP. Et remercier le pays catalan de leur avoir tendu la main, un jour de grande tempête. Enzo tiendra dans ses bras le fameux ballon, dédicacé depuis par Carter, Michalak et toutes ses idoles, qu'il tenait lorsqu'il était en train de se noyer. Le miraculé ne rêve plus que d'une chose : une grande fête en sang et or !

L'Equipe
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Sam 6 Juin 2009 - 20:33

On prend les mêmes


Comme attendu, aucun changement n’a été effectué dans les XV de départ perpignanais et clermontois pour la finale du Top 14 samedi. Seule incertitude : l'ailier auvergnat Benoît Baby est touché à la cuisse gauche et sa participation n'est pas encore déterminée.

Vern Cotter et Jacques Brunel, en vieux briscard qu'ils sont, savent bien qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Et les deux formations qui ont éliminé Toulouse et le Stade français en demi-finale ont impressionné. Clermont par sa capacité à adapter sa stratégie pour cadenasser le système de jeu toulousain et Perpignan pour son audace face aux Parisiens. Du coup, les staffs catalan et auvergnat n'ont apporté aucun changement dans leur XV de départ.

A l'Usap, la principale incertitude concernait la titularisation ou non du troisième ligne Henry Tuilagi. Le puissant Fidjien, qui s'est entraîné avec le groupe toute la semaine, aurait pu faire son retour à la grâce de sa puissance physique mais le staff n'a pas retenu cette option après la partie convaincante livrée par la troisième ligne Le Corvec-Chouly-Perez à Lyon. Il ne figurera pas non plus sur le banc, le jeune Guillaume Vilaceca conservant sa place pour sa troisième finale de championnat après deux titres avec la sélection du Roussillon amateurs. Le deuxième ligne Rimas Alvarez-Kairelis portera encore le numéro 4 et Gerrie Britz, un temps en balance pour son profil coureur, n'a finalement pas été retenu. Enfin, la star de la demi-finale lyonnaise, Maxime Mermoz, tiendra bien sa place au centre malgré une alerte à la 74e minute de jeu à Gerland. Le jeune international souffrait seulement d'ampoules et sera en pleine possession de ses moyens au Stade de France.

Nalaga ok

A Clermont, c'est le positionnement d'Aurélien Rougerie et la forme de Napolioni Nalaga qui posaient principalement questions. Au final, le capitaine auvergnat sera de nouveau aligné au centre, où son duel avec Mermoz devrait détoner. Cette option, qui engendre le placement à l'aile de Benoît Baby, a convaincu Vern Cotter pendant la demi-finale contre Toulouse. L'ancien Toulouse est touché à la cuisse gauche et pourrait ne pas débuter la rencontre. La décision sera prise d'ici quelques minutes. S'il venait à déclarer forfait, Brent Russell entrerait dans le groupe et serait titularisé. Pierre-Emmanuel Garcia resterait sur le banc. Sur l'autre aile, le meilleur marqueur du championnat tiendra bien sa place malgré le coup à un genou reçu à Bordeaux vendredi soir. Enfin, la décision de placer Jamie Cudmore en troisième ligne et de laisser Elvis Vermeulen sur le banc a été reconduite pour la finale.

C'est ainsi parées que les deux équipes se lanceront à la course au titre samedi soir pour ce qui constituera l'apothéose du Top 14 2008-2009. Les deux formations sont réputées joueuses et tout semble réuni pour que le spectacle soit au rendez-vous. Ce match, même s'il ne tient pas ses promesses, sera de toute façon historique puisqu'il offrira le Brennus à une équipe qui ne l'a jamais gagné ou qui l'attend depuis 55 ans.

Le XV de départ de Clermont.- Floch ; Baby, Rougerie (cap), Canale, Nalaga ; (o) James, (m) Mignoni ; Audebert, Bonnaire, cudmore ; Privat, Pierre ; Scelzo, Ledesma, Domingo.

Remplaçants : Cabello, Emmanuelli, Jacquet, Vermeulen, Senio, Baï, Garcia, Zirakashvili.

Le XV de départ de Perpignan.- Porical ; Sid, Marty, Mermoz, Candelon ; (o) Hume, (m) Durand ; Perez, Chouly, Le Corvec ; Olibeau, Alvarez-Kairelis ; Mas (cap), Tincu, Freshwater.

Remplaçants : Guirado, Pulu, Britz, Vilaceca, Mélé, Grandclaude, Burger, Bozzi.

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Dim 7 Juin 2009 - 6:19

Perpignan champion !


En s'imposant 22-13 face à Clermont en finale du Top 14, Perpignan a empoché son 7e Bouclier de Brennus au Stade de France samedi. Les Clermontois perdent leur troisième finale consécutive.
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Dim 7 Juin 2009 - 6:20

Perpignan en gros caractère


54 ans après son dernier titre, Perpignan a remporté son septième Bouclier de Brennus en battant Clermont 22-13 . Malgré un début de match difficile, les Catalans sont venus à bout des Clermontois qui encaissent leur troisième défaite consécutive en finale.

Ils ont libéré la Catalogne. Un pays catalan frustré de titre depuis 1955. Les Sang et Or de Jacques Brunel se sont imposés face à Clermont le maudit (22-13) et ils ont gagné le droit de ramener le précieux Bouclier de Brennus à Aimé-Giral et place du Castillet. Portés par un formidable public, les Perpignanais ont fait preuve de caractère pour remporter cette finale longtemps indécise. Martyrisés en mêlée fermée, contrariés dans les airs, ils se sont battus avec leur coeur. Suffisant face à une équipe auvergnate une fois de plus fébrile au moment de conclure.

En effet, la domination a longtemps été clermontoise. L'ASMCA, parfaitement lancée dans la rencontre grâce à un essai de Napolioni Nalaga après dix minutes de jeu, a même largement maîtrisé le premier acte. Le jeu au pied long de Brock James et les avants jaunards, emmenés par un omniprésent Julien Bonnaire, ont longtemps contraint les Catalans à évoluer dans leur propre camp ou à rendre le ballon. Mais à force de vouloir maîtriser les événements, les coéquipiers d'Aurélien Rougerie ont oublié d'attaquer et la rencontre tombait dans un faute rythme par leur manque d'initiative.

Porical souverain

Menés seulement de quatre points à la pause (10-6), les Sang et Or ont alors cru en leur destin. Bien que dominés en conquête, les trois-quarts avaient la mission de trouver la solution. C'étaient déjà eux qui avaient su débloquer la situation une semaine plus tôt en demi-finale face au Stade français. Mais Maxime Mermoz, très bon sur ses prises de balles et dans ses choix, était parfaitement surveillé par le premier rideau clermontois. L'éclair devait venir d'ailleurs. Le jeune arrière Jérôme Porical, la tête haute et les appuis courts, repiquait intérieur avant de passer parfaitement les bras. David Marty, auteur d'une très belle prestation, se trouvait au soutien pour prendre à contre-pied le dernier rempart auvergnat (46e). L'Usap, que l'on connaissait caractérielle depuis la création de ce jeu, venait de faire preuve d'une très belle force de caractère pour renverser la situation.

Ayant pris le score, les Catalans se libéraient enfin. Candelon zigzaguait, les avants prenaient enfin l'axe et Jérôme Porical entrait définitivement dans la légende de son club en inscrivant deux pénalités de plus de quarante-cinq mètres pour donner un avantage irréversible aux siens. Même Brock James, le meilleur réalisateur du championnat, semblait avoir compris que le Bouclier avait choisi son camp puisqu'il manquait la cible dans une position facile. Perpignan, premier à l'issue de la phase régulière, pouvait aller chercher son titre.

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Dim 7 Juin 2009 - 6:21

Le K.O. parfait


Dominateur en première période, Clermont semblait enfin en route pour son premier sacre. Mais en l'espace de 10 minutes, la révolte catalane a fait basculer le match en début de seconde période. Une fois menée au score, l'ASM n'a jamais retrouvé le fil d'un match qu'elle croyait pourtant maîtriser.

Jusqu'ici, tout allait bien. La malédiction semblait loin. Clermont dominait son sujet. Sa finale. Son adversaire. Comme s'ils étaient hermétiques au passé, lointain ou plus récent, qui a fait de ce club le roi maudit du rugby français, les Auvergnats avaient pris le match à bras le corps. Plus de détermination, de conviction, de maitrise aussi. Pendant 40 minutes, l'ASM a joué en patronne et si son avantage au score était restreint à mi-chemin (10-6), quatre petits points, elle offrait le sentiment d'une équipe en route pour le Brennus. La machine dégageait suffisamment de force pour cela. On se disait que, cette fois, c'était la bonne. Eux aussi, sans doute.

Puis tout a basculé. Il aura suffi de 10 minutes pour que le fantôme ressurgisse. 10 minutes au cours desquelles Clermont s'est fait marcher dessus. "L'an dernier, nous avions faim, mais Toulouse était encore plus affamé que nous et ça avait fait la différence", rappelait Pierre Mignoni cette semaine en évoquant le souvenir douloureux de la finale 2008. A l'entame du second acte, la phrase de Mignoni a repris tout son sens. Sevrés de titre depuis toujours, les Jaunes avaient sans aucun doute terriblement envie de soulever le trophée. Plus que n'importe qui. Pourtant, sur ce début de seconde période, ils n'ont pas pu, pas su, endiguer la furia catalane. L'essai de David Marty, moins de cinq minutes après la reprise, a porté un premier direct du droit à la face clermontoise. Puis ce fut au tour de Jérôme Porical d'ajuster deux nouveaux coups fatals, via la transformation et une pénalité dans la foulée.

Incompréhension

Voilà, c'était plié. Sans avoir rien vu venir et en ayant encore moins compris ce qui lui arrivait, l'ASM s'est retrouvée menée 16-10. Rien d'insurmontable au plan mathématique, d'autant qu'il restait encore une demi-heure à jouer. Mais en réalité, le match était bel et bien terminé. A partir de là, tout est allé de travers pour Clermont. La bande à Aurélien Rougerie a perdu toute lucidité. Incapable de reprendre le fil de son jeu et de son match, elle a voulu trop en faire. Brock James en fut le symbole. Dans un fauteuil en première période, l'ouvreur australien a voulu forcer, cherchant les touches trop loin sur pénalités. Du coup, il ne les trouva jamais. Il aurait même pu écoper d'un carton jaune pour un plaquage haut. Mais 14 fantômes ou 15, cela ne changeait rien à l'affaire, de toute façon. Une fois dans le dur, Clermont s'est montré incapable de forcer son destin quand l'Usap, elle, a su retourner le cours d'une histoire mal embarquée.

Clermont avait tout pour gagner ce match. Le talent. L'envie. L'expérience, aussi. Et pendant toute une mi-temps, tout cela s'est senti. Mais il semble systématiquement lui manquer ce supplément d'âme sans lequel rien n'est possible dans de telles circonstances. Cette grinta, on pouvait la voir sur l'expression de David Marty après son essai. Elle dégageait plus de rage que de joie. L'ASM est une superbe styliste, souvent formidable à voir jouer. Mais samedi soir, en 10 minutes, elle s'est retrouvée K.O. debout, avant d'errer comme un pantin désarticulé. Il y a un an, on se souvient qu'Aurélien Rougerie avait fondu en larmes dès la fin du match, déversant sa misère sur l'épaule du président René Fontès. Samedi, au coup de sifflet final, plus encore que l'inévitable déception, l'évidence tristesse, c'est l'incompréhension qui creusait les traits du capitaine auvergnat. Non, Clermont n'a pas compris, ni le comment ni le pourquoi de la catastrophe. La 10e d'une histoire qui n'en finit pas de se répéter.

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Dim 7 Juin 2009 - 6:22

Un volcan s'éteint


Si les Clermontois ont mis l'ambiance au Stade de France, il a suffi de dix minutes après la pause pour que les supporters catalans prennent le dessus pour de bon. Jusqu'au bout...

Question rugby, le Stade de France n'a pas la réputation d'un Mayol ou d'un Jean Dauger. Niveau ambiance, on est souvent plus proche de la chambre froide que de la fournaise. Samedi soir, malgré une relative fraîcheur indigne d'un mois de juin, les supporters auvergnats et catalans se sont pourtant bien époumonés, passant une bonne partie de la rencontre debout, à pousser, siffler et souffler dans des cornes de brume assourdissantes. Même la minute de silence en hommage aux victimes du vol Rio-Paris - et c'est bien dommage - s'est vue déchirer par un cri venu du coeur... "Toulousains!".

De Toulousains, il n'y en avait point. Bigarrée de jaune et de bleu d'un côté, de sang et d'or de l'autre, l'enceinte dionysienne et ses 79205 spectateurs a vibré au son des "USAP, USAP" et "ASM, ASM" non stop ou presque. Evidemment, le premier essai de Nalaga a quelque peu calmé les ardeurs catalanes. Mais c'est sans comparaison avec la réplique de Marty, juste après la pause. Comme ses volcans, l'Auvergne entière s'est alors éteinte en une seconde. On imagine dans les têtes, le film des neuf finales qui défilent, toutes avec la même fin. Cette fin que l'on déteste tant à Clermont.

Des Clermontois sans réaction

Les minutes passent et sur le terrain, les Usapistes prennent confiance. Trois, six, neuf points d'avance. Dans les travées du stade, toute la Catalogne pousse ses favoris. En face, le peuple jaune et bleu n'est pas résigné mais presque. Maudit chat noir qui semble, encore une fois, avoir choisi leur maison. Mêlée pour l'ASM dans les 22m de l'Usap. Il reste dix minutes à jouer. Les drapeaux clermontois s'agitent. Sait-on jamais... Raté. L'échec de James à la 76e minute ne fait que conforter les supporters sang et or, qui exultent. Côté clermontois, on est à l'image des Jaunards sur le terrain. Sans réaction.

Au coup de sifflet final, 54 ans de frustration montent dans un seul cri vers le ciel de Saint-Denis alors qu'une dixième chape de plomb, comme autant de finales perdues, s'abat sur les têtes auvergnates. Scènes de joie et de pleurs habituelles. "It's a beautiful day", crache alors la sono du Stade de France. Pas pour tout le monde..: Avant la rencontre, aux abords du Stade de France, les Clermontois criaient à qui voulait l'entendre, qu'ils venaient "chercher le Brennus" mais c'est Perpignan qui l'a trouvé. Et quand Nicolas Mas soulève le bout de bois peu avant 23h, c'est toute la Catalogne qui le soulève avec lui.

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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Dim 7 Juin 2009 - 6:22

Sid : "C'est magique"


L'ailier de Perpignan Farid Sid, tout juste sacré champion de France avec son club de coeur après la victoire en finale contre Clermont 22-13, savoure son bonheur.

"C'est un rêve qui vient de se réaliser, surtout quand on a commencé dans cette région. Moi, c'était à Rivesaltes. Je rêvais d'abord de jouer à l'Usap, ensuite d'être champion. Ce soir, c'est magique. Je veux me laisser porter par l'événement. Je suis content, je crois que c'est ça être heureux."
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Dim 7 Juin 2009 - 6:23

James sans explication


Le demi d'ouverture de Clermont Brock James ne trouvait pas d'explications après la défaite des siens contre Perpignan 13-22, la troisième consécutive en finale du Top 14.

"Je ne peux pas expliquer cette nouvelle défaite en finale. Nous avons lâché prise en 10 minutes en début de seconde mi-temps. Je ne pense pas que nous soyons maudits. On avait à coeur de faire un bon match. Mais on n'a pas fait un bon match, donc, on ne pouvait pas gagner."
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Dim 7 Juin 2009 - 6:24

Goze : "Jamais rien lâché"


Le président de l'Usap Paul Goze, au moment de s'exprimer après la victoire en finale du Top 14 contre Clermont 22-13, envoyait ses premières pensées à tous ceux qui ont attendu ce titre pendant 54 ans.

"Cela fait 54 ans qu'on attendait. Les premières pensées que j'ai eues, c'est justement pour tous ces joueurs, ces dirigeants et ces encadrements qui ont tant bataillé au fil des saisons et qui aujourd'hui doivent se réjouir de ce titre. Tout le monde en bénéficie. Le public aussi nous a toujours suivis envers et contre tout. On a été menés dans de nombreux matchs, on n'a jamais rien lâché. On a essayé de revenir, de réussir nos temps forts et de marquer."
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Dim 7 Juin 2009 - 6:24

L'analyse de Brunel


L'entraîneur de Perpignan Jacques Brunel était bien évidemment satisfait après la victoire de ses joueurs en finale du Top 14 contre Clermont, 22-13. Pour lui, l'ASMCA n'a pas su creuser l'écart quand elle dominait.

"A la mi-temps, j'ai vu que Clermont avait laissé beaucoup de forces dans la bataille et je me suis dit que nous ne pouvions plus perdre. Sauf que nous avons inversé le score plus rapidement que je ne le pensais. Clermont a pris le match par le bon bout mais n'a pas su creuser l'écart."
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MessageSujet: Re: Top 14 : Phases finales   Top 14 : Phases finales - Page 7 Default12Dim 7 Juin 2009 - 6:27

Clermont-Cotter: "Faut qu'on revienne..."


Et de trois finales perdues de rang pour Clermont et son entraîneur néo-zélandais, Vern Cotter, qui samedi, à l'issue de la défaite (13-22) de sa formation face à l'Usap, s'il ne cachait pas une légitime déception, avouait aussi à chaud, au micro de Canal+, une certaine fierté: "L'homme est déçu, mais l'entraîneur est fier de ses mecs. Je suis fier de voir tous ces jaunes et bleus ici, tous les supporteurs. Faut qu'on revienne..."
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