Bleus : tournées d'automne

Lièvremont (XV de France) : "Je retiens la victoire, d'abord"


Le Parisien 20.11.2010, 23h03


Marc Lièvremont (entraîneur du XV de France, après la victoire sur l'Argentine 15 à 9 à Montpellier en test-match) : "Je retiens la victoire, d'abord, et puis malgré tout le sentiment que les efforts des gars en première mi-temps n'ont pas été suffisamment récompensés. La faute d'abord au courage des Argentins qui ont plié sans jamais rompre. Cette première mi-temps fut intéressante en terme d'intentions, d'intensité et d'engagement avec une grosse maîtrise mal récompensée au score. Les Argentins ont été régulièrement mis à la faute sans que l'on concrétise. C'est dû aussi à pas mal de déchet dans la conservation du ballon et à un manque de précision près de la ligne. En deuxième mi-temps, on a eu aussi pas mal de déchet, notre jeu s'est décousu, il y a eu énormément d'approximations dans la conquête alors qu'elle avait été quasi parfaite en première mi-temps".

pas terrible cette prestation des Bleus! Ils vont tout droit à la cata en Coupe du Monde l'an prochain.
Mais pourquoi des types comme Poitrenaud, Clerc, ne sont pas là!
Ils sont Toulousains certes, mais ce sont des joueurs qui apportent du jeu et de l'envie.
Rougerie je veux bien mais pas au centre!
J'espère me tromper mais si ça continue comme ça...

Pierre de Paris a écrit:

pas terrible cette prestation des Bleus! Ils vont tout droit à la cata en Coupe du Monde l'an prochain.
Mais pourquoi des types comme Poitrenaud, Clerc, ne sont pas là!
Ils sont Toulousains certes, mais ce sont des joueurs qui apportent du jeu et de l'envie.
Rougerie je veux bien mais pas au centre!
J'espère me tromper mais si ça continue comme ça...

Pour moi ce qu'il manque ce sont des animateurs en "10" comme Trinh-Duc ou Michalack ...des joueurs qui créent le doute dans les défenses .Traille ou Skréla sont des "10" trop "fades" ...prévisibles dans leurs choix . Sinon , du 11 ou 15 ça a pas mal joué hier soir. 

agenais du 84 a écrit:

Pierre de Paris a écrit:

pas terrible cette prestation des Bleus! Ils vont tout droit à la cata en Coupe du Monde l'an prochain.
Mais pourquoi des types comme Poitrenaud, Clerc, ne sont pas là!
Ils sont Toulousains certes, mais ce sont des joueurs qui apportent du jeu et de l'envie.
Rougerie je veux bien mais pas au centre!
J'espère me tromper mais si ça continue comme ça...

Pour moi ce qu'il manque ce sont des animateurs en "10" comme Trinh-Duc ou Michalack ...des joueurs qui créent le doute dans les défenses .Traille ou Skréla sont des "10" trop "fades" ...prévisibles dans leurs choix . Sinon , du 11 ou 15 ça a pas mal joué hier soir. 

oui tu as raison, c'est de ce poste qui provient ce manque de jeu plus varié et inspiré.

Moi, je suis ravi...pour les argentins !!!
Sans leurs tauliers Leguizamon, Hernandez et avec leurs habituels "amateurs", cette équipe a encore montré qu'elle était capable de rivaliser avec les meilleurs (...quoique, les meilleurs ! )
Superbes en défense et relevant le défi du jeu proposé (...enfin ! ) par les tricolores, il leur a juste manqué 5 ou 10 minutes pour gagner ce match !
Quant à Rodriguez-Burruchaga...dire que ce gars a été proposé à tout le Top 14 et plusieurs clubs de Pro D2 cet été...et que nous ne l'avons pas embauché !!!

Fade prestation des Bleus on est rentré dans le jeu au prés des Argentins devant , exactement là ou il nous attendait et derriére nos géants 10 , 12 et 13 n' ont pas prouvé grand chose , que du prévisible , le prochain match risque de nous faire tomber de haut !!!!

Bleus : Le XV pour l'Australie


Rédaction Rugby365.fr - mardi 23 novembre 2010 - 09h02


Le staff de l'équipe de France a dévoilé la composition du XV de départ qui affrontera l'Australie, samedi. Jérôme Porical revient à l'arrière à la place d'Alexis Palisson qui glisse à l'aile. Fulgence Ouedraogo remplace Julien Bonnaire en troisième ligne.
Le XV de France : Porical - Huget, Rougerie, Jauzion, Palisson - (o) Traille, (m) Parra - Chabal, Ouedraogo, Dusautoir (cap) - Nallet, Pierre - Mas Servat, Domingo

Remplaçants : Guirado, Schuster, Thion, Bonnaire, Yachvili, Estebanez, Andreu

NC (Rédaction Sport365.fr)

France-Australie- Les Wallabies se méfient du French Flair

L.D. | RMC.fr | 24/11/20100réactions

Même si le french flair n’est plus vraiment visible ces derniers mois dans le jeu du XV de France, il entretient toujours une certaine mythologie chez les Wallabies, qui défieront les Tricolores samedi à Saint-Denis (20h45). « Les Français peuvent battre n’importe », pense Jim Williams, l’entraîneur-adjoint de l’Australie. « Moi, j'adore le french flair, s’enflamme le trois-quarts centre Ashley-Cooper. C'est ce qui fait que les rencontres contre la France sont souvent des grands matches. »

France-Australie - Cheika : « Une finale pour les Australiens »


M.C. | RMC.fr | 24/11/20100réactions


L'entraîneur australien du Stade Français, Michael Cheika, donne son avis sur le choc France- Australie de samedi. Et s’attend d’ores et déjà, au vu des forces en présence, à un match compliqué pour les Wallabies. « La France est au début de sa saison et l’Australie termine la sienne. Ce sera intéressant de voir où ils en sont au niveau physique. C’est une finale pour les Australiens. Ils doivent terminer leur tournée par une victoire. C’est aussi important pour les Français de s’étalonner contre une nation du Sud. Mais ce sera difficile au Stade de France de gagner contre les Bleus. »

Sports.fr - 24/11/2010


Porical, arrière toute !

Il est le seul rescapé, avec Fulgence Ouedraogo, du quinze expérimental qui a battu les Fidji en ouverture de la tournée d'Automne (34-12). A 26 ans, Jérôme Porical fêtera sa quatrième sélection contre l'Australie samedi au Stade de France. En toute discrétion, lui l'homme de peu de mots, qui aura pourtant une belle carte à jouer en vue de la Coupe du monde.

Jérôme Porical avait été élu homme du match contre les Fidji. (Reuters)




Sorti grincheux et frustré du premier match de son équipe cet automne à Nantes contre les Fidji, Marc Lièvremont avait tout de même réussi à attribuer deux "mentions spéciales" à Fulgence Oueadraogo, pour son "investissement devant", et Jérôme Porical, pour la "qualité de son rugby". Deux satisfactions nantaises qui, deux semaines plus tard, sont de retour dans le XV de départ qui affrontera, samedi au Stade de France, l'Australie pour le dernier rendez-vous tricolore de l'année et l'ultime test face à une nation de l'hémisphère sud avant la Coupe du monde 2010.

Evident ? Rien ne semble l'être vraiment à Marcoussis. Pas plus pour le Montpelliérain, qui craignait d'avoir égratigné son statut de "fils préféré de Lièvremont" après avoir déballé sa déception de ne pas être retenu pour le match contre l'Argentine, que pour le Perpignanais, l'un des petits nouveaux de ce groupe France. Il aura pourtant suffi au Catalan de rendre une "belle copie" sous la pluie nantaise, après avoir sombré comme tous ses camarades en juin à Buenos Aires contre les Pumas, pour gagner ses galons de titulaire contre les Wallabies aux dépens notamment de Maxime Médard. "Jérôme a réalisé un très bon match contre les Fidji", rappelle Emile Ntamack, entraîneur adjoint chargé des arrières. "Nous en étions bien conscients, mais nous voulions impliquer tout le monde", ajoute-t-il pour justifier sa mise au banc face à l'Argentine samedi dernier au profit d'Alexis Palisson.

"J'ai du mal à parler de moi"

D'un naturel discret, pour ne pas dire pudique, le n°15 de l'Usap se reconnaît dans l'appréciation du staff tricolore. "Il n'y a rien d'exceptionnel contre les Fidji, mais les conditions étaient telles qu'il fallait être très sûr à la réception des ballons aériens et faire des choses propres", déclarait-il mardi, à Marcoussis, où il se sent bien, même s'il "n'y a pas grand-chose à faire". Un petit côté rassurant, en opposition avec les profils un peu plus "fou-fou" de ses concurrents, qui n'est pas sans rappeler Nicolas Brusque qui a compilé 25 sélections entre 2002 et 2006.

"Me définir ? J'ai du mal à parler de moi, c'est à vous de juger", souffle-t-il. Pense-t-il, comme beaucoup l'ont souligné, avoir réussi son match à La Beaujoire ? "Oui, tout le monde me l'avait dit (que j'avais fait un bon match, ndlr). J'ai fait un bon match, mais Alexis aussi contre les Argentins donc je ne savais pas à quoi m'attendre, je ne m'étais pas posé de questions et ça ne m'a pas empêché de dormir la nuit dernière (lundi, à la veille de l'annonce du XV titulaire, ndlr)."

Pas sûr qu'il en soit différemment à la veille du match pour ce grand placide qui sera pourtant attendu sous les chandelles australiennes. "Il est important de le revoir contre une grande équipe de l'hémisphère sud, un peu ce qui nous attend lors de la prochaine Coupe du monde", confirme Ntamack. "C'est bien de savoir s'il peut reproduire de très bons matchs. Ce sera un test pour lui." Voire le match le plus important de sa carrière, celui qui pourrait décider de sa participation ou non à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande ? "Non", balaie l'intéressé. "Je ne me pose pas ce genre de questions. Je vais tout faire pour essayer de faire avancer cette équipe sans penser à cette carte individuelle qui parfois peut nous faire déjouer. Je prends tout ce qu'on me donne."

Un maillot, un message

C'est à son père, Gérald, ancien arrière de l'Usap finaliste du championnat en 1977, lui-même fis de Paul, champion de France en 1938 avec Perpignan évidemment et déjà à l'arrière, que le jeune Porical, qui a trusté les titres chez les juniors (2002 et 2005) avant de ramener le Brennus au pied du Castillet en 2009, a donné son premier maillot d'international. Un geste qui remplace les mots, lui qui avoue pourtant sa fierté de "porter ce maillot bleu et de faire un tour d'honneur avec ce maillot" que ses aïeuls n'ont jamais touché. "Quand on est joueur de rugby, on a tous envie de porter ce maillot de l'équipe de France. Pour moi aussi, c'était un rêve depuis que je suis gamin."

La Coupe du monde était un autre rêve lointain. Aujourd'hui, il y pense. Mais fidèle à son caractère, ne le crie pas sur tous les toits. A moins d'un an du rendez-vous néo-zélandais, le Perpignanais a pourtant pris une longueur d'avance sur ses concurrents, les Toulousains Clément Poitrenaud et Maxime Médard et le Briviste Alexis Palisson. En attendant l'Australie. Sans en faire une montagne.

sports.fr - 24/11/2010


Rives: "La France peut rêver"

Toujours porteur des valeurs du rugby et surtout d'un certain idéal qu'il prolonge en tant que président des Barbarians, dont les 30 ans seront fêtés ce vendredi, à Grenoble, lors d'un match de gala face aux Tonga, Jean-Pierre Rives avoue se reconnaître dans le rugby actuel et ne cède pas à l'idée d'une dérive de son sport. "Casque d'or" en profite pour clamer sa confiance envers les Bleus capables selon lui d'être champions du monde en 2011.

Rives et Blanco, deux monstres du jeu au service d'un idéal, incarné par les Baabas. (Maxppp)



Jean-Pierre, quel regard portez-vous aujourd'hui sur le rugby français ?
Le rugby français est dans un état magnifique. Nous allons partir pour la Coupe du monde prochainement en Nouvelle-Zélande, la France, je crois peut prétendre à un titre de championne du monde. Le rugby va bien et il suffit de voir les matches, le rugby va même très bien. Aujourd'hui, beaucoup de gens s'y intéressent, surtout beaucoup d'enfants, je crois que le présent est assuré et le futur est garanti. D'autant plus que le rugby oblige, il oblige d'une jolie manière au respect, c'est le jeu même qui vous oblige, ce n'est pas tellement le rugby. On parle des fameuses valeurs du rugby, c'est le jeu qui oblige à respecter, parce que si vous ne le respectez pas, vous risquez de prendre une calotte ou même de vous faire expulser. Le rugby continue de donner un sens à une vie, il a donné un sens à la mienne et c'est comme ça que je voudrai que ça se passe également pour mes enfants.

Où situez-vous l'équipe de France sur l'échiquier mondial à un an de l'échéance néo-zélandaise ?
L'équipe de France se situe toujours dans les cinq meilleures nations mondiales (5e). A ce niveau de compétition, en Coupe du monde, le ballon est ovale, peu importe qui peut gagner... Je donnerai un léger avantage à la Nouvelle-Zélande, qui évoluera chez elle, mais je crois que cette équipe de France peut rêver du pompon ou du cocotier (rires).

"On s'en fout de l'argent..."
L'ouverture des Baabas...
Les Barbarians français ont 30 ans ! Un évènement pour ce club si particulier, inspiré de l'exemple britannique, que les indomptables du Grand Chelem 1977 fondèrent pour prolonger cet exploit unique réalisé par les 15 mêmes joueurs. "On savait que l'aventure se terminerait un jour, il nous fallait la même chose que les Britanniques, se remémore Jean-Pierre Rives, avoir ces Barbarians qui constituent un espace de liberté rebelle." "L'idée de créer les Barbarians nous semblait merveilleuse. Ce serait un club qui reflétait l'amitié et le respect du jeu." Plus d'un quart de siècle plus tard et cet idéal perdure par delà les années avec la volonté des 13 fondateurs, survivants de l'équipe du Grand Chelem, rejoints par une douzaine de cooptés d'ouvrir la famille des Baabas en y accueillant quatre catégories de membres, parmi lesquels les 493 joueurs ayant porté le célèbre maillot au dégradé de bleus (bleu ciel de Cambridge, bleu foncé d'Oxford et bleu de France).



Le rugby et le jeu tel qu'ils se développent aujourd'hui continuent de vous émerveiller ?
Bien sûr qu'on s'émerveille de tout, c'est l'idée que l'on se fait des choses qui est importante. Le jeu n'est pas important. Bien sûr, il y a des matches mieux que d'autres, mais je continue de m'émerveiller à voir des gens faire la même chose, partager un sens commun, être ensemble, porter la même cravate (il montre celle des Barbarians), ça m'émerveille de voir des gens, qui sont pourtant très différents, des gens libres, qui n'ont pas la même culture, ni la même provenance, mais il y a cette espère de fraternité du jeu qui est un peu unique parce que le rugby est un sport un peu unique en son genre. Et ça me ravit de voir cette fraternité planétaire, qu'on n'est pas seuls.

On nous rabat pourtant les oreilles avec un argent qui n'en finit plus de prendre le pouvoir dans le rugby. Vous n'y voyez pas le risque d'une dérive possible ?
(catégorique) On s'en fout de l'argent. Il ne faut pas s'inquiéter de l'état du rugby, le rugby va bien. Peut-être faut-il s'interroger sur la gestion, peut-être faut-il tout changer, je ne sais pas, je ne suis pas un technicien. Moi, je suis plutôt à la poursuite d'un rêve, d'un idéal qui me passionne, celui de voir des enfants courir avec un ballon et leur donner un sens éventuellement à leur vie, un sens commun encore mieux à travers un ballon et la liberté... Et un peu d'humour, ne confondons pas le grave et le sérieux (sourire). Ce n'est pas grave, c'est peut-être sérieux, mais ce n'est pas grave.

De ce point de vue, voir aujourd'hui l'IRB reconnaître officiellement aux Barbarians le droit d'organiser un match par an est de nature à vous rassurer ?
C'est rassurant de voir des dirigeants, qui sont au fait de problèmes dont vous parliez, qui tout la journée sont le nez dans les comptes, des dirigeants de clubs, pour essayer d'équilibrer des budgets, qui n'en finissent pas d'augmenter, se souvenir d'où ils viennent (*). Il faut savoir d'où on vient parce que lorsqu'on ne sait plus où on va, il faut s'en rappeler... Il est important que ces gens-là se rappellent qu'ils donnent autant d'importance à un esprit et une attitude en plus.

Il était important pour vous d'ouvrir la famille des Barbarians (voir par ailleurs) ?
Important, oui, parce que c'est un rêve qui continue, que l'on a fait, qui donne quelquefois un sens à une vie et lorsque ce sens en plus est commun, alors c'est merveilleux. Aujourd'hui, dans un monde difficile par moments, de ne pas être seul, de suivre son rêve, c'est formidable et de le partager, c'est encore mieux.

(*) (les festivités autour des 30 ans des Barbarians prévoyaient un premier match face aux Pumas, à Charléty, le 6 novembre, finalement annulé faute d'avoir pu obtenir la libération des joueurs argentins pour l'occasion).

Publié le 25/11/2010 09:18 | LaDepeche.fr


France-Australie. Nallet : "Pas assez ensemble"
TEST-MATCH. Samedi (20h45) au Stade de France.



Toujours lucide, le grand Lionel Nallet./ Photo AFP.


Le deuxième ligne Lionel Nallet, 34 ans, estime avant d'affronter l'Australie samedi au Stade de France qu'« il ne manque pas grand-chose » aux Français.

Le cinq de devant a été reconduit…
Ça permet d'avoir tout de suite des repères. ça nous impose aussi d'être performants. C'est vrai qu'on a vu sur les derniers matches que les Australiens ont des difficultés sur les mêlées. Mais ils n'ont pas perdu un ballon. Ce serait intéressant de gêner leurs sorties de balles, et personne ne l'a fait jusqu'à maintenant.

Quelles sont les caractéristiques des Wallabies ?
Quand on regarde sur le jeu arrêté, les relances, l'organisation, ils se replacent très vite, ils ont énormément de relances pour déstabiliser les défenses. Nous, on essaie de travailler là-dessus mais on n'a pas toujours le temps, on n'est pas assez ensemble.

Le match contre l'Argentine laisse-t-il un sentiment de frustration ?
On a revu la vidéo. C'est vrai que parfois, si on avait pu mettre un temps de jeu de plus, il y avait des déséquilibres importants. On n'a pas réussi à conclure. Mais bon, quelque part, on se dit qu'il ne manque pas grand-chose.

Le bilan des deux premiers matches est quand même satisfaisant ?
Oui. On arrive à avancer. Si je prends le cas des avants, on continue à confirmer, à essayer d'imposer notre force aux équipes qu'on rencontre.

C'est le dernier match de la tournée australienne, leur match phare…
ça tombe bien, c'est aussi le dernier match pour nous, donc un match phare également.

Vous êtes en grande forme. Est-ce lié à votre arrivée au Racing ?
C'est vrai que je suis très bien au Racing. On a des résultats intéressants, un staff qui prend soin de moi et des autres joueurs.

L'autre bête noire


Jean-François PATURAUD - jeudi 25 novembre 2010 - 09h02 - sports365


Une semaine après avoir dominé l'Argentine, le XV de France s'attaque à une autre équipe qui ne lui réussit pas : l'Australie. Jamais les Français n'ont battu les Wallabies depuis l'arrivée de Lièvremont. Le dernier succès remonte à 2005.
D'une bête noire à l'autre. Une semaine après avoir eu la peau des Pumas, pour seulement la troisième fois en dix confrontations, le XV de France va s'attaquer à l'Australie. Un adversaire que les Bleus n'ont plus battu depuis la prise de fonctions de Marc Lièvremont. Pire, les Français ne sont plus venus à bout des Wallabies depuis cinq ans et un succès (26-16) au stade Vélodrome de Marseille. Lors des quatre dernières confrontations, les Australiens l'ont systématiquement emporté, dont trois fois à domicile (2009 et deux fois en 2008) mais aussi au Stade de France il y a presque deux ans jour pour jour (13-18). « Ils nous manquent l'Australie à notre palmarès, lançait Lièvremont l'an passé après avoir dominé l'Afrique du Sud à Toulouse. On les reçoit dans un an, ce serait bien de se les faire avant la Coupe du monde. » On y est aujourd'hui et les Bleus, pas forcément rassurants depuis cet été, vont tenter de venir enfin à bout de ces maudits Australiens.

Des 23 joueurs retenus cette semaine à Marcoussis, seuls sept ont déjà connu ce bonheur. En 2001, Damien Traille y est parvenu à Marseille, tout comme Julien Bonnaire entré en jeu au Stade de France en 2004. Aurélien Rougerie, Yannick Jauzion, Lionel Nallet et Sébastien Chabal l'ont emporté en 2005. Pour le reste, c'est le néant. « Espérons que samedi soit la première victoire contre l'Australie pour pas mal d'entre nous », lance Sébastien Chabal. « Je n'ai pas trop de bons souvenirs contre eux car je n'ai jamais gagné contre eux », résume le pilier Nicolas Mas. « On ne les a jamais battus et on se méfie beaucoup d'eux, complète le troisième ligne Fulgence Ouedraogo. On sait que les Australiens sont capables de faire de belles choses, comme ils l'ont montré récemment contre les Blacks. » La victoire contre les Néo-Zélandais a frappé les esprits des Français. Tout comme la lourde défaite concédée par ces mêmes Wallabies en Angleterre. « Il faudra imiter les Anglais », dit-on.

Pour Morgan Parra, aussi étonnant que cela puisse paraître, ce sera sa première contre les Wallabies samedi. Le demi de mêlée clermontois a déjà affronté les plus grosses écuries de la planète, dont la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud, mais jamais l'Australie. « On veut surtout monter en puissance, lance l'international aux 21 sélections. On veut enchaîner les victoires et garder un maximum de confiance. » Surtout que cette rencontre sera la dernière face à une grosse nation du sud avant la Coupe du monde. « C'est le gros morceau de cette tournée d'automne et la dernière nation de l'hémisphère sud avant la Coupe du monde, souligne Lièvremont. Nous ne l'avons pas encore. En cas de succès, ce serait aussi la première fois qu'on sort vainqueur d'une série de tests. Il y a la victoire et beaucoup d'objectifs parallèles. » Autant de sources de motivation qui, on l'espère, doivent permettre au XV de France de mater enfin les Wallabies après les Pumas.

XV DE FRANCE / NICOLAS MAS :


« Il faudra être intelligent »



Jean-François PATURAUD - jeudi 25 novembre 2010 - 09h22 - sports365


Même si la mêlée australienne n'est toujours à son avantage, le pilier Nicolas Mas reste méfiant avant le rendez-vous de samedi. Le Catalan sait que les Wallabies sont capables de développer beaucoup de jeu.



Nicolas Mas, quel regard portez-vous sur l'Australie ?
C'est une équipe très solide, une des meilleures au monde. Ce sera un gros morceau. Les Australiens jouent beaucoup. Il faudra vraiment se méfier et être bien en place.

La mêlée est-elle leur point faible ?
Je ne sais pas si c'est leur point faible mais c'est vrai qu'ils ont été un peu bousculés lors des derniers matchs. Mais cela ne veut rien dire. Ils ont peut-être du mal mais ils s'en sortent toujours. Cela ne les empêche pas de courir partout et d'être présents au soutien. Ce n'est pas parce qu'on les dominera en mêlée que le match sera gagné. Il faudra être intelligent.

L'Australie est malgré tout une équipe joueuse…
Oui, même avec une mêlée un peu faible, ils parviennent à faire de bons matchs. Ils sont partout, jouent beaucoup et font des rucks à deux. C'est assez impressionnant.

« Quelques certitudes »

La victoire face à l'Argentine vous a-t-elle fait du bien, notamment devant ?
Oui, nous en avions besoin. Nous n'avions pas tous joué ensemble depuis le Tournoi. Il y avait un peu de stress et d'appréhension avant ce match. C'était un gros challenge. Contre les Argentins, nous avons été plutôt performants mais il ne faut pas non plus se croire arrivés. Une mêlée, ça ne tient à rien. A tout moment, cela peut se retourner contre toi. Ce match nous a donné quelques certitudes.

Le match devrait être bien différent samedi…
Oui, cela n'aura rien à voir. Le style de jeu n'est pas le même. Le temps n'était pas clément avec de la pluie. C'était un peu bizarre. Les Australiens évoluent à un autre niveau. Ce sera un autre challenge à relever.

Avez-vous un bon souvenir contre les Australiens ?
Non, car je n'ai jamais gagné contre eux ! (ndlr : défaites en 2009 et 2008). Je n'ai pas trop de bons souvenirs…

Test Match - Australie : la composition

Eurosport | jeu 25 nov, 14h 12

Le staff de l'Australie a dévoilé la composition qui débutera face au XV de France, samedi (20h45) au Stade de France. A noter que Will Genia, à la mêlée, et James O'Connor, à l'aile, font leur retour dans le XV de départ. Le centre ou ouvreur Matt Giteau reste confiné au rôle de remplaçant.

L'équipe d'Australie : Beale : O'Connor, Ashley-Cooper, Barnes, Mitchell ; (o) Cooper, (m) Genia ; Pocock, McCalman, Elsom (cap.) ; Sharpe, Simmons ; Alexander, Moore, Slipper

Remplaçants: Polota-Nau, Robinson, Chisholm, Higginbotham, Burgess, Giteau, Turner

Rugby - Test Match - 25/11/2010 - 18:18 - Mis à jour le 25/11/2010 - 18:27


Y aller fort sur le point faible ?


Compte tenu de la supériorité supposée de la mêlée française sur son homologue australienne, on pourrait penser que les Bleus vont principalement faire l'effort sur ce secteur de jeu samedi au Stade de France. Pourtant, ils assurent qu'il s'agirait là d'une bien belle erreur. Explications.
Impossible de parler des Australiens sans évoquer le mystère de leur mêlée. Les Wallabies ont beau "faire partie des deux meilleures équipes du monde actuellement" comme l'assurent les joueurs de l'équipe de France, ils n'en restent pas moins exceptionnellement fragiles en mêlée pour une équipe de leur niveau. N'ont-ils pas, le week-end dernier encore, concédé six pénalités et un essai sur cette phase de jeu ? Le sélectionneur Robbie Deans a beau être monté dans les tours ces derniers jours, fustigeant un arbitrage basé sur des préjugés selon lui, les Français partiront largement favoris dans ce secteur de jeu.

"La mêlée sera très importante durant cette rencontre, s'enthousiasme déjà le pilier tricolore Thomas Domingo. Il faudra travailler l'Australie comme les Italiens l'ont fait, les chahuter et les emmerder au maximum pour les empêcher de s'exprimer et de sortir des ballons derrière". Mais n'allez pas croire que les Français vont axer leur match là-dessus. Ils sont trop sages pour ça. "Ce serait commettre une erreur que d'en faire une priorité, prévient l'entraîneur des avants Didier Retière. Les Australiens sont compliqués à jouer parce qu'ils ont organisé leur mêlée de manière à ne pas trop subir. Ils s'en sortent toujours en ne cherchant pas l'épreuve de force, mais plutôt à créer du mouvement derrière."

Un piège ?

La méfiance est de mise donc. L'un des tauliers du pack tricolore, le deuxième ligne Lionel Nallet, confirme : "Théoriquement, ils sont plus faibles, mais on s'aperçoit qu'ils n'ont pas perdu un seul ballon sur leurs introductions depuis sept ou huit matchs. Et ils sont rarement sanctionnés sur leurs ballons également. Alors évitons de nous fixer là-dessus." D'autant que si les noms d'Alexander, de Robinson ou de Slipper ne font pas trembler grand monde, les Australiens ont d'autres arguments à faire valoir. On pense par exemple à leur capacité à conserver le ballon, à leurs soutiens toujours dans le bon tempo ou à leur vivacité dans le jeu de mouvement. "Chez nous, on est influencé par le rugby à XIII et le jeu de mouvement alors on ne met pas forcément l'accent sur la mêlée", reconnaît le troisième ligne David Pocock.

Alors coutumiers de leurs difficultés en mêlée, ils ont su s'y adapter. "Ils sont capables de concéder cinq ou six pénalités sans que ça affecte vraiment leur rendement, c'est impressionnant, note Marc Lièvremont. Je crois que si une équipe française chargeait autant en mêlée, nos avants auraient du mal à se remobiliser dans le jeu." La mêlée restera pour autant – et logiquement – un axe central d'une bonne performance face à une équipe que les Bleus n'ont pas vaincue depuis 2005. Les pénalités glanées dans ce secteur pourraient valoir très lourd au final... Les Australiens, en tout cas, s'attendent à passer un moment difficile, comme en témoigne le capitaine Rocky Elsom : "Les Français ont une mêlée très forte, peut-être la meilleure".

Rugbyrama - Emilie DUDON, envoyée spéciale Midi Olympique - Rugbyrama

Oui mais je vois qu' on a remis nos '' costauds '' en 10 ,12 et 13 !!
Je ne sais pas si c' est une bonne solution face à de remuants australiens !!!!

Le match c 'est bif bof po terrible, qui jouent contre des bof bif pas terrible aussi.

Du coup vivement la reprise du top 14 qu'on y retrouve un interet.

ripsua a écrit:

Le match c 'est bif bof po terrible, qui jouent contre des bof bif pas terrible aussi.

Du coup vivement la reprise du top 14 qu'on y retrouve un interet.

Sur la qualité du jeu, en effet.

Mais ça reste 2 équipes qui peuvent ambitionner au moins une 1/2 finale à la prochaine cdm.

La France ne produit pas un jeu terrible. Il n'empêche... on a une mélée atomique et c'est un très gros atout

Le 26/11/2010 à 20:00 | Mis à jour le 26/11/2010 à 20:44 - Rugby - l'Equipe


Les Bleus sont-ils au niveau ?


Opposé à l'Australie pour son dernier test de novembre, samedi au Stade de France (20h45), le XV de France va en savoir un peu plus sur son niveau de jeu. A un an du Mondial, les Bleus doivent encore convaincre.

Les tests d'automne du XV de France se résumeront finalement à une seule rencontre : celle contre les Wallabies, samedi soir au Stade de France (20h45). Constat d'échec de la programmation tricolore : les deux premiers tests contre les Fidji à Nantes (34-12) puis l'Argentine à Montpellier (15-9) ne permettront pas à Marc Lièvremont d'étoffer son projet de jeu jusqu'au prochain Tournoi des VI Nations. «Avant de parler des contenus, on va surtout parler de la victoire, insiste le selectionneur. On peut penser que si les contenus ne sont pas meilleurs que la semaine dernière (contre l'Argentine) ou il y a quinze jours (contre les Fidji), il ne sera pas possible d'avoir la victoire.»

«L'Australie pratique un rugby complet, certainement le plus offensif du monde. Un collectif parfaitement huilé, une capacité à gérer les temps faibles et à accélérer, notamment lors d'entames de mi-temps assez fulgurantes.» (Marc Lièvremont)

Incapables de mettre du volume dans leurs offensives et de dépasser les trois temps de jeu, les Bleus retrouveront une équipe australienne «qui pratique un rugby complet, certainement le plus offensif du monde. Un collectif parfaitement huilé, une capacité à gérer les temps faibles et à accélérer, notamment lors d'entames de mi-temps assez fulgurantes.» Marc Lièvremont aimerait certainement que ses protégés s'inspirent des Anglais et de leurs élans lors de leur succès face à ces mêmes Wallabies à Twickenham (35-18). O'Connor, Ashley-Cooper, Barnes, Mitchell : l'Australie débarque sur le pré dionysien avec une génération exceptionnelle. Les Porical, Palisson, Huget et consort sont attendus au révélateur du concert international.

Nallet forfait, Thion titulaire

En dix confrontations face aux Wallabies depuis 2001, les Bleus ont concédé sept revers.
Amoindri par le forfait de Lionel Nallet (lombalgie), le XV de France tentera d'imiter sa dernière victoire en date sur les Wallabies... en 2005 au Vélodrome (26-16). Si un seul match face à une nation majeure du Sud ne permettra pas de jeter un regard objectif sur le potentiel du XV de France à l'échelon international, la victoire est, elle, indispensable. «Ca voudrait dire qu'on a fait ce qu'il faut pour rehausser notre niveau de jeu», souligne Lièvremont. Pour l'heure, difficile de contester qu'il est encore trop bas. - V.P-L (avec AFP)


La composition des équipes :

Le XV de France : Porical - Huget, Rougerie, Jauzion, Palisson - (o) Traille, (m) Parra - Ouedraogo, Chabal, Dusautoir (Cap.) - Thion, Pierre - Mas, Servat, Domingo

Remplaçants : Guirado, Schuster, Millo-Chluski, Bonnaire, Yachvili, Estebanez, Andreu

Le XV des Wallabies : Beale - O'Connor, Ashley-Cooper, Barnes, Mitchell - (o) Cooper, (m) Genia - Pocock, McCalman, Elsom (cap.) - Sharpe, Simmons - Alexander, Moore, Slipper.

Remplaçants : Polota-Nau, Robinson, Chisholm, Higginbotham, Burgess, Giteau, Turner.

Le papier de P.M Bonnot dans l 'EQUIPE est intéressant et... plutôt inquiétant sur les qualités d'analyse du staff tricolore!
Retière nous y explique qu "on ne bat pas les nations du Sud en les prenant en mêlée" tout en fustigeant paradoxalement cette "culture de la passe pour la passe" qui pousserait nos attaquants à l'imprécision dans leur volonté de réaliser coûte que coûte l'exploit historique !
Et le journaliste de combattre cette manifestation de malhonnêteté intellectuelle en mettant plutôt en évidence l'absence pour les joueurs actuels de schémas de jeu pré-établis, les laissant sans repères dans leurs offensives, notamment au niveau des soutiens !
...Il est toujours plus difficile de reconnaitre sa responsabilité dans l'échec que d'invoquer des causes immatérielles dont les frères Boni et autre J.Dauger seraient à l'origine !

Bleus : La 41eme contre l'Australie

Rédaction Rugby365.fr - samedi 27 novembre 2010 - 11h33


La France et l'Australie disputeront leur 41eme confrontation ce samedi soir au Stade de France, la 21eme en France. Les Bleus se sont imposés à seize reprises face aux Wallabies.
Le bilan des confrontations entre la France et l'Australie
Matchs joués : 40
Matchs gagnés par la France : 16
Matchs perdus par l'Australie : 22
Matchs nuls : 2

Rugby - Test Match - 26/11/2010 - 17:03 - Mis à jour le 27/11/2010 - 08:57


Bleus : Le tiers payant ?



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Ce samedi contre l'Australie au stade de France, les Bleus tenteront de clore leurs tests automnaux sur une bonne note. Et au-delà d'une troisième victoire consécutive, les Bleus iront chercher des certitudes dans un match qui revêt peut-être plus d'importance qu'il n'y paraît. Explications.


Demandez aux Bleus si ce match contre l'Australie constitue le plus important de leurs tests d'automne. Ils vous répondront tous différemment. "Ce sera le dernier", rétorque succinctement Sébastien Chabal. Pour Yoann Huget, cette rencontre sera "préparée comme les autres". Le jeune international précise : "On a vu beaucoup de choses depuis le début de la tournée, alors il n'y a pas de matchs qui vaillent plus que les autres."

D'accord. Mais cette confrontation revêt tout de même une importance particulière. Comme l'a dit Marc Lièvremont cette semaine, les Bleus se sont "un peu mis ce match dans un coin de la tête, comme ce fut le cas pour celui contre les All Blacks l'an dernier". Avec le résultat que l'on sait (lourde défaite, 12-39). Si celui-là peut paraître essentiel, c'est d'abord parce que les Australiens font figure d'adversaires les plus "sérieux" des Français sur cette tournée. Les Bleus ne les ont d'ailleurs jamais battus sous l'ère Lièvremont. "Nous savions qu'affronter l'Argentine serait compliqué, mais, sans faire injure aux Fidjiens et aux Pumas, l'Australie est au-dessus en termes de jeu, de production et de niveau, confirme Sébastien Chabal. A nous d'essayer de gagner ce dernier match pour que cette tournée soit positive."

Dernière chance avant le Mondial
C'est là aussi que cette confrontation prend son importance : dans le fait qu'elle vient clôturer une tournée marquée jusqu'alors par deux victoires pas totalement convaincantes. "Il faut aboutir à un match plein pour sortir de ces tests avec des certitudes", explique Nicolas Mas. Montrés du doigt pour leurs lacunes dans le secteur offensif lors de leurs deux premières sorties, les Français ont envie de prouver. Et ils assurent en avoir les moyens. "Même si ça a été un peu difficile jusqu'à maintenant, ce sera mieux samedi parce que nous aurons quinze jours de travail ensemble", reprend le pilier catalan.
Autre point considérable : ce sera le dernier match des Bleus contre une nation du Sud avant la Coupe du monde 2011 en Nouvelle-Zélande. L'enjeu parle de lui-même... "Il s'agit réellement d'un test pour voir où on en est dans notre préparation, assure Fulgence Ouedraogo. C'est véritablement une étape dans la construction de l'équipe de France". Morgan Parra ne dit pas le contraire : "Ce match va nous permettre de nous situer par rapport aux nations du Sud mais aussi par rapport à notre travail, par rapport à ce que nous essayons de mettre en place."
Les Bleus ont rendez-vous samedi. Pas seulement avec les Wallabies, mais avec eux-mêmes également. "Nous seront attendus, nous le savons", reconnaît Damien Traille. "Une grosse partie nous attend mais tant mieux, cela s'intègre très bien dans notre optique d'avancer encore et encore", note de son côté Lionel Nallet. Et puis, comme le rappelle Fulgence Ouedraogo, les Français n'ont "jamais réussi à finir une tournée avec trois victoires" depuis l'arrivée du nouveau staff en 2008. Existerait-il meilleur moment pour y parvenir ? Rugbyrama - Emilie DUDON, envoyée spéciale Midi Olympique-Rugbyrama.fr

Rugby - Test Match - 26/11/2010 - 17:28 - Mis à jour le 27/11/2010 - 10:21


France-Australie en chiffres



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Troisième et dernier match des tests d'automne pour la France qui reçoit l'Australie samedi au Stade de France. Les Bleus n'ont jamais battu les Wallabies depuis la prise de fonction de Marc Lièvremont mais veulent s'appuyer sur leur mêlée. Retrouvez en chiffres tous les enjeux de cette affiche.


0.- Aucun changement n’a été effectué dans la composition du pack australien par rapport à l’équipe qui a battu l’Italie la semaine passée. En revanche, deux changements ont été effectués dans la ligne de trois-quarts, avec les retours de Genia à la mêlée et de O’Connor à l’aile.

1.- L’équipe de France a eu du mal offensivement depuis le début de cette tournée d’automne. En deux matchs, elle a marqué trois essais mais un seul est venu d’une action construite, celui de Maxime Médard face aux Fidji grâce à une belle passe au pied d’Estebanez.

2.- Si offensivement la France balbutie quelque peu, elle s’avoue intransigeante sur le plan défensif. Pour preuve, contre l’Argentine, elle n’a raté que deux plaquages sur 108 tentés. Une performance haut de gamme.

3.- Du XV de départ battu lors du dernier France-Australie (9-22, en juin 2009), il ne reste que trois joueurs alignés ce samedi : Traille (qui jouait arrière), Dusautoir et Ouedraogo.

4.- Les Bleus restent sur quatre défaites d’affilée contre les Wallabies : 3 en 2008 (13-34 ; 10-40 et 13-18) et 1 en 2009 (6-22).

5.- Cela fait cinq ans que la France n’a plus battu l’Australie. Ainsi, la dernière victoire des Bleus contre les Wallabies remonte à 2005 (26-16). Ce match avait lieu à Marseille.

6.- La mêlée australienne a vécu beaucoup de désillusions depuis le début des tests d’automne. Dominée par le pays de Galles, elle fut totalement laminée par le pack italien, concédant pas moins de six pénalités et un essai.

16.- Au total, la France a battu l’Australie à seize reprises (12 fois en France et 4 fois en Australie).

30.- C’est le plus gros écart au score entre les deux équipes et il fut en faveur de l’Australie lors d’un succès 40 à 10 le 5 juillet 2008.

41.- Ce France-Australie sera le 41e de la série, le 21e disputé sur le sol hexagonal et le 4e au stade de France où les Bleus ne se sont imposés qu’une seule fois, en 2004 (27-14).

74.- La France et l’Australie ont marqué autant d’essais l’une face à l’autre, à savoir 74. A noter que l’Australie a tout de même réussi deux transformations de plus (48 à 46).

Rugby - Test Match - 27/11/2010 - 12:30 - Mis à jour le 27/11/2010 - 12:49


Lièvremont : "Franchir un cap"



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Le sléectionneur Marc Lièvremont veut battre l'Australie ce samedi au Stade de France pour terminer les tests d'automne invaincu. Selon lui, une telle performance permettrait à son groupe de franchir un cap et de préparer au mieux les échéances futures. Il ferra aussi attention au niveau de jeu.


Attendez-vous une amélioration en terme de contenu face à l'Australie, après une victoire sans essai contre l'Argentine ?
Marc LIEVREMONT: Avant de parler des contenus, on va surtout parler de la victoire. C'est quand même le premier des objectifs sachant que ce serait la première fois qu'on accomplirait trois victoires dans une série de tests, printemps ou automne. Le second objectif est étroitement lié au premier. On peut penser que si les contenus ne sont pas meilleurs que la semaine dernière, contre l'Argentine, ou il y a quinze jours, contre les Fidji, il ne sera pas possible d'avoir la victoire.

Que pensez-vous de cette équipe australienne ?
M.L.: C'est une équipe qui pratique un rugby complet, certainement le plus offensif du monde. Un collectif parfaitement huilé, une capacité à gérer les temps faibles et à accélérer, notamment lors d'entames de mi-temps assez fulgurantes. C'est une équipe contre laquelle on est toujours en danger, face à laquelle chaque erreur se paie cash. Ils sont aussi très bien organisés dans les attitudes au contact, dans la redistribution, sur ses lancements de jeu. Elle est aussi très organisée en conquête, en touche notamment. Elle n'est pas aussi friable en mêlée qu'on veut bien le dire, même si on pense que c'est notre point fort. Ils ont connu quelques faiblesses sur les mêlées défensives mais Robbie Deans a déjà entamé une forme de lobbying dans ce sens, comme Graham Henry (l'entraîneur néo-zélandais N.D.L.R) avant lui. Ca peut être un atout mais certainement pas la clé du match.

Une victoire samedi vous permettrait-elle de franchir un cap ?
R: "Bien sûr, pour plusieurs raisons. D'abord, on ne les a plus battus depuis 2005. Moi, personnellement, je ne les ai jamais battus, ni comme joueur ni comme entraîneur. Ce serait, je l'ai dit, une première série de victoires en tests. Ca voudrait dire qu'on a fait ce qu'il faut pour rehausser notre niveau de jeu et qu'on pourrait se préparer pour le Tournoi des six nations dans les meilleures conditions possibles." Rugbyrama - AFP