7ème journée de Top 14

Le jeu tue l’enjeu


Le Stade Toulousain prône le retour au jeu depuis le début de la saison. Mais, à force de trop tenter, les Haut-Garonnais oublient certains fondamentaux et s’épuisent au moment de conclure. Une situation à améliorer même s’ils pointent en deuxième position.

Après six journées de championnat, Toulouse est deuxième et dans ses temps de passage. Le Stade réalise un début de saison correct à un point du leader, Clermont. Seules deux défaites sont venues noircir le tableau des hommes de Guy Novès. Pourtant, le manager toulousain est préoccupé. Face à Albi, Novès a regretté la « bouillie de rugby » servie aux 16 000 spectateurs d’Ernest-Wallon par « une équipe endormie ». Devant le promu, le Stade Toulousain n’a pas réussi à trouver la bonne carburation en raison notamment des replacements effectués comme celui de Florian Fritz à l’ouverture.

Plus généralement, Toulouse balbutie son rugby depuis la reprise malgré une réelle volonté de créer du jeu. Les coéquipiers de Jean Bouilhou en ont fait leur credo. Ils se sont même laissé pousser les moustaches en l’honneur du rugby total incarné par la bande à Pierre Villepreux au début des années 80. Même si la version a été nuancée (de l’avis de Poitrenaud, les bacchantes avaient pour but de « pourrir » la photo officielle du club), le Stade Toulousain a voulu retrouver ses fondements, après une dernière saison mitigée. Pour un résultat pas encore convaincant. « On n’a pas réussi à enchainer notre jeu. A vouloir trop jouer, on s’épuise et on ne marque pas, a regretté Jean Bouilhou après la victoire face à Albi. C’est un match difficile pour nous parce qu’on voulait marquer des essais. Et pour la quatrième fois de la saison, on n’en n’a pas marqué mis à part un essai de 9. C’est un petit coup au moral. »

Michalak revient fort

L’heure n’est pas à l’inquiétude au vu des résultats. Il n’empêche que les performances en demi-teinte de ces dernières semaines interrogent. « On a plein de bonnes intentions mais par inattention, personne ne voit la même chose et on fait tomber les ballons, notait Elissalde. Dès qu’on se créé des brèches - ce qui n’est pas facile même face à Albi - on n’arrive pas à conclure. » Les absences de Byron Kelleher et de David Skrela associées au turn-over prôné par le staff ne permettent pas encore de retrouver l’identité de jeu toulousaine. Même si Frédéric Michalak – à l’ouverture - s’affirme comme l’homme en forme après un retour difficile la saison passée. « L’entrée de Fred a recréé une animation offensive de vitesse », a reconnu Guy Novès.

Toulouse a conscience des progrès à effectuer. Le déplacement à Toulon (7eme journée de Top 14), dimanche, dans un stade Vélodrome comble, permettra de faire un point sur les réglages effectués. Quitte à revenir aux bases du rugby parfois oubliées. « On doit tous être sur la même longueur d'ondes. Quand on aura trouvé ça, les coups seront gagnants, poursuit Elissalde. Peut-être qu’en faisant moins de spectacle et un ruck ou deux de plus, on arrivera à déstabiliser les défenses. Là, on veut aller vite de l’avant. C’est délicat. » Guy Novès « espère voir un autre visage du Stade Toulousain dans les semaines à venir ». Pour ne plus voir des prestations à se défriser les moustaches !

Rugby365

« Beaucoup nous voyaient en bas »

Après trois victoires consécutives, Montauban a été tenu en échec par Castres, mercredi en match en retard. Un petit coup d’arrêt pour l’ouvreur Cédric Rosalen qui souhaite faite mentir les pronostics qui désignent Montauban comme un potentiel relégable.

Cédric Rosalen, le match nul face à Castres est-il une contre-performance pour Montauban ?
Oui bien sûr. On visait la victoire. Sur la physionomie du match, chaque équipe a eu sa mi-temps donc le match nul est logique.

Comment expliquez-vous le relâchement en deuxième mi-temps alors que vous étiez en supériorité numérique ?
Il y a plusieurs paramètres : la fatigue et un manque de maîtrise lors de la reprise en deuxième mi-temps. Il y avait un peu de fatigue mais on ne va pas se cacher derrière ça parce que Castres avait joué samedi aussi.

Êtes-vous frustré de tenir en respect des « gros budgets » et de concéder le match nul face à un concurrent direct ?
Castres est quand même une grosse équipe. S’ils gagnent leur match en retard, ils ne seront pas loin d’être premiers ou deuxièmes. Tous les matchs sont serrés. On a gagné des matchs de trois points et on en a perdu à la sirène. C’est le championnat qui veut ça. Pour nous, c’est une contre-performance.

Quel regard portez-vous sur votre début de saison ?
On fait un bon début de saison. Beaucoup nous voyaient en bas. On a un super groupe qui essaye de faire le maximum. Ces trois victoires et le match nul nous font énormément de bien au niveau comptable.

Etiez-vous vexé par les pronostics de début de saison qui vous plaçaient parmi les potentiels relégables ?
Ça ne reste que des pronostics. Mais c’est tant mieux parce que ça nous a aidés à nous révolter. S’ils nous ont mis en bas de tableau, c’est qu’ils le pensent. On va essayer de démontrer le contraire.

« On évolue dans le jeu »

Avez-vous remarqué un changement dans l’approche des matchs avec le changement d’entraîneurs ?
On est resté sur la continuité. Il y a quelques points qui ont changé. Sur les premiers matchs, ça a été difficile. Plus on avance et plus on évolue dans le jeu. On met un gros engagement. On a aussi un manque de maîtrise parfois. On a des passages à vide. C’est là-dessus qu’il faut qu’on travaille. On fait des bonnes entames mais on a du mal à terminer les matchs. Même si on ne lâche rien. On a gagné pas mal de matchs sur la fin. On y croit jusqu’au bout.

Le championnat est-il plus homogène cette saison ?
C’est difficile à dire après six journées. Hormis Albi qui a un peu de mal, toutes les équipes se valent. Si on avait gagné hier, on serait troisième, là on est cinquième. Même le Racing-Métro qui est relégable n’est qu’à quatre points de nous. C’est vrai que c’est très serré.

Montauban peut-il viser une place dans les six ou sept premiers ?
Non, à voir les pronostics du début de saison, on nous voit relégables. Avant tout, il va falloir assurer le maintien. On va passer des moments difficiles durant la saison. Si on arrive à les gérer, pourquoi ne pas viser mieux.

Comment abordez-vous le déplacement à Perpignan ?
C’est un déplacement un peu spécial parce qu’on vient d’enchainer pas mal de matchs en quinze jours. Pas mal de joueurs vont devoir récupérer. J’en fais partie. Ça va être un déplacement à la fois délicat et intéressant. Il y a des joueurs qui ont été longtemps blessés et qui vont pouvoir se montrer. On a tout à gagner. Mais c’est aussi un déplacement dangereux parce qu’on sait que Perpignan est agacé après avoir perdu à Bourgoin. On reste sur une bonne dynamique et il faut essayer d’en profiter en introduisant des joueurs frais.

Vous ne serez donc pas du voyage pour vos retrouvailles avec votre ancien club ?
Je suis au repos. C’est décidé. J’ai reçu un coup à la cheville. J’aurai aimé le jouer mais le calendrier fait qu’on ne peut pas tout jouer et faire n’importe quoi avec notre santé


Rugby365

Le groupe clermontois


Julien Bonnaire, Julien Malzieu et Marius Joubert font leur retour pour le déplacement à Albi samedi.

Blessés depuis de longues semaines, Julien Bonnaire, Julien Malzieu et Marius Joubert feront leurs débuts cette saison dans le Top 14 à Albi. Compte tenu de la fatigue des joueurs, Vern Cotter a convoqué un groupe remanié, avec les retours également de Samson, Wepener et Bardy.

Le groupe clermontois

Avants : Debaty, Faure, Ric, Zirakashvili, Ledesma, Wepener, Jacquet , Privat, Samson, Audebert, Bardy, Bonnaire, Cudmore

Arrières : Parra, Senio, James, Russell, Canale, Williams, Fofana, Joubert, Malzieu, Nalaga

BO: Yachvili de retour pour ses 29 ans à Brive ?


Après Imanol Harinordoquy il y a deux semaines face au Stade Français, le Biarritz Olympique guette le retour au jeu de Dimitri Yachvili, autre grand absent de ce début de saison. Après s'être sectionné un tendon du pied gauche lors d'un accident domestique début juillet, le demi de mêlée international est attendu samedi au sein du groupe biarrot en déplacement à Brive pour le compte de la 7e journée du Top 14. Un retour aux allures de cadeau le jour de ses 29 ans face à son ancien club, qui tomberait surtout à pic pour permettre à un BO, relancé par sa victoire dans le derby, de passer la vitesse supérieure notamment dans l'expression de son jeu. A noter par ailleurs que le derby basque a laissé sur le flanc l'ailier Ilikena Bolakoro, victime d'une déchirure au niveau des ischio-jambiers et à ce titre indisponible six semaines.

Toulon : Le groupe pour Toulouse

Le staff toulonnais a convoqué un groupe de 25 joueurs pour la réception de Toulouse (7eme journée de Top 14), dimanche au stade Vélodrome de Marseille. Toutes les stars sont présentes.

Le groupe toulonnais

Avants : Fotunuupule Auelua, Sébastien Bruno, Kristian Chesney, Jawad Djoudi, Joe El Abd, Laurent Emmanuelli, Juan Martin Fernandez Lobbe, Davit Kubrishvili, Tonga Lea’aetoa, Olivier Missoup, Ross Skeate, Jocelino Suta, Saimone Taumoepeau, Joe Van Niekerk

Arrières : Conrad Barnard, Sébastien Fauqué, Matt Henjak, Mafileo Kefu, Rory Lamont, Gabiriele Lovobalavu, Clément Marienval, Pierre Mignoni, Jamie Robinson, Sinoti Sinoti, Jonny Wilkinson

La 7e journée en questions


Quelle sera la clé de Toulon-Toulouse ? Albi vaincra-t-il sa bête noire ? Montpellier et Bourgoin vont-ils enfin s'exporter ? Castres tiendra-t-il sur la durée ? Retrouvez, en quelques questions, tout ce qu'il faut savoir avant la 7e journée du Top 14 ce week-end.

Toulon-Toulouse : Quelle est la clé du match ?

Plus que jamais le jeu au sol. C'est ce qui avait coûté la victoire l'an dernier aux Toulousains lors du déplacement à Marseille (battus 14-6). Des Toulonnais au champ d'expression alors limité avaient usé le moral et le physique de leurs visiteurs. Pire, ils les avaient privé de munitions et donc de possibilité de développer leur jeu. Le week-end dernier, les Toulousains ont été "rôdés" en recevant le voisin albigeois qui ne leur fit aucun cadeau dans les rucks. Le niveau risque de s'élever encore d'un cran face à la troisième ligne varoise (Van Niekerk, Fernandez Lobbe, El Abd) qui n'en finit plus de briller. Toulon, qui a besoin de points, ne peut pas se priver d'un succès. Qui plus est de prestige.

Albi vaincra-t-il sa bête noire ?

Une seule équipe n'a jamais cédé au Stadium albigeois : Clermont. Lors des deux saisons passées par le SCA en Top 14, l'ASMCA s'est toujours imposée chez les Jaune et Noir (6-27 et 6-12), contrairement à toutes les autres formations qui y ont au moins concédé un match nul (Toulouse et Paris) ou s'y sont inclinées. Les coéquipiers de Vincent Clément, qui restent sur cinq revers d'affilée, n'ont plus de temps à perdre. Lanterne rouge, ils doivent redevenir maîtres chez eux et, enfin, engranger des points pour refaire leur retard et se relancer dans la course au maintien.

Montpellier et Bourgoin vont-ils enfin s'exporter ?

Après avoir ramené leurs ambitions aux portes de la réalité, les Héraultais visent le maintien. Pour ce faire, ils vont à l'essentiel : engranger des points à domicile. Ce qu'ils ont fait avec une certaine réussite depuis le lancement de la saison. Leur parcours à l'extérieur est plus chaotique pour ne pas dire décevant. Les Montpelliérains sont, avec Bourgoin, les plus mauvais élèves du Top 14 à l'extérieur. En trois rencontres loin de leurs bases, ils n'y ont pas pris le moindre point. Le déplacement à Bayonne, malheureux perdant du derby basque, leur permettra-t-il d'inverser le cours de l'histoire ? Pour ce faire, Montpellier sera contraint de rivaliser dans l'engagement mais, surtout, de se montrer plus discipliné. Avec cinquante minutes jouées en infériorité numérique, le MHR ne se simplifie pas la tâche. Les Isérois, eux, devront éviter de prendre une nouvelle déculottée. Après les 53 points encaissés à Bayonne, ils se rendent cette fois à Paris. Mais leur championnat n'est pas là. Pour eux, la course au maintien se jouera à Rajon.

Castres va-t-il tenir sur la durée ?

Les chiffres sont trompeurs. L'ambitieux Racing-Métro n'est pas à sa place au 13e rang du classement. Ou, du moins, la prestation livrée le week-end dernier à Clermont-Ferrand lui permet d'espérer mieux. Si les Franciliens ont toujours été menés par les Jaunards, ils ont fait forte impression. Pour rien... Ils doivent se racheter, et marquer des points face à Castres sous peine de s'ancrer dans la difficulté. Du coup, les Tarnais qui auront enchaîné trois matchs en une semaine, devront se méfier. Tenus en échec à Montauban (18-18) après avoir lourdement chuté à Paris (44-18), les hommes du tandem Labit-Travers n'ont pas le droit à l'erreur. Reste à savoir s'ils auront les moyens physiques de résister aux assauts du rouleau-compresseur ciel et blanc.

Rugbyrama

Maintenant, enchaînez !

Victorieux de Toulon à la dernière minute (21-20), Montpellier poursuit son sans faute à domicile. Pourtant, les Héraultais devront enchaîner à l'extérieur pour véritablement exister en Top 14.

Fulgence Ouedraogo attend plus de ses coéquipiers en déplacement.(EQ)Finalement, un début de saison encourageant ne tient qu'à un petit coup de pied à suivre. Un coup de pompe de la dernière chance pour précipiter un succès inespéré. Mené 16-20 face à Toulon alors que la sirène s'impatiente, Montpellier lance un dernier assaut avec ses duettistes Sylvain Mirande et Benoit Paillaugue. Le trois-quarts aile héraultais Benjamin Thiery profite alors du loupé de Jamie Robinson pour s'effondrer dans l'en-but. «Il y a eu une révolte collective, on est resté bien serré. Ce type de victoire nous fait beaucoup de bien à la tête avant le déplacement très difficile qui nous attend à Bayonne», analyse Fulgence Ouedraogo convaincu du «nouvel élan» du MHRC.

Zéro pointé à l'extérieur

On en doutait mais le XV d'Yves-du-Manoir est bien capable de mettre du combat et de la rigueur. «Collectivement, on est resté sérieux. Comparé à l'an dernier, où nous étions plus individuels, on a enfin appliqué ce que l'on nous avait demandé de faire. On les a pris dans l'axe et on a vu que ça avançait», se félicite le troisième ligne international. Les hommes de Didier Bès viennent ainsi de faire trébucher à domicile un troisième club argenté du Championnat (Perpignan, Biarritz et Toulon). «Notre jeu est désormais marqué par des prises d'initiatives importantes. On a retrouvé une grosse conquête. Ça fait du bien», admet Benjamin Thiery.


A l'extérieur, c'est une autre musique. Le néant. Trois revers sans gloire devant Brive (30-9), Paris (43-26) et Castres (33-18). «Il faut juste être plus mature ; arrêter d'être des loups à la maison et des agneaux à l'extérieur», insiste Benoit Paillaugue. Montpellier, un club qui ne «réagit que dans la défaite, résume Thierry Brana. Il faudra être plus constant si on veut viser plus haut.» Revenus «aux bases du rugby», davantage concernés à l'entraînement, les Montpelliérains «ont pleinement pris conscience de (leurs) possibilités.» Il était temps.


L'Equipe

Marchois forfait

Victime d'une entorse de la cheville gauche samedi contre Castres (victoire 44-18), le deuxième ligne parisien Arnaud Marchois est forfait pour la venue de Bourgoin samedi.

Bourgoin : Maulin aime Paris

Le président de Bourgoin, Gaston Maulin reconnaît qu’il a de la sympathie pour le Stade Français, club qu’il connaît bien.

Gaston Maulin et Bourgoin se déplaceront à Paris, samedi pour y affronter le Stade Français (7eme journée de Top 14). Le président berjallien, s’il sera le premier supporter su CSBJ, aura un petit pincement au cœur lors de ses retrouvailles avec un club qu’il connaît bien. « Je suis très ennuyé puisque je suis très proche du club. Ce sont des amis. J’étais un peu le parrain du Stade Français parce que je les ai reçus plusieurs fois gratuitement en stage dans les Sybelles, nous a déclarés Gaston Maulin. J’ai fait quelques déplacements avec eux. Les joueurs m’embrassent. Mais, aujourd’hui, je n’ai pas d’autres choix que de dire : "Bourgoin, Bourgoin, allez Bourgoin !" »

Un affront à laver


Une semaine après la défaite dans le derby basque, Bayonne retrouve Jean-Dauger avec l’ambition de retrouver la victoire et de remonter au classement. Face à Montpellier, décomplexé par son succès sur Toulon, la donne ne sera pas aisée.


BAYONNE

Le groupe
Le staff bayonnais n’a pas communiqué le groupe pour la réception de Montpellier. Marc Baget (genou) est toujours indisponible. De plus, les entraîneurs de l’Aviron devront se passer des services de leur ailier Pepito Elhorga qui souffre d’un décollement de l’aponévrose à une cuisse. L’international, auteur de trois essais depuis le début de la saison, sera absent pendant au moins deux semaines.

Les absents
Blessés : Baget, Elhorga
Suspendu : Aucun

Enjeux et forme du moment
Bayonne est tombé de haut samedi dernier à Anoeta. Après avoir dominé la première période face à Biarritz, l’Aviron a coulé en deuxième période malgré une supériorité numérique. Du coup, les Basques pointent à une peu reluisante douzième place qui ne reflète pas les progrès effectué dans le jeu. Après quatre déplacements ponctués par autant de défaites, les coéquipiers de Rémy Martin retrouvent avec plaisir Jean-Dauger pour signer un troisième succès à domicile avant d’enchainer sur trois déplacements consécutifs. Bayonne, qui a échoué à la septième place la saison dernière, n’a pas de temps à perdre et doit rapidement engranger sous peine de laisser la concurrence s’échapper.

La phrase de... Pepito Ehorga
« Il ne faut avoir peur de personne et ne craindre aucune équipe. On a le potentiel pour embêter tout le monde. Notre jeu peut déstabiliser pas mal d’équipes. A chaque sortie, on a réussi à franchir et à mettre les équipes à mal. Ce qui nous coûte cher en ce moment, c’est le nombre de pénalités qu’on prend.» (Rugby365)



MONTPELLIER

Le groupe
Le staff montpelliérain a convoqué un groupe de 25 joueurs pour le déplacement dans le Pays basque. Boussuge (adducteurs), Chkhaidze (poignet), Dall’Igna (acromio), Rees (cervicales), J.Tomas (genou), Van Staden (genou) et Wasserman (genou) sont indisponibles. En revanche, le pilier droit Juan Figallo, de retour de blessure, fera ses grands débuts sous le maillot montpelliérain.

Les absents
Blessés : Boussuge, Chkhaidze, Dall’Igna, Rees, J.Tomas, Van Staden, Wasserman
Suspendu : Aucun

Enjeux et forme du moment
Montpellier a décroché une victoire à l’arraché face à Toulon grâce à un essai de Thiéry dans les derniers instants de la rencontre. Une bonne opération pour les Héraultais toujours intraitables à Yves-du-Manoir. Les coéquipiers de Fulgence Ouedraogo devront élever leur niveau de jeu et se montrer plus disciplinés à Bayonne pour éviter de connaître une nouvelle déconvenue loin de leurs bases. Car le MHRC reste sur trois échecs cuisants en déplacement (Brive, stade Français, Castres). A Jean-Dauger, l’occasion est belle de mettre fin à cette disette pour prendre un peu d’air face à un adversaire qui pointe un rang derrière au classement.

La phrase de... Fulgence Ouedraogo
« Collectivement, on est resté sérieux. Comparé à l’an dernier - où nous étions plus individuels - on ne serait pas resté sur notre plan de jeu. Là, on a enfin appliqué ce qu’on avait demandé de faire. On les a pris dans l’axe et on a vu que ça avançait. » (Site officiel de Montpellier)

En quête de certitudes


Etalée sur trois jours, la septième journée de Top 14 débute vendredi par le déplacement de Montpellier à Bayonne. Samedi, le Stade Français voudra confirmer sa convalescence devant Bourgoin alors que le leader Clermont se rendra chez la lanterne rouge Albi.


Bayonne (12e) – Montpellier (11e)
A croire que les Bayonnais se languissent des coups de gueule de Richard Dourthe. Douzième du Top 14, l’Aviron déçoit après avoir entrevu une qualification en play-offs l’an passé. Et la zone rouge n’est plus qu’à un petit point. Incapable de s’en sortir à l’extérieur, le XV de Jean Dauger a enregistré lors du derby basque sa quatrième défaite en déplacement après Perpignan, le Racing et Toulouse. Face à Montpellier, Bayonne, privé d’Elhorga pour trois semaines, peut donc plonger ou s’aérer momentanément les esprits. Faut-il encore que les Basques concrétisent leurs temps forts et se mettent au diapason de leur ouvreur Graig Gower, seule satisfaction par sa vision du jeu. La réception du MHRC ressemble au piège parfait. Les Héraultais sont toujours aussi maladroits dès qu’il s’agit de s’exiler mais leur victoire décrochée à la dernière minute sur Toulon (21-20) a selon Fulgence Ouedraogo «donné un nouvel élan» au groupe.

Stade Français (9e) – Bourgoin (12e)
Face à Castres, le Stade Français n’a retenu que les cinq points de la victoire et du bonus offensif (44-18). Côté jeu, le XV désormais estampillé Delmas repassera tant les ballons tombés sont venus pourrir les lancements de jeu. Le nouvel entraînement en a d’ailleurs pleinement conscience. «Le secteur offensif est encore défaillant. Il y a beaucoup de joueurs qui ont une grosse marge de progression». C’est peu dire quand on voit les lacunes des pensionnaires de Jean Bouin à coordonner le jeu d’avants et d’arrières. Cette semaine, le nouveau tandem du Stade Français a pourtant privilégié l’aspect défensif. De la défense, il en sera forcément question pour résister à la mêlée de Bourgoin qui a su concasser le pack de l’USAP (17-6). Le CSBJ de Xavier Péméja pourrait bien provoquer de nouvelles larmes du Président Max Guazzini… de dépi.t cette fois.

Albi (14e) – Clermont (1er)
Cette saison à Albi, tout fout le camp. Non pas que la formation d’Eric Béchu s’attendait à surprendre tout son monde. Non. Mais le SCA espérait certainement être plus compétitif au Stadium Municipal. Le temps où les équipes du Top 14 et de Pro D2 se déplaçaient dans l’antre d’Albi avec une bonne dose d’anxiété semble en effet bien révolu. Avec cinq défaites sur les cinq premières journées, les Albigeois ont donc un besoin urgent de points. «Nous n’avons en tête qu’une seule chose : capitaliser au niveau comptable. Mais sportivement, nous ne sommes pas si loin», analyse Béchu. La venue de Clermont pourrait le faire démentir assez vite même si à l'extérieur, l’ASM n’a jamais été maître de son sujet avec une défaite à Toulon (26-21), un résultat nul sur le terrain de Brive (9-9) et une très courte victoire à Bourgoin (37 à 28). Les retours de Julien Bonnaire, Julien Malzieu et Marius Joubert seront des atouts non négligeables pour conserver le leadership des Jaunards.

Brive (8e) – Biarritz (6e)
Ce début de saison de Brive ressemble finalement à celui de Bayonne. Aux portes des demi-finales lors du dernier exercice, les Corréziens se retrouvent aujourd’hui éjectés dans le ventre mou du Championnat. Rien d’alarmant pour l’instant au niveau comptable. Sur le plan du jeu, le CAB est disséqué en deux. Les gros avancent, fidèle à l’esprit du club. Les arrières, eux, gaspillent les ballons malgré le travail d’éclaireur de l’ouvreur Luciano Orquera. Seule satisfaction, les partenaires d'Andy Goode sont toujours invaincus à Amédée-Domenech avec deux succès face à Albi (39-6) et Montpellier (30-9) et un nul devant Clermont (9 à 9). Brive n’a sans doute pas la marge escomptée avec sa diaspora british au moment de recevoir une équipe de Biarritz en phase de redressement après un début de saison catastrophique. Un XV du BO ragaillardi après avoir décroché le derby et qui pourra compter sur le retour de son artificier Dimitri Yachvili.

Sport24

Brive: Goode pourrait jouer face à Biarritz

De retour en Corrèze après son escapade londonienne, où il a finalement été rassuré par son chirurgien, qui l'a convaincu de l'absence de nécessité d'être à nouveau opéré, Andy Goode a repris l'entraînement cette semaine aux côtés de ses coéquipiers du CABC en préparation pour la réception du BO samedi, à Amédée-Domenech dans le cadre de la 7e journée du Top 14, annonce La Montagne. S'il est certain qu'il ne débutera pas la rencontre, l'ouvreur international anglais pourrait disputer une vingtaine de minutes. Par ailleurs, le 3e ligne et capitaine Anthonie Claassen, touché à une épaule lors de la défaite à Montauban (23-20) sera finalement en mesure de tenir sa place face aux Biarrots.

RUGBY TOP 14 (7E JOURNÉE), BAYONNE - MONTPELLIER. Depuis le début de la saison, l'Aviron pèche dans la maîtrise de ses matches. Une situation qui frustre Thierry Mentières, encouragé par le potentiel de son équipe

Bayonne veut maîtriser


«Une question de maîtrise ». Voilà, selon Thierry Mentières, entraîneur des avants bayonnais, la raison des performances aléatoires de l'Aviron cette saison, et en particulier celle de la deuxième mi-temps samedi dernier à Anoeta contre le Biarritz Olympique (12-6). Or, sans maîtrise la puissance n'est rien.

Ceci expliquerait alors cela. Julien Puricelli attribuait d'ailleurs la victoire biarrote à la « maîtrise » des événements par les partenaires d'Imanol Harinordoquy. À la fois connaissance et contrôle. Difficile à répéter en semaine à l'entraînement. « Nous n'avons pas à travailler la touche. Nous n'avons pas à travailler la mêlée », assure Thierry Mentières en haussant les épaules.

Samedi dernier, l'Aviron « a voulu mettre la charrue avant les boeufs », selon l'entraîneur des avants bayonnais. « Chacun a voulu aider l'équipe, mais chacun à son tour... Nous n'avons pas joué ensemble. On s'est un peu précipité », soupire-t-il encore. De la bonne volonté, certes, mais à mauvais escient. Avant Bourgoin, Rémy Martin insistait sur la nécessité de canaliser les énergies. Autrement dit, les maîtriser... Trop de pénalités ont été concédées dans le jeu au sol, par exemple. « Et ce n'est pas un hasard », selon le coach des avants. Un match qui fut maîtrisé du début à la fin, c'est celui contre Bourgoin (53-6). Une tâche que certains estiment facilitée par une équipe visiteuse en pleine décompression post-crise, mais qui, aux yeux des coaches prend une autre dimension.

En fait, face au CSBJ, Bayonne a eu le contrôle des débats, du ballon, de l'occupation. Bayonne a maîtrisé et tout lui a réussi. Comme parfois à Perpignan. Comme pendant 60 minutes à Toulouse et 40 à Saint-Sébastien. Et puis vient ce petit grain qui grippe les rouages, perturbe l'ordre établi sur la pelouse. « On se désolidarise, on déjoue », expliquait encore Puricelli. Ajoutez à cela un autre élément que les Bayonnais n'ont pas maîtrisé : l'environnement. « La saveur du derby a fait monter l'émotion, estime Thierry Mentières. Nous n'avons pas su gérer ».

« Un groupe qui se détache »

Ce soir, l'équipe qui débutera ressemble à quelques exceptions près (Elhorga et Puricelli) à celle qui a débuté face au BO. Peu de turn-over donc au sein d'un groupe que l'on imagine éprouvé, voire émoussé, par un enchaînement digne de phases finales. Interrogé sur ce fait, Thierry Mentières invoque le besoin de cohésion « d'un groupe qui se détache ». En précisant tout de go que le coaching n'en est pas pour autant mis de côté. Bien au contraire. Un signe peut-être en direction d'un équilibre qui est en train de naître. D'une unité collective essentielle à la maîtrise. D'autant que Thierry Mentières souhaite « un regroupement autour des leaders ».

Alors, toujours selon Mentières, « il est hors de question de remettre en cause quoi que ce soit ». L'Aviron marcherait alors dans le bon sens. Aurait dans ses mains tous les ingrédients pour atteindre l'acmé des préceptes de jeu dont des prémices jaillissent par à-coups. Thierry Mentières soupire encore : « Quand je vois ce qu'on est capable de produire, et la qualité des joueurs... On doit être têtus, obsédés sur tous nos axes de travail ». Il continue : « On a parfois l'impression de ne pas être compris. Un peu comme une injustice. Parce qu'on sait de quoi on est capable ».

Le club, président, entraîneurs, joueurs, n'a de cesse de répéter qu'il est en pleine croissance. En plein apprentissage. Il le sera encore ce soir face à Montpellier. Une équipe qui viendra sans complexe, adepte elle aussi d'un rugby très ouvert. « C'est un très bon moyen pour nous de mettre à profit l'expérience du match contre Biarritz », espère Thierry Mentières.


SO

RUGBY TOP 14 (7E JOURNÉE), AVANT BRIVE - BIARRITZ. Julien Peyrelongue espère que la victoire dans le derby va rassurer ses partenaires la veille du match à Brive

« Prendre confiance »

Rassuré par les succès obtenus face au Stade Français et Bayonne, le demi d'ouverture du BO estime que son équipe doit maintenant exprimer son potentiel.

Sud Ouest.

Votre victoire dans le derby efface-t-elle les mauvaises surprises de votre début de saison ?

Julien Peyrelongue. Non. Les points perdus ne se rattrapent pas. Après notre défaite contre Castres, nous n'avons pas su remporter des matches à notre portée contre Bourgoin et Montpellier. Mais ce que j'espère c'est que ce succès contre Bayonne va nous faire évoluer dans nos têtes. On a vécu une semaine délicate avant la venue du Stade Français. Le fait d'avoir réussi à enchaîner deux bons matches doit faire du bien à tout le groupe. J'espère qu'on va enfin prendre confiance en nos moyens.

Ce manque de confiance est la clé de vos problèmes ?

Oui. On est passé à côté de notre premier match contre Castres et si l'on avait eu vraiment confiance en nous, on serait allé gagner à Bourgoin. Il y a encore de la fébrilité dans notre jeu. On fait des fautes, on concède beaucoup de pénalités. Du coup, on a attaqué notre match contre Bayonne avec la boule au ventre. Mais finalement, c'était de la bonne pression.

Ce groupe est-il encore marqué par la crise qu'il a vécue l'automne dernier ?

Non. Je ne crois pas. On a connu deux mois de galère il y a un an mais derrière on s'est ressaisi et on a bien fini la saison. Il y a une force au sein de ce groupe. Confrontées à la même situation, beaucoup d'équipes auraient explosé. Des jeunes sont venus se greffer sur ce noyau. Il y a longtemps que je n'avais pas connu cela au BO. Ils nous apportent leur fraîcheur même s'ils n'ont pas l'expérience du haut niveau. Mais ils apprennent vite. Je suis fier du match qu'ils ont réalisé à Montpellier.

Comment expliquez-vous vos difficultés à mettre votre jeu en place ?

J'ai du mal à me l'expliquer. On a retrouvé une bonne défense. On possède une très bonne conquête comme on l'a montré contre Bayonne mais on n'arrive pas à enchaîner. On a du mal à conserver le ballon et l'on en perd beaucoup dans les rucks. C'est ce que l'on doit impérativement travailler. Aujourd'hui, c'est le secteur clé, la zone d'affrontement capitale. Si l'on parvient à obtenir des libérations rapides, ensuite les choix sont faciles.

Déplacement à Brive, réception de Toulon et Perpignan : votre calendrier s'annonce compliqué...

Il l'est pour tout le monde. Quand on voit les difficultés qu'a rencontrées Toulouse contre Albi, le Top 14 s'est vraiment densifié. C'est difficile, surtout lorsque les matches se succèdent tous les quatre ou cinq jours car on n'est pas des robots. On sait qu'on a déjà grillé un joker en perdant à Aguiléra contre Castres. Mais pourquoi ne pas approcher les échéances à venir comme on a abordé lors des six derniers mois de la saison passée.


SO

Toulon-Stade toulousain : Michalak-Wilkinson duels de dix
7e journée, dimanche



Des deux demis d'ouverture Frédéric Michalak et Jonny Wilkinson, qui sera le roi du Vélodrome dimanche à l'occasion de Toulon - Stade toulousain?frédéric Michalak contre Jonny Wilkinson, cela vous dit quelque chose ? Un certain France-Angleterre à Sydney en 2003 par exemple. Six ans plus tard, les deux demis d'ouverture ont connu des fortunes diverses. Ils se retrouvent dimanche à Marseille avec le maillot de leurs clubs respectifs. Présentation du duel.


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Frédéric Michalak

- Né le 16 octobre 1982 à Toulouse.
- 1,80 m pour 80 kg
- 51 sélections en équipe de France.
- Palmarès: vainqueur de la Coupe d'Europe (2003, 2005). Champion de France en 2001.


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Jonny Wilkinson

- Né le 25 mai 1979 à Frimley (Angleterre)
- 1,78 m pour 88 kilos
- 70 sélections en équipe d'Angleterre
- Palmarès: champion du monde 2003. Champion d'Angleterre 1998.


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Leurs débuts de saison

Frédéric Michalak avait réalisé d'excellents matches amicaux avant de se blesser lors de l'ouverture à Montauban et de sortir à la 19e. Il est revenu lors de la quatrième journée face à Bayonne et a ensuite été titulaire à Clermont. Sur le banc face à Albi afin d'essayer Fritz à l'ouverture, il a fait une entrée remarquée en deuxième mi-temps donnant de la vitesse au jeu toulousain.

Jonny Wilkinson a été titulaire lors des quatre premières journées de championnat. Quatre journées durant lesquelles son club est resté invaincu avant de chuter lors de la cinquième à Montauban sans Wilkinson. Mais sans qu'on puisse y lire un lien de cause à effet puisque Toulon a également perdu la journée suivante (à Montpellier) avec Wilkinson.


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Leurs stats de buteur

Jonny Wilkinson pointe à la troisième place du classement des buteurs avec 63 points inscrits en cinq rencontres jouées, soit une moyenne de 12 points par match. Frédéric Michalak n'a inscrit que 25 points mais il a joué deux rencontres de moins et surtout il a partagé l'exercice de buteur avec Jean-Baptiste Elissalde.


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Leurs états de forme

Jonny Wilkinson a convaincu par ses qualités de buteur et ses qualités défensives jusque-là. Mais il n'a pas encore retrouvé la puissance de son jeu au pied et sa dextérité offensive. Normal quand on sait d'où il vient. Mais sa seule présence suffit à rassurer ses coéquipiers.

Frédéric Michalak définitivement installé à l'ouverture se lance dans une opération de reconquête avec l'humilité qui est la sienne. Plutôt moyen contre Bayonne, il a su faire rebondir son équipe contre Albi, lors de son entrée en jeu. Comme Wilkinson, il a besoin de beaucoup jouer pour retrouver des repères et de la confiance


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Leurs duels en clubs

Si important soit leur nombre de sélections, les deux demis d'ouverture ne se sont rencontrés qu'à quatre reprises au niveau international : trois fois au niveau international et une fois en Coupe d'Europe lors d'une rencontre Stade toulousain - Newcastle. L'Anglais mène trois victoires à une.

C'est lors de la saison 2001/2002 que le Stade toulousain et Newcastle ont croisé le fer. Une piètre cuvée puisque le Stade n'était pas sorti des poules. Au match aller, le Stade s'était imposé 33-13 mais Wilkinson ne jouait pas. En Angleterre, les Toulousains (battus 42-9) avaient explosé en deuxième mi-temps. Wilkinson avait alors inscrit pas moins de 27 points. Dans cette équipe battue, seuls Poitrenaud, Heymans, Michalak, Finau Maka et Servat figurent encore dans l'effectif actuel.


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Leurs duels internationaux

En ce qui concerne les matches internationaux, avantage également pour l'Anglais qui a remporté deux demi-finales de Coupe du monde face à l'équipe de France. En 2003, à Sydney (24-7), où Wilkinson fut l'auteur de tous les points du quinze de la Rose (cinq pénalités et trois drops). En 2007, au Stade de France (14-9) où Frédéric Michalak n'était pas titulaire mais était entré en cours de match à la place de Lionel Beauxis, en début de deuxième mi-temps.

C'est deux mois auparavant, en test match préparatoire à cette Coupe du monde que Frédéric Michalak a remporté son seul succès face à Jonny Wilkinson. Associé à Jean-Baptiste Elissalde à la charnière (comme dimanche face à Toulon...), l'ouvreur toulousain et ses compères de l'équipe de France l'avaient emporté 22-9, au cours d'une rencontre où tous les points marqués l'avaient été par des Toulousains (un essai de Jauzion ; une transformation et quatre pénalités d'Elissalde ; une pénalité de Michalak). Et devinez quoi ? La rencontre se déroulait au stade vélodrome de Marseille…


LD

SCA: retrouver la confiance

Rugby, Top 14. Avant la réception de Clermont.


Pour leur troisième match à domicile, les Albigeois accueillent demain à 14 h 30 une valeur sûre du championnat, à savoir Clermont. Tout au long de la semaine, les Tarnais ont travaillé sans relâche et préparé ce rendez-vous avec application. Six jours après avoir décroché le point de bonus face au Stade Toulousain, le SCA veut affirmer désormais sa volonté d'aller de l'avant. Solidaires, très concentrés sur leur sujet, les hommes Éric Béchu s'attendent toutefois à une forte opposition auvergnate, en particulier devant où les Clermontois ont déjà fait preuve de leur consistance.

Le combat promet d'être rude. Et pour faire face, les Albigeois, bien que toujours privés de plusieurs titulaires, vont devoir faire bloc en privilégiant un collectif qui, au fil des rencontres, est progressivement en train de se construire. Gageons que suite à la rencontre à Ernest-Wallon, les Cathares aient acquis la confiance qui leur faisait défaut et qui leur échappait dans les moments difficiles. Eux qui, petit à petit, apprennent à se forger un mental de vainqueur, à bien réagir dans la difficulté et à ne pas baisser les bras en puisant dans leurs ressources quand cela est nécessaire.

Vincent clément en deuxième ligne
Le travail entrepris depuis plusieurs semaines par Éric Béchu et Philippe Laurent commenceraient donc à porter ses fruits ? Tout porte à le croire, même s'il reste aux «Jaune et Noir» quelques petits détails et automatismes à régler, comme par exemple, se montrer plus efficaces et aussi terminer leurs actions en faisant fructifier des ballons perdus.

Ce à quoi s'est attaché à mettre en place cette semaine à l'entraînement le mentor tarnais, même si les séances de travail se sont déroulées en effectif réduit ! Reste à savoir si cela sera suffisant pour confirmer leur dernière prestation et pour battre une équipe de Clermont, face à laquelle le SCA n'a jamais gagné lors de ses deux saisons en Top 14, à domicile comme à l'extérieur. Une bête noire en quelque sorte...

Pour mettre fin à cette série (et goûter enfin aux joies de la victoires qui fuit les Albigeois depuis le début du championnat, Eric Béchu devrait renouveler sa confiance au groupe de samedi dernier (il ne sera communiqué qu'aujourd'hui), avec toutefois la rentrée de Dave Vainqueur en lieu et place de Geoffrey Palis, et la titularisation en seconde ligne de Vincent Clément, reléguant sur le banc des remplaçants Yogane Corréa.


LD

Bayonne et Montpellier pour avancer

Top 14. Match avancé de la 7e journée.

Bayonne et Montpellier, deux équipes au parcours presque identique depuis le début de la saison, voudront profiter de leur confrontation, en préambule de la 7e journée, ce vendredi dès 20h35, pour sortir du «ventre mou» du classement du Top 14 de rugby.

Invaincues à domicile, les deux formations éprouvent les pires difficultés à se sortir de situations favorables, comme c'était le cas pour l'Aviron, actuel 12e, samedi face à Biarritz (6-12) lors du derby basque délocalisé à Saint-Sébastien.

Malgré un avantage numérique après l'expulsion du Biarrot Taele, les équipiers de Rémy Martin, comme tétanisés, ont laissé s'échapper une victoire à leur portée.

«C'est comme des gamins qui avaient tous les éléments pour réussir un examen et qui ont fait une connerie», a résumé l'entraîneur Thierry Mentières.

En revanche, sur leurs terres, les Bayonnais ont prouvé qu'ils pouvaient être flamboyants, comme contre Bourgoin avec une large victoire (53-6) et sept essais à la clé lors de la 5e journée.

Pour affronter Montpellier, qui a réussi à se sortir du guêpier toulonnais avec un succès (21-20) et deux essais inscrits dans le «money time», Bayonne sera privé de Pepito Elhorga, blessé à une cuisse et indisponible deux à trois semaines.

Les Bayonnais, qui devront faire preuve de «plus de maîtrise, de contrôle et de patience», selon Mentières, verront en revanche le retour de l'ailier Filimone Bolavucu pour dynamiser une attaque muette face au BO.

Discipline...
Les Montpelliérains savent qu'il leur faut prendre «des points à l'extérieur sous peine d'aborder les matches à domicile avec de la pression», estime leur entraîneur Didier Bès, d'autant que leurs trois prochains déplacements les conduisent sur les terrains d'équipes moins bien classées (Métro Racing, Albi et Bourgoin).

Pour ce faire, l'équipe, qui a enregistré un carton jaune par match, devra faire preuve de plus de discipline et de rigueur défensive. Et aussi de l'instinct du tueur entrevu contre Toulon.

«Jusque-là, à Paris ou à Castres, l'équipe avait ruiné ses efforts, son investissement irréprochable par quinze minutes fatales», souligne Didier Bès.

Toujours privée de Julien Tomas (genou), elle subira peu de changements au Pays basque, par rapport au match contre Toulon, avec une rotation en première ligne (Van Niekerk et Rofes à la place de Petit et Caudullo) et le retour à l'arrière de Benjamin Thiéry.

La charnière Paillaugue - Trinh-Duc, sera, elle, reconduite.


LD

Bayonne : Le groupe pour Montpellier

Le staff bayonnais a convoqué un groupe de 26 joueurs pour la réception de Montpellier (7eme journée de Top 14). Pepito Elhorga, touché à la cuisse gauche, est absent.

Le groupe bayonnais

Avants : Iguiniz, Blake, Perugini, Boyoud, Tiatia, Roumieu, Filipo, Linde, Tewhata, Lafitte, Deen, Bernad, Puricelli, Martin, Haare

Arrières : Arrayet, Garcia, Bernard, Gower, Edmonds, Mazars, Lacroix, Lagain, Fall, Bolavucu, Peyras

Albi : Clément en deuxième ligne

Touché par une quinzaine de blessures, l'effectif du SCA devrait être peu modifié pour la réception de Clermont samedi.

Les quelques modifications se feront dans le pack où le troisième ligne centre et capitaine emblématique, Vincent Clément, devrait notamment monter en deuxième ligne aux côtés de Thomas Vervoort, la troisième ligne étant constituée de Misse-Fourcade-Farani (ou Correa). Dave Vainqueur, de retour dans le groupe, sera remplaçant. Le demi de mêlée Kevin Boulogne, victime d'une béquille et laissé au repos jusqu'à jeudi, est encore incertain.

Ça tourne à l'avant

Les entraîneurs biarrots ont décidé de modifier leur première ligne : Eduard Coetzee, Romain Terrain et Mosese Moala débuteront à Brive, samedi à 16h25. Yann Lesgourges sera titulaire à la mêlée, aux côtés de Valentin Courrent. Paul Couet-Lannes occupera l'aile et Nicolas Brusque retrouvera sa place à l'arrière. Iain Balshaw et Llineka Bolakoro, touchés samedi contre Bayonne, ne seront pas du déplacement, à l'inverse de Dimitri Yachvili, qui sera sur le banc pour sa première apparition avec le BO depuis le début de la saison.

Papé, titulaire ou suspendu ?

Le 2e ligne international Pascal Papé comparaîtra ce vendredi devant la commission de discipline de la LNR pour son «comportement avec l'arbitre» lors de la défaite parisienne face à Montauban (35-40), le 2 septembre. Suspendu «à titre conservatoire» pour la victoire contre Castres, Papé serait directement requalifié pour affronter les Berjalliens en cas de décision favorable. En l'absence d'Arnaud Marchois (cheville), il serait alors associé à l'Anglais Tom Palmer. Pierre Vigouroux est également sur les rangs.

Biarritz : Retour de Brusque


Les entraîneurs biarrots ont décidé de faire tourner leur première ligne à Brive samedi : Eduard Coetzee, Romain Terrain et Mosese Moala débuteront à Brive. Yann Lesgourges sera titulaire à la mêlée, aux côtés de Valentin Courrent. Dimitri Yachvili, qui fait son retour, entrera en cours de partie.

Paul Couet-Lannes occupera l'aile et Nicolas Brusque retrouvera sa place à l'arrière. Iain Balshaw et Llineka Bolakoro, touchés samedi dernier contre Bayonne, ne seront pas du déplacement.

Vendredi 18 Septembre

20h35, Canal + Sport
> Bayonne / Montpellier


Samedi 19 Septembre

14h30, en direct sur Rugby +
> Albi / Clermont (*201)
> Paris / Bourgoin (*202)

16h25, Canal +
> Brive / Biarritz


Dimanche 20 Septembre

14h30, en direct sur Rugby +
> Castres / Racing-Métro 92 (*201)
> Perpignan / Montauban (*202)

16h05, en direct sur Canal +
> Toulon / Toulouse


Entre parenthèses, les canaux de retransmission de Rugby+

Stade Français : Marchois forfait

Le deuxième ligne du Stade Français, Arnaud Marchois souffre d’une entorse à la cheville gauche et sera forfait pour la réception de Castres (7eme journée de Top 14), samedi.

Arnaud Marchois ne participera pas à la rencontre face à Castres, samedi. Le deuxième ligne parisien souffre d’une entorse à la cheville gauche et doit déclarer forfait.

val a écrit:

Vendredi 18 Septembre



Samedi 19 Septembre

14h30, en direct sur Rugby +

> Paris / Bourgoin (*202)


Dimanche 20 Septembre

14h30, en direct sur Rugby +
> Castres / Racing-Métro 92 (*201)

val a écrit:

Stade Français : Marchois forfait

Le deuxième ligne du Stade Français, Arnaud Marchois souffre d’une entorse à la cheville gauche et sera forfait pour la réception de Castres (7eme journée de Top 14), samedi.

Arnaud Marchois ne participera pas à la rencontre face à Castres, samedi. Le deuxième ligne parisien souffre d’une entorse à la cheville gauche et doit déclarer forfait.

Comprends plus rien moi

Castres il joue contre le SF ou le METRO ?

Val je te taquine