7ème journée de Top 14

Montpellier : Le XV de départ

Le staff montpelliérain a communiqué le XV de départ pour le match contre Bayonne ce soir à Jean-Dauger. Benjamin Thiery, Pieter Van Niekerk et Fabien Rofes débuteront la partie, de même que le jeune Geoffrey Doumayrou, qui remplacera Grant Rees au centre.

Le XV de départ montpelliérain.- Thiery ; Brana, Doumayrou, Mirande, Kuzbik ; (o) Trinh-Duc, (m) Paillaugue ; Gorgodze, Matadigo, Ouedraogo (cap) ; Hancke, Macurdy ; Thiart, Rofes, Van Niekerk.

Remplaçants : Caudullo, Petit, Campbell, Giraud, A. Tomas, Nicot, Sarraméa, Douglas.

Clerc : "Nous savons où nous allons"


Le Vélodrome accueillera dimanche le choc de la 7e journée du Top 14 entre Toulon et Toulouse. Les Toulousains, deuxièmes au classement mais décevants lors de leurs dernières sorties, savent que ce sera "l'un des plus gros matchs de l'année", comme l'affirme l'ailier international Vincent Clerc.

Comment se passe cette semaine de travail avant le choc contre Toulon et après la difficile victoire contre Albi (19-13) ?

Vincent CLERC : C'est une semaine sérieuse mais très appréciable dans le sens où nous avons bien le temps de préparer le match. Lors des deux dernières semaines, nous avons joué trois matchs, un mercredi, un le dimanche suivant puis un autre le samedi. Cela faisait un peu court pour faire les choses correctement. Là, c'est plus confortable. Nous avons le temps de bien nous préparer, sans stress.

Le discours n'a-t-il pas été plus musclé que d'habitude compte tenu de la dernière prestation contre Albi ?

V.C. : Franchement non. Nous savons où nous allons, nous connaissons les ambitions de Toulon et nous sommes conscients qu'il s'agira d'un des plus gros matchs de l'année. Mais il n'y a pas eu de remontée de bretelles particulière. Nous sommes dans la continuation du travail que nous effectuons depuis le début de la saison. Nous manquons encore de cohésion, nous ne nous trouvons pas tout le temps mais c'est dans la normale tout ça pour un début de saison. Nous ne faisons pas une fixation sur ce match contre Albi.

Justement, comment jugez-vous le début de saison du Stade toulousain ?

V.C. : Sur le plan comptable, il est plutôt bon. Sur le plan sportif, nous avons réalisé de bonnes et de moins bonnes mi-temps. Certes, nous n'avons pas encore de match référence avec 80 minutes pleines mais il y a pas mal de motifs de satisfaction tout de même. D'autant que les blessés reviennent peu à peu. Il faut trouver le bon rythme mais nous avons un groupe de 30 joueurs capable d'aller dans le même sens. Il est toujours difficile, de toute façon, d'être au maximum en début de saison.

Quels sont les motifs de satisfaction que vous évoquiez ?

V.C. : Il s'agit principalement de notre envie retrouvée, par rapport à la saison dernière. Nous avons retrouvé la volonté d'être efficace et de nous faire plaisir. Ça change la vie, vraiment ! Nous possédons également une très bonne défense et nous nous créons de nombreuses occasions dans le jeu. Nous péchons un peu dans la finition mais c'est juste un manque de travail.

Toulouse a inscrit sept essais pour l'instant alors qu'il en avait marqué treize à la même époque en 2008. Ce manque de réalisme ne vous inquiète-t-il pas ?

V.C. : Pas du tout ! Nous étions fatigués lors des derniers matchs... Il ne nous manque pas grand chose. Quand on voit le match contre Albi, on peut se dire que c'était mauvais au premier abord mais si on regarde dans le détail, on se rend compte que trois essais ont été refusés à la vidéo alors que deux étaient valables. Enfin, sur ces deux essais, les joueurs en question disent avoir aplati... Le score aurait été bien différent au final, d'autant que nous nous sommes créé des occasions durant la partie. Ce n'était pas un mauvais match. Nous avons réussi à ramener un point de bonus défensif de Perpignan et de Clermont et nous avons fait une bonne deuxième mi-temps contre Bayonne. Tout cela est satisfaisant.

Vous aviez perdu au stade Vélodrome l'an dernier contre Toulon (9-14) au terme d'un match décevant. Aurez-vous un sentiment de revanche dimanche ?

V.C. : Pas du tout. Ce n'est qu'un match de championnat. Je n'aurais pas dit la même chose s'il s'agissait d'une demi-finale mais ce n'est pas le cas. Comptablement, nous sommes dans les clous alors tout va bien.

Durant ce match, les Toulonnais vous avaient posé beaucoup de problèmes dans les rucks. Cela a-t-il été un axe de travail cette semaine ?

V.C. : Cette solidité dans les rucks fait partie de leurs qualités, ils sont très fort là-dessus, avec Joe Van Niekerk notamment. Nous le savons alors ce sera à nous de faire l'effort pour passer le moins possible au sol. Et quand ce sera le cas, il faudra être très efficaces. Mais nous avions eu ce problème contre d'autres équipes que Toulon l'an passé. De la même façon, nous avons concédé beaucoup de pénalités sur des turn-over contre Albi. La nouvelle règle privilégie les gratteurs et il est difficile de s'y adapter. Il reste beaucoup de travail.

Rugbyrama

Biarritz : Le XV de départ

Le staff biarrot a communiqué le XV de départ pour le match à Brive samedi. Comme prévu, la première ligne a été changée et le demi de mêlée DImitri Yachvili sera sur le banc pour sa première sortie de la saison.

Le XV de départ biarrot.- Brusque ; Ngwenya, Erinle, Traille, Couet-Lannes ; (o) Lesgourgues, (m) Courrent ; Harinordoquy, Faure, Lund ; Hall, Thion (cap) ; Moala, Terain, Coetzee

Remplaçants : August, Johnstone, Roidot, Vahafolau, Peyrelongue, Gimenez, Yachvili, Barcella

Brive : Le groupe pour Biarritz


L'encadrement de Brive a communiqué un groupe de 26 joueurs pour affronter Biarritz samedi après-midi. L'ouvreur Andy Goode, revenu d'Angleterre où il a consulté un chirurgien et décidé ne pas se faire opérer pour une infection consécutive à une pubalgie, a été retenu. Le pilier Zimmermann (épaule), le deuxième ligne Uys (cuisse), l'arrière Palisson (plancher orbital) ainsi que les centres Flutey (épaule) et MacKay (épaule) sont tous forfait.

Avants : Henn, Idieder, Khinchagishvili, J.Garcia, Barnard, Thompson, Bonrepaux, Méla, Short, Browne, Vosloo, Popham, Claassen, Azoulai, Forgues

Arrières : Perry, Péjoine, Goode, Orquera, Cooke, Noon, Namy, Waqaseduadua, Spedding, Agulla, Estebanez

Bayonne-Montpellier reporté

En raison de fortes intempéries le match entre Bayonne et Montpellier prévu ce vendredi est reporté. Le terrain innondé a contraint les officiels à prendre cette décision. Les négociations sont en cours pour savoir si le match sera joué samedi ou dimanche. En tout état de cause, il est prévu pour ce week-end, jusqu'à nouvel ordre.

Bayonne-Montpellier dimanche

Le match entre Bayonne et Montpellier, qui devait se jouer ce soir à Jean-Dauger, devrait finalement être reporté à dimanche.



Bayonne-MHR à 17h00

La rencontre Bayonne-Montpellier, reportée à dimanche en raison des intempéries, débutera à 17h.

RUGBY TOP 14 (7E JOURNÉE), BRIVE - BIARRITZ. Le demi de mêlée international du BO retrouve sa ville natale en même temps que la compétition. Soulagé de descendre des tribunes

Yachvili revient aux affaires


«J'ai souffert de regarder les matches depuis les tribunes ou devant la télé. La compétition me manquait. Sur le terrain, au moins, on peut enlever cet énorme influx nerveux, en plaquant, en jouant. En simple spectateur, ce n'est pas possible ! » Dimitri Yachvili a rongé son frein. Une bête blessure à la cheville droite l'a privé de la reprise du Top 14. Mais le demi de mêlée international du Biarritz Olympique est de retour. Motivé.

Aujourd'hui, pour son 29e anniversaire, il devrait probablement entrer en jeu aux alentours de la 60e minute du match pour une reprise « en douceur ». Qui plus est dans sa ville natale, Brive, et contre le CA Brive-Corrèze, le club de ses débuts (quitté il y a dix ans déjà). « J'y reviens toujours avec plaisir. Sur l'enjeu de la rencontre, il nous faut rester dans la dynamique de notre victoire contre Bayonne et faire un résultat à Brive ».

Confiance

Depuis quinze jours, Dimitri Yachvili a repris l'entraînement au sein d'un BO relativement serein et déjà cinquième du championnat. Il dit avoir retrouvé un groupe « qui vit bien ». « Cette semaine, l'ambiance était un peu plus cool que la semaine précédant le derby, où il y avait plus de pression », raconte le demi aux 40 sélections dans le XV de France. « Nos points forts, ce sont la conquête, la défense, la solidarité. Après ça, on peut jouer au rugby. Les moments de galère de la saison dernière nous ont appris que, quand on a confiance en soi et en ses coéquipiers, on peut s'en sortir. »

Le blessé, « forcément déçu » de la défaite inaugurale de ses coéquipiers contre Castres, a assisté de l'extérieur à l'émergence de nouveaux joueurs dans le XV rouge et blanc. « Balshaw, c'est la sécurité, beaucoup de qualités, beaucoup de vitesse », observe-t-il, admiratif.

Des jeunes, parmi lesquels le demi de mêlée Yann Lesgourgues, 18 ans, le Corrézien du BO dit : « Ils sont comme on est à 20 ans, avec l'envie de relancer tous les ballons, de courir partout. Et ça nous fait du bien ». Face à cette concurrence naissante, Dimitri Yachvili sait ce qu'il a à faire : « Prendre mes responsabilités dans le jeu ».

Responsabilités

« Depuis que je suis demi de mêlée dans ce club, poursuit-il, j'ai toujours pris cela comme une responsabilité. Celle du jeu, celle de faire jouer les autres, celle du leadership. Cela fait partie de mon rôle. » Avec, par rapport à ses jeunes coéquipiers, un statut de cadre incontournable dans le système biarrot et les galons de l'expérience internationale. « C'est sûr qu'en enquillant des matches de haut niveau, tu apprends à gérer », résume celui qui a encore pris part aux trois matches de la dernière tournée des Bleus, en juin dernier.

Et l'avenir ? « On va se battre. Tout commence par des performances avec mon club. Il me reste deux ans de contrat et, pour l'instant, ça va ». Or, chacun sait qu'au BO, en général, quand « le Yach'» va, tout va.


SO

Kubriashvili incertain

Pour le choc face à Toulouse, le staff technique toulonnais pourra compter sur la quasi intégralité de son effectif. Le pilier droit Davit Kubriashvili, touché à une cheville le week-end dernier à Montpellier, est encore incertain et pourrait être remplacé par Tonga Lea'aetoa.

Castres sans Cabannes

Pour la réception du Racing-Métro dimanche, Castres sera privé de son centre Romain Cabannes, touché en première mi-temps à Montauban mercredi, et qui souffre d'une déchirure intercostale.

Boudjellal est prêt à tout


Mourad Boudjellal, président du RCT, s'attend à tout face à Toulouse, à un succès comme à «une volée». Une chose est sûre, Toulon a sa place dans la cour des grands.

Mourad Boudjellal et le RCT attendent Toulouse de pied ferme.(EQ)«Mourad Boudjellal, quel est votre pronostic pour le match de dimanche ?
Les miracles n'arrivent pas tous les ans. Nous y allons sans pression car si nous perdons contre la grande équipe de Toulouse, personne ne nous en voudra. En ce début de saison, ils ont du mal, mais quand ils se réveillent, généralement, ça fait mal. Je me suis déjà préparé à prendre une volée.

Etes-vous toujours aussi remonté envers l'arbitrage, après les deux défaites à la sirène du RCT ?
Non, mais sans ces deux fautes d'arbitrage, nous sommes premiers et ce n'est plus la même saison. Ce n'est quand même pas Peter Jackson (réalisateur de la trilogie du Seigneur des Anneaux, spécialisé dans les effets spéciaux) qui fait les images que les arbitres visionnent ! Même si mes propos sont violents, plein de gens à la Ligue pensent comme moi. On m'a tapé dessus à cause de mon argent, mais ce n'est pas de ma faute si j'ai beaucoup d'abonnés, de supporters et de sponsors. Moi, je voudrais qu'on parle un peu plus du pognon que la Fédération dilapide en congrès et banquets au lieu de le consacrer à la formation des arbitres. Je ne veux pas leur tirer dessus car le rugby est peut-être le sport le plus difficile à arbitrer, mais dans leur cas, c'est comme si un élève avait eu des mauvaises notes sans avoir eu de prof. Le fait est que la formation des arbitres n'a pas suivi l'évolution du rugby professionnel.

Cinq mois après le premier Toulon-Toulouse délocalisé à Marseille, vous allez de nouveau remplir le Stade-Vélodrome. Comment s'est passée la vente ?
Elle a été différente. On a annoncé la délocalisation du match plus tardivement et sans pratiquement faire de pub. Même s'il restait encore 2 000 places à vendre en milieu de semaine, le stade devrait être plein. La recette sera quatre fois supérieure à celle d'un match au stade Mayol. Avec 57 000 places, on réalisera un chiffre d'affaires plus important qu'un match du Stade Français devant 80 000 personnes au Stade de France, car le prix des places n'est pas le même. Il faut tout de même savoir que les 40 000 premières places permettent de payer les frais de la location du Vélodrome. La recette est donc réalisée sur 17 000 places, les loges et l'hospitalité que nous vendons avant et après le match. Ce genre d'événement est également important vis-à-vis de nos partenaires car il nous assure une meilleure visibilité.»



L'Equipe

Cinq changements parisiens

Le duo Delmas - Faugeron a décidé de procéder à cinq changements pour la réception de Bourgoin lors de la septième journée du Top 14, samedi. Après l'embelllie connue face à Castres, le Stade Français devra confirmer face à des Berjalliens qui ont dominé Perpignan, champion de France, la semaine dernière. Les changements concernent essentiellement la première ligne puisque Mathieu Blin, Benjamin Kayser et Damien Weber font leur apparition. La suspension de Pascal Papé et la blessure d'Arnaud Marchois font l'affaire d'Alexandre Flanquart qui postule en deuxième ligne. Chez les trois-quarts, c'est Geoffroy Messina qui fait son retour.

Le groupe parisien

Les avants : Blin, Kayser, Roncero, Marconnet, Gerber, Vigouroux, Flanquart, Palmer, Haskell, Leguizamon, Rabadan, Mau. Bergamasco.

Les trois-quarts : Dupuy, Oelschig, Beauxis, Bousses, Messina, Bastareaud, Liebenberg, Mir. Bergamasco, Arias, Phillips.

Novès: "Ça va finir par payer"

Dauphin de Clermont à la veille de la septième journée de Top 14, le Stade Toulousain clôturera le week-end par un déplacement attendu au Vélodrome contre Toulon. L'occasion pour Guy Novès, le manager des Rouge et Noir, de valider le travail entrepris cet été après un dernier exercice conclu sans titre. Et ce même s'il pense déjà à la réception du Stade Français la semaine prochaine...


Guy, le Stade Toulousain compte quatre victoires pour deux défaites, concédées à Perpignan et Clermont. Ce bilan comptable répond-il à vos attentes ?
Oui, c'est conforme avec mes attentes. A partir du moment où on prend un point de bonus défensif chez les deux finalistes de la saison dernière, Perpignan et Clermont, et un point de bonus offensif contre Brive, je suis satisfait. Ce qui me manque peut-être, c'est ce point de bonus offensif qu'on aurait dû prendre contre Albi. A part ça, nos résultats sont cohérents.

Ce match contre Albi est-il digéré ?
A chaud, j'étais déçu par le résultat et l'impression que l'on a laissée en fin de match. Ça me paraissait incohérent. Mais, avec un peu de recul, je me rends compte qu'on a marqué un essai, que l'on est trois fois dans l'en-but et que l'on nous refuse trois essais alors que deux auraient pu être acceptés. Bon, ils ont été refusés et à juste titre sûrement... Sans oublier que l'on ait passé quatre ou cinq fois dans le dos de la défense mais où on finit mal les coups par manque de lucidité ou de vitesse. Mais c'est la preuve que, petit à petit, notre jeu prend tournure et, dans quelque temps, ces essais que nous ne marquons pas, nous arriverons à les marquer. Ce n'était tout de même pas une après-midi négative. On ne peut peut-être pas se satisfaire de cette seule victoire sans bonus offensif contre Albi mais il y avait malgré tout des choses très positives dans ce match.

Quand Jean-Baptiste Elissalde disait que le Stade Toulousain s'était brûlé les ailes à vouloir trop jouer, vous trouvez donc sa réaction également excessive ?
Il faut lui demander... Je ne sais pas ce qu'il veut dire, c'est son ressenti de joueur. Personnellement, je pense qu'on se crée des occasions en jouant. Ce n'est pas en revenant aux fondamentaux que l'on va terminer ces actions, c'est en y mettant un peu plus de lucidité et de vitesse. C'était peut-être aussi pour lui une réaction à chaud.

Vous avez évoqué cet été l'ambition d'une remise en question du Stade Toulousain. Cette réflexion est-elle achevée ou votre équipe se cherche-t-elle encore ?
Ce dont nous parlions est en relation avec nos ambitions de jeu. Je persiste et signe, le jeu que l'on a essayé de mettre en place contre Albi nous a permis d'avoir des occasions, d'être quatre fois dans l'en-but, et cinq ou six fois dans le dos de la défense adverse sur des actions magnifiques. C'est totalement en accord avec ce que l'on travaille à l'entraînement. Avec la dimension physique qui va s'accentuer et s'améliorer puisque, semaine après semaine, les joueurs qui étaient en méforme retrouvent leur potentiel, avec le retour de certains blessés, Médard ou Heymans, on va retrouver une vitesse qui va peut-être nous porter vers la finition. Le travail qui ne paie pas encore comme je l'aimerais va finir par payer.

"L'avenir, c'est peut-être Fritz à l'ouverture"

Le fait de ne pas avoir eu de charnière fixe depuis le début de la saison peut-il expliquer aussi ce manque de réalisme toulousain ?
C'est lié, oui et non. Tout est important. Si les joueurs faisaient dix matches ensemble avec une chaîne de repos systématique et avec un calendrier régulier, on pourrait prétendre à avoir toujours la même charnière. Là, il se trouve que l'on a une saison à gérer: il faut être en forme en début de saison, en cours de saison, en milieu de saison, vers les deux-tiers et à la fin... Et une fois que la saison est terminée, il faut que les joueurs soient en forme pour l'équipe de France... Donc, une charnière qui tourne, c'est juste normal. Que je fasse Kelleher ou Elissalde à la mêlée et Michalak ou Skrela à l'ouverture, ce n'est pas le débat. Actuellement, on fait travailler Fritz parce que l'on est en train d'anticiper sur l'avenir. A partir du moment où on est dans les six premiers, second je crois aujourd'hui, on peut engager ce travail. Il y a le travail qui donne ses résultats à court terme, celui à moyen terme et celui à long terme. Quand on arrive à faire 17 demi-finales d'affilée, ça prouve que l'on ne travaille jamais à court terme mais à long terme pour essayer d'anticiper l'avenir. L'avenir, c'est peut-être Fritz à l'ouverture ou peut-être Michalak qui revient très fort. Alors, que ces changements aient une incidence sur le jeu, c'est évident. Mais pas plus que lorsque l'on change la première ou la deuxième ligne. Avec Heymans au repos, Clerc remplaçant, Médard absent, Poitrenaud absent, Kunavore absent, Skrela blessé, ça fait beaucoup et on est obligé quand on a un championnat, une Coupe d'Europe et des matches internationaux à gérer. Si jamais on ne comprenait pas le changement de charnière il y a 20 ans, aujourd'hui on est obligé de faire avec.

Vous sembliez hésiter sur la place de Toulouse au classement. Est-ce à dire que vous n'y prêtait pas attention ?
Si, je crois que l'on est second. Mais c'est vrai, ma priorité ce n'est pas le classement mais le match du samedi (dimanche en l'occurrence contre Toulon, ndlr).

Vous serez justement dimanche à Marseille. Vous qui avez l'habitude de jouer au Stade de France, ce déplacement au Vélodrome est-il anecdotique ou participe-t-il à la préparation du match ?
Pour moi, c'est anecdotique. Pour les joueurs aussi, je pense. Parce qu'ils ont tous joué dans les plus grands stades de rugby du monde, la plupart était cet été en Nouvelle-Zélande, en Australie. Ils connaissent le Stade de France. On touche là à l'avenir du rugby. C'est une très bonne chose de faire plaisir à un maximum de monde. Au lieu d'avoir 20.000 personnes pour venir nous soutenir, il y aura là 60.000 personnes. Ce qui me fait dire que le rugby est encore porteur de certaines valeurs qui sont sympathiques.

Dans une grosse ambiance, quelles seront les clés pour déstabiliser cette équipe de Toulon qui réussit un gros début de saison ?
Je sais exactement ce qu'il faudra faire mais je ne veux absolument pas vous le dire sinon ils seront au courant et on ne pourra plus le faire. Non, je plaisante. Pour être plus sérieux mais en restant banal, c'est une équipe très dynamique avec un excellent jeu au pied de la part de Wilkinson. Toulon, c'est devenu un rugby rigoureux, presque britannique donc a changé son fusil d'épaule par rapport à l'année dernière mais surtout a remplacé son paquet d'avant donc possède aujourd'hui une bonne mêlée, une bonne conquête. On va donc essayer de ne pas se faire marcher dessus, de récupérer quelques ballons et pourquoi imposer quelques phases de jeu à la toulousaine.

Vous déplacez-vous à Marseille en ayant dans un coin de votre tête la réception du Stade Français le week-end prochain ?
Bien sûr. On a déjà la tête à Paris. C'est toujours un match particulier. Il n'y aura pas 60.000 personnes mais on espère un match plein. C'est très particulier même si on va bientôt se rendre compte qu'il n'y a pas que Paris et Toulouse dans le championnat de France, il y a aussi le Racing, Toulon, Brive, etc. On va accorder l'importance que Paris mérite parce que ce sont nos frères ennemis.

Un mot sur l'affaire Kelleher. Est-ce oublié ?
Bien sûr. D'ailleurs, oublié, ce n'est pas vraiment le terme. C'est une affaire qui, objectivement, est banale. Quand on gratte un peu et que l'on voit ce qui s'est passé, on se rend compte que c'est quelque chose d'anodin. Il est arrivé à Byron ce qui a déjà dû arriver au moins une fois à tout le monde. Malheureusement pour lui, les circonstances ne l'ont pas aidé. Mais franchement, il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Byron garde notre confiance totale. On continuera d'être avec Byron comme il est avec nous et avec les gens, c'est-à-dire d'une gentillesse et d'un dévouement permanents. Ce soir-là, il a mordu la ligne jaune, il en est conscient et s'il paye un petit peu par rapport à ça, c'est normal. Maintenant, la vie continue. Et la blessure, ce n'est rien du tout. Je pense qu'il est plus blessé moralement que physiquement.


Sport.fr

Racing : Retour de Nallet et Bobo ?

L'ailier fidjien Sireli Bobo du Racing-Metro, blessé à un genou lors de la victoire contre Bayonne le 29 août, pourrait effectuer son retour dimanche à Clermont. S'il obtient un feu vert pour sa participation, il sera en concurrence avec le Tongien Mani Vakaola pour une place de titulaire.

Jérôme Fillol et Nick Berry sont en concurrence pour le poste de demi de mêlée, probablement associé au Néo-Zélandais Andrew Mehrtens à l'ouverture. Par ailleurs, le deuxième ligne international Lionel Nallet, remplaçant à Clermont (22-30), devrait retrouver une place de titulaire, associé à Santiago Dellape. Le troisième ligne Rémy Vaquin est incertain.

Usap : Des retours

Pour la réception de Montauban dimanche, le staff catalan enregistre les retours de Nicolas Mas, Kisi Pulu, David Mélé, Robins Tchale-Watchou, Rimas Alvarez-Kairélis, Nicolas Laharrague et Damien Chouly.

Ovidiu Tonita(cuisse), Christophe Manas(mollet), David Marty(côtes) sont forfaits tandis que Grégory Le Corvec et Perry Freshwater ont été laissés au repos.

Le groupe de Perpignan.- Mas, Pulu, Chobet, Schuster, Guirado, Tincu, Tchale-Watchou, Olibeau, Alvarez-Kairélis, Brtiz, Chouly, Tuilagi, Perez, Durand, Mélé, Laharrague, Grandclaude, Mermoz, Candelon, Sid, Battle, Michel, Porical

Clermont : Cotter change tout

Le staff clermontois a effectué douze changements dans son XV de départ pour le déplacement à Albi cet après-midi. Seuls Jamie Cudmore, qui descend en troisième ligne, Brock James et Gonzalo Canale étaient présents contre le Racing-Metro le week-end dernier.

Julien Bonnaire, Julien Malzieu et Marius Joubert sont titulaires pour leur premier match de la saison.

Le XV de départ clermontois.- Williams ; Russel, Joubert, Canale, Malzieu ; (o) James, (m) Senio ; Bardy, Bonnaire, Cudmore ; Jacquet, Samson ; Zirakashvili, Wepener, Faure.

Remplaçants : Ledesma, Debaty, Privat, Audebert, Parra, Fofana, Nalaga, Ric.

albi s'est fait concasser chez lui !
une vraie rouste
il y a un fossé entre l'élite et la D2
et Paris bourgoin, nul ! je me suis rasé
même max et son clone -clown laporte semblaient soupirer

Oula la ! Albi est très très mal ! Encore une défaite, Bechu au revoir !

Triste pensée, mais je serais content qu'ils déscendent !

Albi/Clermont: 8-40

Clermont s'est imposé sur la pelouse d'Albi sur le score de 40 à 8. Les Auvergnats ont inscrit six essais et repartent du Tarn avec le point de bonus offensif.

Paris/Bourgoin: 20-6

Sur sa pelouse le Stade français s'est imposé face à Bourgoin sur le score de 20 à 6. Les Parisiens ont inscrit trois essais et ils récoltent le point de bonus offensif.

val a écrit:

Albi/Clermont: 8-40

Clermont s'est imposé sur la pelouse d'Albi sur le score de 40 à 8. Les Auvergnats ont inscrit six essais et repartent du Tarn avec le point de bonus offensif.

Clermont trop fort

Clermont était trop fort pour Albi (8-40). Les Auvergnats empochent le bonus offensif et consolident leur place de leader.

Retour gagnant pour Julien Malzieu qui marque un essai contre albi.(L'Equipe)Sans vouloir faire offense aux Albigeois, il y avait vraiment une classe d'écart entre Albi et Clermont. Dominés dans tous les secteurs du jeu, les Albigeois n'avaient que leur vaillance et leur courage à opposer à des Clermontois qui faisaient démonstration de toutes leurs capacités. Ajoutez à cela le retour de cadres affamés tels que Julien Bonnaire et Julien Malzieu et vous obtenez une tâche trop dure à surmonter pour le SCA. A des attaques plein axe menées par les avants albigeois, Clermont répondait par du jeu au large où les trois-quart finissaient le travail de sape des gros de devant. Voire le contraire quand le talonneur Wepener venait inscrire un essai en bout de ligne à la façon d'un ailier. Non, décidément, c'était trop pour Albi.


Retours gagnants
Même si les rentrées en cours de jeu de Lapeyre et Vainqueur dynamisaient enfin le jeu de trois-quarts albigeois, cela ne suffisait pas à faire douter des Auvergnats décidés à repartir avec le point du bonus offensif. Un point acquis à la demi-heure de jeu après un essai en solitaire de soixante-dix mètres de Malzieu et un autre de Bardy. Pour ne pas être en reste, Bonnaire y allait également du sien. Heureusement car Albi relevait la tête et franchissait à son tour la ligne par Lapeyre. Mais dominés en conquête, les Albigeois ne parvenaient pas à stopper la marche en avant des jaunards. Entrés en cours de jeu, Nalaga et Russell parachevaient l'oeuvre clermontoise. Leader à l'entame de la journée, Clermont l'était d'autant plus après son match face à des albigeois qui courent toujours après leur première victoire alors que le premier tiers du championnat s'achève.


L'Equipe

val a écrit:

Paris/Bourgoin: 20-6

Sur sa pelouse le Stade français s'est imposé face à Bourgoin sur le score de 20 à 6. Les Parisiens ont inscrit trois essais et ils récoltent le point de bonus offensif.

Paris redevient solide


Le Stade Français retrouve les bases de son jeu. Les Parisiens ont dominé Bourgoin (20-6) en faisant preuve de beaucoup d'intentions et d'un jeu de trois-quarts retrouvé.

C'est un Stade Français en quête de rachat qui accueillait Bourgoin. Les Berjalliens, bêtes blessés après leur naufrage face à Bayonne, avaient également beaucoup de choses à se faire pardonner. Mais les arguments penchaient largement du côté des Parisiens qui rentraient dans le match avec une envie nettement supérieure. Largement critiqués depuis l'entame de la saison, les trois-quarts du Stade Français se démenaient comme de beaux diables pour signifier leur réveil. Le premier essai parisien, au terme d'une superbe attaque au large voyait le cuir passer de main en main sans la moindre faute pour une conclusion de Mirco Bergamasco. Le second voyait Julien Arias faire parler sa vitesse et le troisième était signé Bastareaud, en puissance.


Paris retrouve une défense
La rencontre n'était pourtant pas un cavalier seul et Bourgoin faisait plus que d'opposer une simple résistance. D'autant que si Paris montrait beaucoup d'intentions, la finition n'était pas toujours au rendez-vous. Mais au fur et à mesure que les minutes défilaient, la pression parisienne se faisait de plus pesante et les échecs répétés de Di Bernardo ne permettaient pas au CSBJ de revenir dans la partie. Sur le bord de touche, Jacques Delmas pestait envers le mauvais rendement de ses avants. Ce sera probablement son prochain chantier maintenant que les trois-quarts ont retrouvé de leur superbe. En tous cas, sous sa direction, le Stade français n'a toujours pas pris d'essai.


L'Equipe

Brive 9-6 Biarritz (MT)

A la pause, Brive mène devant Biarritz (9-6) pour le compte de la 7e journée.

Victoire de Biarritz

Brive 12 15 Biarritz

val a écrit:

Victoire de Biarritz

Brive 12 15 Biarritz

Le BO se replace, quand aux brivistes le ventre mou vas etre diffcile !!

Prochaine journée ils recevront CASTRES, quand au BO, ils recevront TOULON.

Pour ce qui est d'ALBI, ils comptent 3 petits points (3 points en 6 match, et 55 points inscrit soit moins de 10 points par matchs !!!)

Le Premier non relégable compte 11 points soit 8 points de plus et 1 match en moins, c'est l'Aviron BAYONNAIS, en cas de victoire de ces derniers, BOURGOIN sera le 1er non relégable, ils comptent 12 points (+9), a mon avis on vas vitre connaitre le 1er relegué en PRO D2 pour cette saison.

Aishatz