7ème journée de Top 14

Biarritz sort du bourbier

Biarritz est allé arracher la victoire à Brive (12-15) au terme d'un match très engagé mais encore une fois sans essai. Et pourtant le BO a joué à treize.

Pas facile d'envoyer du beau jeu du côté de Brive en cette septième journée de Top 14. Déjà, ni les Brivistes ni les joueurs du Biarritz Olympique ne nous y avaient vraiment habitué depuis le début de la saison. Mais leur tâche était rendue quasi impossible par un terrain détrempé où chaque appui faisait jaillir des gerbes d'eau. Alors, les acteurs de la rencontre ont fait preuve d'abnégation et comme on dit, ils y ont mis la tête. Le résultat fut un match furieux où les hommes n'ont pas rechigné sur l'engagement. Un peu trop d'ailleurs car les cartons jaunes ont été distribués sans compter. Quatre en tout et pour tout, équitablement répartis entre les deux formations. Sauf que les deux cartons biarrots sont venus à quelques minutes d'intervalle et que Biarritz a dû jouer à treize en début de seconde période.

Après avoir joué à quatorze contre Bayonne, les Biarrots ont encore fait preuve d'une incroyable solidarité alors qu'ils étaient réduits à treize. Ils en profitaient également pour mettre un frein à leur indiscipline. Sanctionnés dix fois lors de la première période, ils ne l'étaient plus que deux fois lors de l'ultime mi-temps. Dès lors, ils pouvaient faire valoir leur efficacité défensive, comme sur cette échappée de Waqaseduadua, stoppé in extremis par Nicolas Brusque et un plaquage d'école juste devant la ligne biarrote. En dehors de ce bref éclair, le jeu se confinait dans les zones de rucks, la faute à une balle très glissante et à un terrain lourd. Et à ce jeu, Biarritz parvenait à s'en sortir grâce à un drop de Valentin Courrent qui scellait la victoire de Biarritz. La deuxième en deux semaine mais la deuxième sans essai.

L'Equipe

Des supporters de Brive ont agressé l'arbitre alors qu'il sortait du terrain malgré la sécurité autour de lui.

Est-ce que le terrain briviste sera interdit aux supporters après cela ?

L'histoire est un éternel recommencement, prenez par exemple le massacre des Albigeois, il a lieu tous les samedis dans l'après-midi!

val a écrit:

Des supporters de Brive ont agressé l'arbitre alors qu'il sortait du terrain malgré la sécurité autour de lui.

Est-ce que le terrain briviste sera interdit aux supporters après cela ?

Val, moi sur les images, je n'ai constaté qu'une tentative d'agression...mais on le sait bien, l'arbitre video de la LNR peut se tromper...et valider l'agression

vulcain a écrit:

val a écrit:

Des supporters de Brive ont agressé l'arbitre alors qu'il sortait du terrain malgré la sécurité autour de lui.

Est-ce que le terrain briviste sera interdit aux supporters après cela ?

Val, moi sur les images, je n'ai constaté qu'une tentative d'agression...mais on le sait bien, l'arbitre video de la LNR peut se tromper...et valider l'agression

Le supporter aurait marché sur la ligne, donc agression pas valable

Adishatz

Borges: "Une grosse déception"

L'ailier Lucas Borges n'as pas caché sa déception après la lourde défaite d'Albi à domicile face à Clermont (8-40). "La vérité est là: on se retrouve avec 40 points chez nous, c'est une très grosse déception", a confié l'Argentin.

Est ce le reveil du STADE FRANCAIS !!

Ils comptent 17 points au classement, et rien que sur les 2 dernièrs matchs, a domicile il est vrais, 10 points.
Ils ont donc inscrit + de points sur les 2 dernièrs matchs (10), que sur les 5 premières journée (7).

Adishatz

Trinquetaille a écrit:

L'histoire est un éternel recommencement, prenez par exemple le massacre des Albigeois, il a lieu tous les samedis dans l'après-midi!

Blach : «Tout est à revoir»

Si Daniel Blach reconnaît que tout est à revoir, les joueurs commencent à avouer un sentiment d'impuissance après la défaite face à Clermont.

Daniel Blach veut qu'Albi retrouve ses fondamentaux.(EQ)Daniel Blach (co-entraîneur d'Albi): «On pensait qu'on était dans le coup mais Clermont nous a remis durement à notre place. Ca remet complètement en cause notre conception du jeu. Il faut tout revoir pour faire bonne figure dans le Top 14 et espérer encore se maintenir. Cette défaite, qui est presque une déroute à la maison, va nous obliger à changer notre fusil d'épaule. Il va falloir revenir aux sources des fondamentaux, du rugby de combat pour éviter que des équipes jouent tranquillement à Albi.»

Vincent Clément (capitaine d'Albi): «On a tout donné, mais face à Clermont, on constate qu'on n'a pas le niveau du Top 14. Il faut tirer des constats vrais et simplement se dire la vérité entre nous. La vérité, c'est qu'on n'est pas à haut niveau. Le Top 14, on l'a voulu, on s'est défoncé l'année dernière pour l'avoir, il ne faut pas chercher l'excuse des blessés. On a un gros sentiment d'impuissance.»

Lucas Borges (ailier d'Albi): «Nous n'avons pas de peur au ventre en entrant sur le terrain. On est chez nous et on a envie de gagner. Il y a des choses que l'on ne s'explique pas. La vérité est là: on se retrouve avec 40 points chez nous, c'est une très grosse déception.»


L'Equipe

Un bonus pas brillant


Le Stade français a dû attendre la 72e minute pour assurer définitivement la victoire face à Bourgoin (20-6), lors de la 7e journée. L'essai de Mathieu Bastareaud, son premier de la saison, offre même le bonus aux Parisiens.

Pierre Rabadan n"est pas diplômé d'une école de journalisme pour rien... Juste après le coup de sifflet final, il résumait parfaitement la rencontre en quelques mots, déclarant que "pour la manière, on repassera". A vrai dire, le bonus offensif obtenu par les joueurs du stade français fait presque figure de miracle, tant ils ont manqué de réalisme et de précision face à des Berjalliens accrocheurs et dangereux jusque dans les dernières minutes. Mais les Isérois ont eux aussi péché dans l'efficacité et n'ont jamais su bonifier leur domination en mêlée. Leur courage n'a pas suffi face aux individualités parisiennes, encore une fois déterminantes.

Paris a dû patienter jusqu'à la 72e minute pour assurer enfin sa victoire. C'est à ce moment que Mathieu Bastareaud inscrivait tout en force l'essai du bonus stadiste. Jusqu'alors, les deux équipes avaient fait jeu égal, alternant les périodes de domination… et les fautes ! Malgré leurs intentions, elles rivalisaient d'approximations et d'imprécisions. Et à ce jeu, les Parisiens se montraient les moins maladroits. Ils marquaient le premier essai du match dès la 11e minute, sur une action collective qui laissait entrevoir tout le potentiel de leur groupe. Mais, assez vite, les deux formations tombaient dans une grossière indiscipline.

Pas de bonus pour le CSBJ

Les Berjalliens prenaient le dessus en mêlée et, sans complexe, tentaient de produire du jeu. Mais la défense parisienne tenait bon et Di Bernardo, peu en réussite dans ses tentatives de but et de drop, ne concrétisait pas leurs temps forts au tableau d'affichage. Du coup, le Stade français menait 8-3 à la mi-temps. Durant la seconde période, le match baissait de rythme. Les hommes de Max Guazzini prenaient les choses en main et marquaient d'entrée leur deuxième essai (43e). Le match n'était pas plié pour autant, le CSBJ n'accusant que sept points de retard et se montrant parfois très dangereux, à l'image de ce ballon gardé au sol par Coetzee sur une énorme occasion d'essai (62e).

Les Isérois, qui restaient sur une belle victoire contre les champions de France perpignanais, jouaient leur va-tout mais l'essai de Bastareaud leur coupait définitivement les jambes. Ils s'inclinaient sans prendre un bonus défensif qui leur tendait les bras. Quant aux Parisiens, ils ont assuré les cinq points mais n'ont pas convaincu. Seul véritable point positif, outre le bonus offensif, la bonne prestation fournie en défense, gros point faible des stadistes depuis le début de la saison. "On retiendra que nous n'avons pas pris d'essai et c'est déjà très bien" , concluait Pierre Rabadan.

Rugbyrama

Un monde d'écart


Les Clermontois déchaînés n'ont laissé aucune chance à des Albigeois très vite dépassés par le rythme imposé par les visiteurs. Au final, les hommes de Vern Cotter s'imposent 40 à 8 avec six essais à la clef. Les Tarnais ont sauvé l'honneur en marquant un essai par Benjamin Lapeyre.

Dans cette affiche des extrêmes, entre la lanterne rouge et le leader du championnat, Clermont a fait respecter la hiérarchie. Et n’a surtout pas laissé le moindre espoir à son hôte du jour. A peine six minutes de jeu et les Auvergnats passaient pour une première fois la ligne d’en-but tarnaise. Le talonneur Willie Wepener, en bout de ligne, concluait la première initiative des visiteurs et un bon travail du pack clermontois (6e). Pas de quoi abattre toutefois les Albigeois qui montraient de belles velléités d’attaque. Mais sur l’une d’entre elles, les locaux se faisaient pénaliser par Franck Maciello et Kevin Senio la jouait vite. Le demi de mêlée servait à hauteur Julien Malzieu qui filait aplatir soixante-dix mètres plus loin (10e). Un coup de bambou terrible pour les hommes d’Eric Béchu qui ne pouvaient que constater l’impressionnant réalisme du vice-champion de France.

Dix minutes de jeu ont donc suffi aux partenaires de Brock James pour tuer tout suspense. Surtout qu'Albi s'avouait bien maladroit par la suite en laissant tomber un nombre incalculable de ballons. De multiples munitions perdues qui empêchaient les Albigeois de débloquer leur compteur au tableau d'affichage. Seule une pénalité de Blair Stewart est venue récompenser un gros travail des avants sur un maul pénétrant (29e). Rien de suffisant pour venir contrarier les plans des protégés de Vern Cotter. D'autant plus que la défense se montrait bien trop friable, comme le plaquage raté de Stewart sur Bardy qui filait à l'essai (32e). Avec seize points de débours au repos, la messe semblait dite pour Albi.

Le final de Clermont

Au retour des vestiaires, Clermont ne se reposait guère sur ses lauriers et conforta rapidement son point de bonus offensif. Julien Bonnaire profita des errements albigeois en touche pour marquer sans opposition (48e). Mais Albi, dans un gros sursaut d'orgueil, montrait à son public qu'il avait du coeur. Durant vingt minutes, les Tarnais monopolisèrent le ballon et furent récompensés après un exploit de Benjamin Lapeyre (53e), auteur d'une rentrée pour le moins remarquée. Si la victoire avait choisie son camp, le bonus de Clermont ne tenait que sur un fil. Et Vainqueur n'était pas loin d'aller à dame (58e) mais Russel se montrait bien plus rapide que lui.

A force de produire du jeu, Albi s'épuisait et Clermont s'engouffrait dans la brèche. La vista de James fit à nouveau merveille en fin de rencontre sur une pénalité rapidement jouée. Après les relais de Parra et Lesdesma, Nalaga planta son essai hebdomadaire (78e). La réalisation de Russel (80e) sur un énième ballon perdu par les locaux donna au score des allures de correction (8-40). Un résultat quelque peu sévère pour Albi qui ne méritait pas d'encaisser autant de points et qui n'a pas encore glané le moindre succès depuis l'entame du Top 14. Mais quand Clermont se montre autant réaliste, il s'avère irrésistible. Avec le gain du bonus offensif, le leader du championnat conforte sa place de premier de la classe.

Rugbyrama

Biarritz, la belle affaire


Toujours aussi coriace et plus réaliste que son adversaire, Biarritz a signé une victoire très importante à Brive (12-15) lors de la 7e journée du Top 14. Les Biarrots effacent ainsi leur défaite à domicile face à Castres. Pour leCAB, en revanche, c'est une bien mauvaise opération...

Avec une cinquième victoire en six ans, on peut désormais dire sans crainte que Biarritz se sent comme chez lui à Amédée-Domenech. Vainqueurs dans la douleur chez des Brivistes en manque de réalisme, les Biarrots enchaînent ainsi avec un troisième succès de rang qui les installe provisoirement dans le trio de tête du Top 14. Ils récupèrent aussi, d'une certaine manière, les points perdus dès la première journée à Aguilera devant Castres. S'il est trop tôt pour dire que le BO conservera cette position et ce dynamisme, on peut en revanche dire que sa saison est lancée.

C'est loin d'être le cas pour le CA Brive qui avait déjà cédé des points à domicile devant Clermont (9-9, 3e journée). Cette défaite, les Corréziens auraient pu l'éviter en profitant d'une supériorité numérique en début de seconde période (15 contre 13). Malheureusement pour eux, la défense des Basques était bien en place. Et quand bien même le premier mur cédait devant l'intenable fidjien Waqaceduadua ou le centre anglais Noon, un Biarrot traînait toujours pour sauver les meubles sur la ligne. Dans cette rencontre sans essai, ce sont avant tout les défenses qui se sont illustré.

Drop étonnant, drop gagnant

Pour les points, on s'en est donc remis à l'indiscipline des joueurs (quatre cartons jaunes) et au talent des buteurs. Il faut dire que la pelouse détrempée ne permettait pas franchement d'envoyer du jeu, ce que les deux formations n'ont pas de toute façon pas pour habitude de faire. L'ex-Briviste Valentin Courrent, qui connait le stade comme sa poche, ne s'est pas privé pour enquiller (5e, 19e, 43e, 56e) et répondre ainsi à l'irrégulier Luciano Orquera (9e, 22e, 37e mais deux autres échecs) ou même à l'improbable drop de... Waqaceduadua (52e), l'homme du moment dans les rangs cabistes.

La différence? Un drop parfaitement réalisé par ce même Courrent (64e), voire, en se faisant l'avocat du diable, une pénalité non-sifflée pour Brive dans les dernières minutes et face aux poteaux alors que Fabien Barcella était clairement à la faute. Les spectateurs ne sont d'ailleurs pas privés de le faire savoir à l'arbitre au coup de sifflet final. Entre insultes et jet d'objets divers, ce dernier a dû sortir sous la protection des stewards. Comme quoi, à Amédée-Domenech, tout le monde ne peut pas se sentir comme chez lui.

Rugbyrama

Racing : Le groupe pour Castres

L'encadrement du Racing-Métro 92 a communiqué le groupe qui affrontera Castres samedi. Lionel Nallet affrontera ses anciens partenaires à Pierre-Antoine.

Avants : Baïocco, Chabal, Diomandé, Leo'o, Lo Cicero, Nallet, Noirot, Orlandi, Qovu, Raiwalui, Tuugahala, Van Der Merwe, Vaquin.

Arrières : Berry, Bobo, Chavancy, Fillol, Fortassin, Gaugau, Lorée, Mehrtens, Saubade, Vakaola

Dur dur pour Albi....... l'envie..et le combat ne suffisent plus à ce niveau !
Retour à la case départ en 2010 ? de grandes chances !!!

gir3347 a écrit:

Dur dur pour Albi....... l'envie..et le combat ne suffisent plus à ce niveau !
Retour à la case départ en 2010 ? de grandes chances !!!

Dèjà que le RACING avec son armada connait les pires difficultés, imagine toi eux et leur 18 blessés.

Maintenant attention tout le monde est parti ventre a terre, et la succession des matchs commence a peser dans les jambes surtout avec des terrains comme aujourd'hui.

Souhaitons aux ALBIGEOIS que tout le monde revienne sur le pont en espérant ne pas être a + de 20 points de derniers non relegable a ce moment là.

BRIVE a mon avis a pris une grosse giffle aujourd'hui, a mon avis ils vont surement jouer la HCUP differement !!

Adishatz

babitcho a écrit:

BRIVE a mon avis a pris une grosse giffle aujourd'hui, a mon avis ils vont surement jouer la HCUP differement !!

Adishatz

Brive aurait dû faire match nul ce soir. L'arbitre a "oublié" de siffler une pénalité en toute fin de match à 22 mètres des poteaux. Il donne la victoire à l'équipe de Biarritz.

val a écrit:

babitcho a écrit:

BRIVE a mon avis a pris une grosse giffle aujourd'hui, a mon avis ils vont surement jouer la HCUP differement !!

Adishatz

Brive aurait dû faire match nul ce soir. L'arbitre a "oublié" de siffler une pénalité en toute fin de match à 22 mètres des poteaux. Il donne la victoire à l'équipe de Biarritz.

On peut interpréter comme on veut : 

1/ le briviste lache pas le ballon et ça c'est clair ;

2/ le pilier biarrot essaye d'arracher le ballon des mains du plaqués , alors qu'il n'est pas sur ses appuis ( il est à genoux ) et il est pénalisable .

Normalement , pour moi , le briviste doit "immédiatement" lâcher le ballon ... le biarrot , qui prend le ballon , n'est pas sur ses appuis , et c'est pénalité contre Biarritz !

Mais l'arbitre à du retenir la 1ere faute : le plaqué lache pas le ballon !

C'est mon avis . Mais le match , Brive il le perd quand son fidjien se fait rattrapper par le "vieux" Brusque qui te lui met un placage à montrer dans les  d'école de rugby !

Trinquetaille a écrit:

L'histoire est un éternel recommencement, prenez par exemple le massacre des Albigeois, il a lieu tous les samedis dans l'après-midi!

Ouais ! Et leur fierté c'est d'avoir fait ce que personne avant eux n'avait fait : retrouver le Top 14 l'année qui a suivie la relégation en Pro D2 .

Par contre redescendre en ProD2 l'année qui suit la montée dans l'élite ... là ils vont pas l' inaugurer : Auch l'a fait 2 fois ... Mont-de-Marsan l'a fait aussi !

Oui il y en a qui vont dire que le championnat n'est pas finis . Mais , vous voyez 2 clubs plus faibles que Albi vous dans ce Top 14 ? J'en vois même pas un !

gir3347 a écrit:

Dur dur pour Albi....... l'envie..et le combat ne suffisent plus à ce niveau !
Retour à la case départ en 2010 ? de grandes chances !!!

Ouais , ben je vais pas les plaindre . L'an dernier cette équipe jouait à "l'intimidation" considérant que le retour dans l'élite leur était dû ... que tout était permis ! 35 cartons ... un record !

Et bien maintenant ils ont compris : le jeu qui marche pour battre La Rochelle ( et encore ...15/15) ou Oyonnax , ça marche contre aucune équipe du Top 14 !

babitcho a écrit:

gir3347 a écrit:

Dur dur pour Albi....... l'envie..et le combat ne suffisent plus à ce niveau !
Retour à la case départ en 2010 ? de grandes chances !!!

Dèjà que le RACING avec son armada connait les pires difficultés, imagine toi eux et leur 18 blessés.

Maintenant attention tout le monde est parti ventre a terre, et la succession des matchs commence a peser dans les jambes surtout avec des terrains comme aujourd'hui.

Souhaitons aux ALBIGEOIS que tout le monde revienne sur le pont en espérant ne pas être a de 20 points de derniers non relegable a ce moment là.

BRIVE a mon avis a pris une grosse giffle aujourd'hui, a mon avis ils vont surement jouer la HCUP differement !!

Adishatz

Babitcho : est-ce que tu vois 2 équipes plus faibles que Albi ? J'en vois même pas une !

Et puis toi qui est un adepte invétéré de "les points perdus ne se rattrapent jamais", je crois pas un seul instant que tu puisses imaginer Albi rattrapper les 10 points qu'il leur faut pour dépasser Bourgoin , 12 eme demain soir .

BRIVE - BIARRITZ. Après avoir fait le dos rond et résisté à treize contre quinze pendant dix minutes, les Biarrots sont allés chercher une victoire qui leur permet de remonter à la 3e place du Top 14

La belle affaire du BO


«Face à Bayonne, on a gagné en jouant à quatorze durant quasiment une mi-temps. Là, on s'est retrouvé à treize pendant presque dix minutes. Et la prochaine fois, on essaie à douze ? » Dans le couloir des vestiaires du stade Amédée-Domenech, Valentin Courrent, auteur des quinze points du BO, cache derrière une formule ironique sa joie et son soulagement. Un bonheur discret, partagé par toute une équipe de Biarritz qui a réussi un tour de force improbable en s'imposant à Brive après avoir joué avec le feu.

Mais comme face au Stade Français, et plus encore la semaine dernière lors du derby, les Biarrots ont su éteindre les débuts d'incendie allumés par leur propre indiscipline autant que par les Corréziens, en faisant preuve d'une solidarité de tous instants, d'un réalisme remarquable aussi.

En alignant leur troisième succès consécutif, voilà les Basques revenus à la 3e place, à la hauteur du Stade Toulousain. Du point de vue comptable, ils ont effacé leur revers inaugural contre Castres. La réception de Toulon la semaine prochaine, puis de Perpignan, pourrait les autoriser à consolider leur position parmi les prétendants aux demi-finales. Elle devrait aussi leur permettre de se débarrasser de ces restes de fébrilité qui plombent encore leur expression dans le jeu.

Deux visages

Car hier, face à une équipe de Brive qui manque elle aussi de sérénité, Biarritz a montré deux visages. Attentiste, médiocre dans la conquête en première période (trois coups francs concédés en mêlée), le BO s'est longtemps reposé sur la qualité de sa défense. « On a d'abord regardé les Brivistes jouer, convient Nicolas Brusque. On avait peur de se découvrir. Depuis notre défaite contre Castres, on n'est pas complètement en confiance ». Mais si les Brivistes réussirent à ouvrir des brèches dans le rideau défensif biarrot grâce notamment aux interventions pleines de peps de Jamie Noon au centre, ils ne parvinrent jamais à concrétiser leurs périodes de domination. Même lorsqu'ils se retrouvèrent à quinze contre treize après les cartons jaunes infligés aux piliers Mosese Moala et Edouard Coetzee pour antijeu juste avant la mi-temps.

C'est durant ces huit minutes que le match aurait dû « normalement » basculer en faveur des Brivistes. C'est là, encore une fois, que les Biarrots transcendés, parvinrent à prendre peu à peu l'ascendant, inscrivant même trois points durant cette période délicate (9-9 à la 42e). Il y eut d'autres tournants dans cette rencontre longtemps indécise, comme ce superbe sauvetage de Brusque sur l'ailier fidjien Viliame Waqaseduadua à deux mètres de la ligne (49e) ou comme cette pénalité accordée aux Biarrots par M. Rosich qui aurait pu être sifflée contre Fabien Barcella (77e).

Bonne gestion

Mais force aussi est de reconnaître que lorsque Courrent réussit le drop qui a permis aux Biarrots de prendre en tête (15-12 à la 64e), le match avait déjà changé de physionomie. Le BO s'était montré entreprenant et le doute s'était installé chez les Brivistes. « On a senti sur deux ou trois séquences qu'ils accusaient le coup », relève Brusque. Le coaching judicieux du duo Gonzalez - Isaac, l'intelligence et l'investissement des cadres de la maison -Harinodoquy, Traille mais aussi Yachvili, auteur d'une rentrée probante - se sont avérés déterminants pour gérer ce dernier quart d'heure. Avec un soupçon de réussite, Takudza Ngwenya poussé en touche au moment d'aplatir (75e), aurait même pu offrir une fin de rencontre moins anxiogène aux siens. Mais c'est à croire que Biarritz aime jouer à se faire peur.


SO

RUGBY TOP 14 (7E JOURNÉE), BAYONNE - MONTPELLIER. Intraitable à domicile, l'Aviron accueille des Montpelliérains en difficulté à l'extérieur

L'Aviron Bayonnais sait bien recevoir


Si le ciel le permet, c'est cet après-midi à 17 heures que Bayonnais et Montpelliérains pourront en découdre. Initialement prévue vendredi soir à 20 h 30, cette rencontre, qui devait inaugurer la septième journée de Top 14, va finalement la clore. La faute à une météo plus que capricieuse. Il est tombé vendredi autant de pluie en dix heures qu'au cours d'un mois de septembre moyen, c'est dire. Le stade Jean-Dauger tenait plus de la pataugeoire que d'une pelouse de Top 14. Toutes les installations, électriques notamment, étaient alors aussi sous la menace d'une montée des eaux.

Hier en fin d'après-midi, l'incertitude qui planait encore dans la matinée sur la tenue du match s'est peu à peu dissipée. Les Bayonnais se sont même entraînés sur le terrain d'honneur de Jean-Dauger. Une séance entre les gouttes. « Mais ça suffit », assure Richard Dourthe, directeur sportif de l'Aviron Bayonnais. Une ultime mise en place, histoire de répéter encore une fois les gammes. Et adapter les tactiques aux conditions de jeu. « C'est certain que les longues passes, le jeu au large, tout ça va être beaucoup plus difficile », souriait hier Jean-Philippe Coyola, entraîneur bayonnais en charge des avants. Thierry Mentières, son alter ego patron des avants, a donc dû prévoir son discours en conséquence. Mais le staff bayonnais devait s'attendre à un rude combat devant, bien avant que les pluies torrentielles ne se déversent sur Bayonne. La composition de son banc, décidée jeudi matin - six avants pour deux arrières -, peut le laisser à penser. Les événements climatiques ont donc dû renforcer les entraîneurs dans leurs convictions.

Déséquilibré sur le papier

La maîtrise, qui a fait défaut à l'Aviron il y a huit jours dans le derby face au Biarritz Olympique, pourrait alors être un élément déterminant. En particulier dans l'approche du jeu au sol. D'autant que Montpellier n'est pas non plus très à l'aise dans ces phases de jeu depuis le début de la saison. Les Héraultais ont en effet concédé de nombreuses pénalités, traduisant ainsi, eux aussi, un manque de sérénité. En moyenne, le MHRC est pénalisé seize fois par rencontre. Aux buteurs bayonnais d'en profiter.

L'an dernier, les Bayonnais avaient inscrit cinq essais aux Montpelliérains pour une victoire bonifiée 42-9, la première de la saison. Voilà de quoi raviver de bons souvenirs. D'autant qu'à la lecture des chiffres, la balance penche nettement en faveur de l'Aviron Bayonnais cette saison. Les partenaires de Rémy Martin possèdent en effet la troisième meilleure attaque du Top 14 (143 points) et le meilleur total d'essai (15). À l'inverse, Montpellier occupe une peu glorieuse 13e place en terme de défense. Le MHRC a en effet encaissé 156 points cette saison.

Autre statistique qui plaide en faveur des Basques, celle de leurs visiteurs dominicaux à l'extérieur. Depuis dix mois en effet, Montpellier ne s'est pas imposé hors de ses bases. C'était à Castres en novembre 2008 (31-26). Pis, cette saison, le MHRC n'a pas pris un seul point en trois déplacements. Les matches à Brive, Paris et Castres ont tous été perdus avec au moins 15 points d'écart. À domicile, l'Aviron présente un bilan flatteur, et en deux matches, de 91 points inscrits...

C'est dire si sur le papier, cette rencontre paraît déséquilibrée. Mais la réalité du terrain fait parfois mentir les chiffres. Montpellier, qui devance Bayonne d'un seul petit point au classement, voudra sans aucun doute prouver qu'il n'est pas à sa place à flirter avec la zone rouge. L'Aviron voudra aussi se donner de l'air, avant de se rendre sur la pelouse d'Albi. Des Albigeois défaits, qui ont encaissé 40 points à domicile hier, face à Clermont, et qui à un moment ou un autre vont se rebeller.

L'Aviron, qui prévoit de faire le plein de victoire à Jean-Dauger ne doit pas se départir de cette ligne de conduite. Surtout que la semaine s'annonce perturbée en raison du décalage de ce match. Les joueurs de Richard Dourthe n'auront en effet que quatre jours pour récupérer. Ce qui se ferait plus aisément avec une victoire en poche.

Les billets achetés pour le match de vendredi soir sont bien évidemment valables pour celui d'aujourd'hui.


SO

TOULON - TOULOUSE. Le match se joue à 16 h 05 au stade Vélodrome de Marseille. Questions au président du RC Toulon

Mourad Boudjellal : « Une illusion de phase finale »


« Sud Ouest Dimanche ». Êtes-vous satisfait du début de saison du RC Toulon, 4e du Top 14 avec 16 points ?

Mourad Boudjellal. Pour le savoir, peut-être faudrait-il avoir recours à l'arbitrage vidéo (NDLR : allusion aux essais litigieux qui ont coûté deux défaites à son club et provoqué une polémique à ce sujet)... Et, à la vidéo, la réponse serait non. Parce qu'on n'a pas été récompensé sur l'engagement, parce qu'il y a eu des choses contestables. Il faut dire aux arbitres qu'il n'y a pas Peter Jackson (NDLR : le réalisateur de la trilogie du « Seigneur des anneaux » au cinéma) qui vient faire des effets spéciaux sur les vidéos de rugby !

La délocalisation du match contre Toulouse au stade Vélodrome à Marseille est-elle une opération lucrative ?

C'est d'abord une occasion pour un plus grand nombre de supporters, venus de Toulon mais aussi de toute la région Paca (Provence-Alpes-Côte d'Azur), de voir jouer son équipe. Parce que le stade Mayol est, on le sait, trop petit. Et cela nous donne aussi une illusion de phase finale ! Attention, c'est aussi une prise de risques. Passer de 80 stadiers à Mayol à 650 au Vélodrome, par exemple, ce n'est pas pareil. Pour que cette opération soit lucrative, il faut remplir le stade.

Sera-t-il plein ce dimanche ?

Vendredi, il ne nous restait plus que 2 000 places à vendre, donc je pense que nous y arriverons. Lorsqu'on n'y arrive pas, cela peut-être dangereux financièrement.

Qu'avez-vous pensé des premiers matches de Top 14 délocalisés à l'étranger par l'Aviron Bayonnais et le Biarritz Olympique ?

Ni Biarritz, ni Bayonne n'ont rempli un stade de 32 000 places. C'est un simple constat.

Un mot sur le début de saison de votre recrue vedette, le demi d'ouverture anglais Jonny Wilkinson...

Tout le monde attendait qu'il se « pète » au premier match, pour qu'on fasse rire la France entière. On fera peut-être rire tout le monde dimanche (NDLR : aujourd'hui). Mais, en attendant, son investissement est impeccable. Il lui faut encore un peu de temps pour revenir à son meilleur niveau, mais il apporte déjà une vraie satisfaction.


Auteur : Propos recueillis par Nicolas Espitalier
SO

Le CO doit vaincre chez lui

Top 14. 3e match en 8 jours pour le CO, dès cet après-midi à 14 h 30 à Pierre-Antoine face au Métro Racing de Lionel Nallet et de Sébastien Chabal


C'est fait, les joueurs castrais sont dans le rythme de trois matchs par semaine. Et l'affiche est alléchante pour Pierre-Antoine qui va découvrir ce Métro Racing version 2009-2010.

Dans les rangs visiteurs Sébastien Chabal fera de toutes les façons vibrer les tribunes, que ce soit par admiration où pour chahuter. Mais il est à peu près certain que Lionel Nallet n'aura que des applaudissements respectueux de la part d'un public qu'il a quitté en seigneur.

Maintenant, si on a la certitude de retrouver Lionel Nallet avec plaisir sur la pelouse de Pierre-Antoine, il ne faut compter sur le capitaine du Métro pour faire des cadeaux.

En jouant sous les couleurs du CO, durant 6 années, il n'en a jamais fait aux Berjalliens, une question d'honneur pour lui, ce sera pareil aujourd'hui.

Reste à savoir si les Parisiens du Métro sont suffisamment en place pour déstabiliser, un CO qui a pris la saison par le bon bout, même si le Métro à de bonnes raisons de croire en ses chances, comme l'explique clairement Laurent Labit : « On sait très bien que le Métro vient à Castres en ayant récupéré de son match de la semaine précédente. Ils vont vouloir prendre des points chez nous en se disant qu'avec notre troisième match en 8 jours, on doit souffrir un petit peu. C'est pour cela qu'on s'attend à avoir un match très difficile ».

Avec son compère Laurent Travers, le coach castrais s'est attaché pendant trois jours à offrir un maximum de récupération à ses hommes. Il concède : « La fatigue ne s'est pas encore vue parce qu'on a plutôt fait un bon match à Montauban et qu'on a ramené des points, ce qui est important pour nous ».

Les points… les points… Oh oui qu'ils sont importants pendant cette période, en attendant le break offert par la Conférence européenne début octobre. C'est le moment ou jamais pour l'écureuil castrais de mettre des noisettes en réserve. Novembre sera terrible avec des déplacements à

Bayonne et Perpignan, la venue de Clermont, Toulouse, Biarritz.

Pas la peine d'y penser encore, mais mieux vaut prévoir et Laurent Labit ne manque pas l'occasion de le dire : « Avec une victoire et un match nul à l'extérieur, on est plutôt en avance sur notre tableau de marche, c'est pour ça que l'on doit rester invaincu à Pierre-Antoine ».


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Mike Coetzee : « Le Racing a changé»

Si Lionel Nallet, joueur emblématique de ces dernières années au CO a pris la direction du Métro Racing cette saison, Mike Coetzee a pris le chemin inverse. Il était dans le groupe de 25 joueurs qui ont préparé la venue du Racing, et se tient prêt à parer à toutes éventualités, dans le cas où en tête de mêlée, il y aurait besoin de lui. Rappelons que le pilier a été blessé aux adducteurs en début de saison et qu'il est en phase de reprise.

il définit ainsi l'équipe du Métro Racing : « C'est une équipe qui a changée depuis la saison, dernière, il y a beaucoup de nouveaux joueurs, mais l'esprit n'a pas changé. En Pro D2, on jouait tous les matchs pour les gagner, à la maison comme à l'extérieur et je pense que c'est pareil. Je pense qu'il y aura un gros combat dans ce match et que ça sera une partie très dure ». Coetzee n'est pas venu à Castres uniquement pour jouer en Top 14 : « Au moment où j'ai décidé de changer de club, je savais déjà que le Racing monterait en Top 14. C'était une décision difficile, mais bonne pour moi. Je voulais connaître le rugby du sud de la France et c'est formidable. J'ai beaucoup d'amis dans l'équipe du Métro, mais pour ma famille c'est bien de vivre à Castres. Ma femme aimait bien les magasins de la région parisienne, mais au final je crois qu'elle préfère la qualité de vie que l'on a ici ». Une qualité de vie qui lui rappelle celle qu'il avait dans sa jeunesse : « Je vivais en Afrique du Sud dans une ville semblable à celle de Castres sur le plan de la grandeur. Paris c'est bien, il y a de très beaux monuments, une vie active, mais je préfère la campagne, les paysages de la campagne, cela ressemble à ce que j'ai connu en Afrique du Sud. Et puis surtout il y a le soleil, j'ai besoin de ça ». Un mot pour dire qu'il apprécie aussi la gastronomie du sud de la France et bien sûr, le joueur n'oublie pas son métier : « Sur le plan du rugby, c'est aussi un bon choix. J'ai joué trois ans au Racing, les conditions de vie et d'entraînement sont très différentes. Ici, c'est formidable ». Il reste à Mike Coetzee à revenir à son meilleur niveau, pour joueur aux côtés de Yannick Forestier, un joueur qui dit de lui « C'est un sacré client ».


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Lionel Nallet : «Six ans, ça marque!»

Lionel Nallet, le néo-capitaine parisien revient sur ses anciennes terres ce dimanche. Avec une certaine émotion mais sans nostalgie. Les regrets sont enfouis.

Le Racing vit un début de saison paradoxal : des bons matches mais peu de points. Comment l'expliquez-vous ?

On manque encore de cohésion, parfois de communication entre nous. Beaucoup de nos joueurs découvrent le Top 14, où les imperfections se paient cash, surtout que le championnat est homogène. On a besoin de mûrir pour ne plus pêcher dans la finition. On doit apprendre à mieux gérer les temps forts et faibles. Depuis le début de saison, on a aussi du mal à finir la première période. A nous de mettre la main sur le ballon à ce moment-là, à parfaire la conservation. C'est interne. Parfois, on disjoncte. On le sait et on en parle. C'est le manque de vécu commun. On ne peut encore parler d'urgence comptable. Mais il est certain que les trois matches qui arrivent vous être importants. A commencer par Castres, qui effectue un très bon début de saison. Ce qui va faire du bien au club après quelques années difficiles.

Revenir à Castres, c'est aussi prenant que de revenir à Bourgoin ?

Non, ce n'est pas pareil mais ça reste quand même particulier. Je connais beaucoup de joueurs, de monde dans les tribunes. Six ans, ça marque. Pour moi, là-bas, en ce qui concerne le quotidien, la vie, le relationnel, tout s'est très bien passé. Après, il y a forcément des regrets sur les résultats. Ça s'est souvent joué à peu de choses mais ça s'est mal goupillé. On a manqué les débuts de saison, après on a eu tendance à sombrer, ou à relever la tête par intermittence seulement. L'effectif y était et y est d'ailleurs toujours. A mon avis, ce n'est pas une question d'infrastructures, ni même de pognon. A Castres, il y a tout ce qu'il faut pour franchir un palier.

Ne pensez-vous pas y être resté trop longtemps pour vous épanouir au très haut niveau en club ?

Je n'ai pas cette impression. En revanche, j'avais la certitude qu'il fallait que je parte cette année. Que c'était la bonne. J'avais besoin de bouger, de me relancer aussi un peu.

N'avez-vous pas été tenté de rejoindre une grosse écurie pour mettre justement fin à cette frustration de résultats et donc jouer la H Cup ?

Je me suis posé la question mais ce choix du Racing me ressemble. C'est un pari, j'aime me mettre en difficulté. Je marche au feeling, à la rencontre. C'est comme ça que j'avais signé à Bourgoin et Castres. Et puis, j'ai aussi pris en compte la question de la concurrence. Elle existe à Paris et elle est même intense. Mais disons que je voulais avoir de bonnes chances de jouer les gros matches.

Quel meilleur souvenir gardez-vous de votre passage au CO ?

J'ai bien aimé la première année. On avait notamment gagné le challenge Sud Radio. Il y a deux ans, on avait aussi gagné à Clermont en alignant plusieurs espoirs. En revanche, il n'y a pas de pire souvenir. Rien ne m'a choqué. Rien qui soit resté gravé. A part ce sentiment de gâchis, de différentiel entre l'effectif que nous avions et les résultats que nous avons obtenus.


LD