SUA. Le centre Sud-Africain est papa depuis un mois.
Daniel Du Plessis : « Le secret ? C'est la confiance » Papa d'une petite Mea depuis le mois dernier, Daniel Du Plessis a vu sa vie quelque peu chamboulée. Nuits courtes, biberons, le centre Sud-Africain commence à apprendre le métier. Sur le terrain en revanche, l'ancien joueur de Massy n'a pas mis bien longtemps à s'adapter aux joutes de la Pro D2. Titularisé quatorze fois en quinze rencontres, l'originaire de Pretoria n'a cessé de progresser. Dimanche, il sera une nouvelle fois dans le groupe agenais appelé à défier la Section Paloise d'un autre Sud-af : Conrad Stoltz.
Félicitations tout d'abord pour votre premier enfant. Les nuits ne sont pas trop courtes ? (Rires) C'est sûr que ça fait un peu de changement mais on s'adapte. Elle commence à faire ses nuits, alors ça va. Ce n’est vraiment que du bonheur.
Ça ne vous aura en tout cas pas trop gêné à Auch où le SUA a débuté l'année 2009 comme il avait terminé 2008... Oui. Après quatre semaines sans jouer on partait avec un peu d'appréhension. On se demandait si on n'allait pas trop souffrir au niveau du rythme. Finalement au bout de dix minutes on a vite été rassuré. Nous avons bien maîtrisé par la suite et nous repartons de ce déplacement avec l'impression d'avoir encore franchi un palier.
Justement, le SUA semble, au fil des matchs, être de plus en plus serein. Quel est le secret de la réussite agenaise ?Le secret ? La confiance tout simplement. C’est elle qui fait tout. Nos deux premières victoires à l’extérieur ont été comme un déclic, depuis nous enchaînons les performances. Ensuite il faut saluer le rôle joué par Adri (Badenhorst) qui parvient à fédérer tout le groupe. Ce n’est d’ailleurs pas la réussite de quinze types mais plutôt celle de 35 ou 36 joueurs.
Quelles sont les équipes qui vous ont fait la meilleure impression lors de cette première phase ?La Rochelle et Albi. Les équipes les plus complètes selon moi. C’est solide devant, ça joue sur la largeur. Après nous n’avons pas encore rencontré le Racing et nous attendons d’ailleurs ce match avec impatience.
L’équipe parisienne est-elle au dessus du lot selon vous ?Difficile à dire tant qu’on ne les a pas joué, mais c’est le favori numéro 1 pour la montée en tout cas. Ils l’avaient manqué de peu l’an dernier face à Mont de Marsan, cette année ils sont bien partis.
Avant d’aller vous frotter à Paris dans trois semaines, vous recevez Pau ce dimanche. Un mot sur cette équipe béarnaise.C’est, un peu à notre image, l’équipe en forme du moment. Nous nous étions inclinés là-bas en début de saison, nous avions fait un très mauvais match. Mais nous avons bien évolué depuis. C’est pour nous une partie très importante.
Qu’est-ce qui va être déterminant dans cette rencontre ?On connaît les palois, c’est très solide devant. Il faudra réussir à les contrer dans ce domaine. Ensuite on se souvient du match qu’avait fait leur ouvreur, Andre Hough, à l’aller. Il nous avait un peu baladé. Attention à lui !
Votre dernière rencontre à domicile, contre Albi, avant les fêtes avait vu Armandie faire le plein. Le stade devrait être une nouvelle fois bien garni pour cette rencontre…Cela doit vous faire plaisir ?Absolument. C’est important de savoir le public derrière nous dans les bons moments comme dans les moments plus difficiles. Ils sont de plus en plus nombreux à faire les déplacements, on l’a encore vu ce week-end à Auch. On va faire le maximum pour leur offrir une belle victoire.
Propos recueillis par Alexandre Paillou.