Parlons d'Agen / Auch

LE MATCH. --Agen et Auch s'affronteront demain pour la première fois en Pro D2

Une histoire de famille : F.C.


Trois ans et demi d'attente. à deux jours près, c'est le temps qu'auront dû patienter supporters Auscitains et Agenais pour goûter à nouveau au derby. Le dernier en date remonte, en effet, au 9 avril 2005. Le SUA s'était imposé 34-7 à Armandie. Depuis, les deux clubs ont quitté tour à tour le Top 14, en prenant le soin de s'éviter. Et pour la première fois, ils vont se croiser demain en Pro D2. Cela valait bien les caméras de télévision.

Un derby test d'entrée qui sera l'occasion pour les deux équipes de rentrer de plein pied dans le championnat après un parcours similaire durant la phase de préparation : trois victoires et un revers contre Tarbes. Mais la pression ne sera pas la même pour les deux équipes.

« Les Agenais sont au-dessus de nous, assure l'entraîneur auscitain Pierre-Henry Broncan. à nous de les gêner le plus longtemps possible pour leur faire perdre leurs moyens. Je ne mets pas la pression sur les joueurs, je leur demande juste de se livrer et de ne pas jouer petits bras. »


« De la passion ». Le coach gersois sait bien que, même diminués par une douzaine de joueurs à l'infirmerie (dont Gelez et Lopresti), les Agenais tenteront d'emballer la partie pour prendre le FCAG de vitesse. Et que la chaleur risque de jouer contre ses protégés. Mais un derby reste un match à part. « C'est toujours une motivation supplémentaire, convient Pierre-Henry Broncan. J'ai prévenu les joueurs qu'il faudra être disciplinés. Il y a de la passion avec ce derby. J'ai chargé Tapasu de faire comprendre cette notion aux étrangers. » Pour les Auscitains comme Eymard (Lectourois), pas besoin de longs discours !

La présence d'Henry Broncan dans les travées d'Armandie rajoutera forcément du piquant à ce derby. Même si celui qui a passé neuf années sur le banc auscitain avait déjà croisé son fils avec le FCAG lorsque Pierre-Henry jouait à Mont-de-Marsan.


Sud Ouest

MERCI VAL

PRÉPARATION

Avant l'affiche de demain, le staff agenais a recommandé aux joueurs d'éviter les sollicitations médiatiques pour se concentrer sur la rencontre. Une bonne idée ?

Silence, on joue !

Thierry Dumas



Au début, on n'avait pas forcément compris. Ça ressemblait à un discours classique d'avant-match : « Nous avons souhaité mettre les joueurs dans les meilleures dispositions possibles. On a voulu les protéger au maximum des éléments extérieurs. »

Le maximum a effectivement été fait. Jeudi soir, Cyril Chavet, dont ce sera la première titularisation avec le Sporting demain, a refusé poliment un entretien : « Pas avant la rencontre, s'il vous plaît. Mais après, pas de problème. »

Hier en début d'après-midi, l'arrière Romain Edmond-Samuel, de retour à Agen après une saison prêté à Auch, était légèrement embêté : « Euh... Le staff nous a conseillé de ne pas répondre aux questions avant le match. Désolé. Mais après, c'est OK ».

Les Agenais sont dans leur bulle, respectons-la. Ils auraient même pu faire mieux, avec une mise au vert par exemple. « Pour les mises au vert, je me tourne vers Henry (Broncan), mais il me semble que les finances du club ne le permettent pas forcément », sourit le manager. Son adjoint gersois, ou consultant (on ne sait pas trop comment l'appeler) acquiesce avec la même bonne humeur.


Fermer le robinet. Certes, il s'agit d'un double derby (géographique et broncanesque), certes ce visiteur pas comme les autres est un relégué candidat à remonter dans l'ascenseur, mais cette sur-protection n'est-elle pas un tantinet excessive ?

« Non, je ne pense pas, répond Cécile Traverse, préparatrice mentale (1). Par cet acte, l'entraîneur décide d'aider ses joueurs. Ainsi, ils n'ont qu'à penser à leur travail sur le terrain. Ils ne sont pas détournés de leur objectif. Bien sûr, tous les joueurs ne seront pas perturbés par les médias, mais il suffit que ça aide 30% de l'effectif, c'est déjà beaucoup. D'ailleurs, moi, je demande aux athlètes dont je m'occupe de ne pas lire les journaux. Vous n'imaginez pas comment, pour quelques-uns, ils peuvent être fragilisés par certaines choses. »

On voulait juste demander à l'ex-Auscitains Cyril Chavet de raconter sa joie de ne plus avoir mal au genou, de démarrer enfin une rencontre à Armandie, quinze mois après avoir signé au club. « Rien que cela, ça peut faire perdre du jus ou du temps aux joueurs. D'autant que certains ne savent pas refuser les sollicitations et acceptent tout. D'où la solution de fermer le robinet. Vraiment, c'est fort compréhensible. Je pense que l'entraîneur qui décide cela lit des bouquins de psychologie (sourires). »
On posera la question à Christian Lanta. À lui, on peut.

(1) née en Gironde il y a 34 ans, elle travaille avec de nombreux athlètes de haut niveau


Sud Ouest

J'ai l'impression que c'est nouveau cette préparation. C'est intéressant...
Au fait, merci Val.

Attention toutefois à ne pas se couper de son environnement, sa base, ses supporters...le groupe dans une bulle trop "hermétique" pourrait alors en perdre son soutien...

Le côté isolement par rapport aux médias pour ne pas se dissiper et rester concentré je trouve ça bien aussi en revanche concernant la mise au vert qu'ils auraient aimé faire si le budget l'avait permis je suis plus en phase avec le discours de Marc Dal maso. Pour lui une mise au vert ne sert qu'à se mettre d'avantage la pression et le fait de rester avant le match avec sa famille et son entourage habituel dans un lieu habituel est bien plus sécurisant pour le joueur et lui permettrait donc de se mettre plus facilement dans de meilleures dispositions.

val a écrit:

PRÉPARATION

Avant l'affiche de demain, le staff agenais a recommandé aux joueurs d'éviter les sollicitations médiatiques pour se concentrer sur la rencontre. Une bonne idée ?

Silence, on joue !

Thierry Dumas



Au début, on n'avait pas forcément compris. Ça ressemblait à un discours classique d'avant-match : « Nous avons souhaité mettre les joueurs dans les meilleures dispositions possibles. On a voulu les protéger au maximum des éléments extérieurs. »

Le maximum a effectivement été fait. Jeudi soir, Cyril Chavet, dont ce sera la première titularisation avec le Sporting demain, a refusé poliment un entretien : « Pas avant la rencontre, s'il vous plaît. Mais après, pas de problème. »

Hier en début d'après-midi, l'arrière Romain Edmond-Samuel, de retour à Agen après une saison prêté à Auch, était légèrement embêté : « Euh... Le staff nous a conseillé de ne pas répondre aux questions avant le match. Désolé. Mais après, c'est OK ».

Les Agenais sont dans leur bulle, respectons-la. Ils auraient même pu faire mieux, avec une mise au vert par exemple. « Pour les mises au vert, je me tourne vers Henry (Broncan), mais il me semble que les finances du club ne le permettent pas forcément », sourit le manager. Son adjoint gersois, ou consultant (on ne sait pas trop comment l'appeler) acquiesce avec la même bonne humeur.


Fermer le robinet. Certes, il s'agit d'un double derby (géographique et broncanesque), certes ce visiteur pas comme les autres est un relégué candidat à remonter dans l'ascenseur, mais cette sur-protection n'est-elle pas un tantinet excessive ?

« Non, je ne pense pas, répond Cécile Traverse, préparatrice mentale (1). Par cet acte, l'entraîneur décide d'aider ses joueurs. Ainsi, ils n'ont qu'à penser à leur travail sur le terrain. Ils ne sont pas détournés de leur objectif. Bien sûr, tous les joueurs ne seront pas perturbés par les médias, mais il suffit que ça aide 30% de l'effectif, c'est déjà beaucoup. D'ailleurs, moi, je demande aux athlètes dont je m'occupe de ne pas lire les journaux. Vous n'imaginez pas comment, pour quelques-uns, ils peuvent être fragilisés par certaines choses. »

On voulait juste demander à l'ex-Auscitains Cyril Chavet de raconter sa joie de ne plus avoir mal au genou, de démarrer enfin une rencontre à Armandie, quinze mois après avoir signé au club. « Rien que cela, ça peut faire perdre du jus ou du temps aux joueurs. D'autant que certains ne savent pas refuser les sollicitations et acceptent tout. D'où la solution de fermer le robinet. Vraiment, c'est fort compréhensible. Je pense que l'entraîneur qui décide cela lit des bouquins de psychologie (sourires). »
On posera la question à Christian Lanta. À lui, on peut.

(1) née en Gironde il y a 34 ans, elle travaille avec de nombreux athlètes de haut niveau


Sud Ouest

Oohhh...quel dommage alors que TD s"était décidé à faire un "papier" positif sur le SUA !!!

Si je comprends bien , ca risque d'etre un vrai match de pro d2 , c'est à dire tres fermé , avec enormement de jeu d'avants , peu de ballons aux arrieres et pas mal d'imprecisions et fautes de mains .... un match à l'ancienne en somme .

Vous savez sur quelle chaine nationale le match est retransmis ( sport + ? canal + sport ? )

Black Field a écrit:

Si je comprends bien , ca risque d'etre un vrai match de pro d2 , c'est à dire tres fermé , avec enormement de jeu d'avants , peu de ballons aux arrieres et pas mal d'imprecisions et fautes de mains .... un match à l'ancienne en somme .

Vous savez sur quelle chaine nationale le match est retransmis ( sport + ? canal + sport ? )

dimanche 7 septembre à 15h15 sur Sport + et France 3 Régions Sud, Aquitaine et Limousin Poitou-Charentes

Billetterie en ligne temporairement indisponible

Suite à un incident technique la billetterie en ligne de notre site est momentanément indisponible.

Nous vous remercions de votre compréhension et nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée.

Vous pouvez prendre contact directement avec la billetterie du club au 05 53 98 12 64 ou directement au Stade Armandie jusqu'à 19h samedi soir et dimanche toute la journée.

Le site officiel

Ligue Nationale de Rugby


PRO D2 - J1: Focus sur Agen-Auch

La première journée de PRO D2 offre d'entrée un affrontement entre prétendants à la montée avec Agen et Auch. Duel explosif sur le terrain, mais également sur le banc avec les retrouvailles de la famille Broncan... Henri, entraîneur d'Agen... Pierre, coach d'Auch.




La PRO D2 n’aura pas attendu d’atteindre son rythme de croisière pour proposer une grosse affiche. Dès la première journée, deux des nombreux prétendants à la montée en découdront à Armandie, avec Agen, descendu il y a un an en deuxième division, et Auch, sacré il y a une saison à cet échelon et qui redescend après une année de souffrance en TOP 14. Pour des raisons différentes, les deux formations se doivent d’oublier leur dernier exercice, et cela passera par de bons résultats, et la montée en ligne de mire.

Les agenais sont tombés de très haut à la fin de la saison 2006-2007. Alors que le nouveau Président Tingaud lançait le projet Agen 2010 et inaugurait la tribune d’en but, le club lot et garonnais pouvait nourrir de grands espoirs, de par le recrutement, les moyens mis en œuvre et la motivation des forces en présence. Mais ce fut le parfait contraire qui eut lieu. En effet, une série de mauvais résultats, conclue par une dernière défaite à domicile face à Paris, plongeait les agenais en PRO D2.

Et la galère allait se poursuivre… obligé de dégraisser, plusieurs joueurs de gros calibres à gros salaires dont Pepito Elhorga sont remerciés, le SUA se lance dans une nouvelle aventure avec la jeune garde, ponctuée de beaucoup de déceptions. Mais grâce à sa solidité sur ses terres, avec des coups d’éclat comme le cinglant 33-0 infligé à l’ogre toulonnais, Agen reste dans le wagon de tête et frôle même la qualification lors de la dernière journée du championnat.

Certains diront que l’exercice 2007-2008 fut une année de rodage… de rodage, il n’est plus question, et les Bleu et Blanc doivent se montrer à la hauteur du projet du club et de leur supporter, et retrouver l’élite très rapidement. Un rodage auquel les auscitain ne veulent pas prêter attention non plus, mais eux c’est parce qu’ils descendent tout juste de TOP 14 et qu’ils ont un statut à faire respecter.

L’an passé, les victoires ont été rares et les déceptions nombreuses, mais grâce à ses vertus ancestrales, le FCG est parvenu à glaner des points de bonus prometteurs dans des citadelles de renom, comme à Paris ou Perpignan. Mais le retour en PRO D2 s’annonce beaucoup plus compliqué qu’en 2005, lorsque Auch avait connu la même mésaventure, sacré en PRO D2 la saison d’avant et relégué d’entrée de Première division…

D’abord parce que les prétendants sont plus nombreux qu’à l’époque, qu’ils sont extrêmement bien armés, mais aussi parce que les auscitains ont perdu de nombreux cadres… La saison s’annonce longue et compliquée, mais Pierre Broncan, le digne fils du « Sorcier du Gers » Henri Broncan, aura à cœur d’imiter son père qui avait fait monter les gersois en première division à deux reprises. Les deux hommes se retrouveront d’ailleurs ce week-end car le papa, coach d’Agen retrouve son club de coeur, désormais dirige par le fiston. Cela s’annonce explosif, sur le terrain et sur le banc.


Pour :

- les joueurs clés
- toutes compétitions confondues
- en championnat
- tous les matchs

cliquez sur le lien suivant :

http://www.lnr.fr/Menus.asp?CR=16374&CSR=16374&Cle=107640

Auch avec Penalva ?
Pierre-Henry Broncan a communiqué un quinze de départ où figure le deuxième ligne David Penalva qui a pourtant écopé d'un carton rouge lors du dernier match amical face à Tarbes.


je reve!

pénalva en rouge = pénaltouche

une victoire demain en ne laissant pas de bonus a auch, serait une tres bonne chose pour etre dans les 3 premiers en ce debut de championnat

Je pense que le principal pour cette saison, c'est de rester si possible invaicu a ARMANDIE, et qu'en plus personne ici ne vienne chercher de BONUS def, là je croie que si l'on fait cela on aura fait une bonne saison, ensuite les victoires a l'exterieur ce sera du bonus pour nous.
adishatz

babitcho a écrit:

Je pense que le principal pour cette saison, c'est de rester si possible invaicu a ARMANDIE, et qu'en plus personne ici ne vienne chercher de BONUS def, là je croie que si l'on fait cela on aura fait une bonne saison, ensuite les victoires a l'exterieur ce sera du bonus pour nous.
adishatz

tu as raison, mais plutot que d'empecher les autres de prendre un bonus chez nous, je prefere des victoires a l'exterieur, j'en voudrais 3 ou 4

suaviste(47) a écrit:

babitcho a écrit:

Je pense que le principal pour cette saison, c'est de rester si possible invaicu a ARMANDIE, et qu'en plus personne ici ne vienne chercher de BONUS def, là je croie que si l'on fait cela on aura fait une bonne saison, ensuite les victoires a l'exterieur ce sera du bonus pour nous.
adishatz

tu as raison, mais plutot que d'empecher les autres de prendre un bonus chez nous, je prefere des victoires a l'exterieur, j'en voudrais 3 ou 4

oui mais moi je te dis laisse murir cette équipe, pendant un ans, l'an prochain tu repart en PRO D2, tu y rajoute 1 ou 2 tauliers, tu rafle le titre et tu remonte avec de belle base.
Je pense qu'il faut faire un max de bases en PRO D2, maintenant si c'est objectif est atteint en 6 ou 8 mois et que nous avons la possibilité de monter meme sans titre alors oui allons y.

adishatz

s5mar a écrit:

!
Il faut que l'on tienne vaille que vaille sur la premiere partie du championnat , je pense que l'on peut finir fort

Ouais mais j' ai vu le voisin couper beaucoup de bois

l' hiver va être rude !!!!

Soutenons haut et fort nos "petits" cet après midi. Ils ont besoin de leurs supporters

je fais ce que je peux, val !!
je soutiens déjà haut et fort mon petit fils
qui est très blagouilleur
il adore glisser son biscuit Brossard cuillère
dans mon oreille et sa blédine dans mon col de chemise
je suis stoique...

coucougne a écrit:

je fais ce que je peux, val !!
je soutiens déjà haut et fort mon petit fils
qui est très blagouilleur
il adore glisser son biscuit Brossard cuillère
dans mon oreille et sa blédine dans mon col de chemise
je suis stoique...

Je te félicite Pat. C'est du self control.

AGEN-AUCH. --Mêmes métier, poste sur le terrain, prénom, clubs et caractère que son père, Pierre-Henry Broncan, coach du FCA, ne peut éviter les comparaisons. Aujourd'hui, un nouveau face-à-face les attend

L'ombre du père Henry Broncan

Thierry Dumas (avec Frédéric Cormary)



Pierre-Henry Broncan n'aime pas parler de son père. Deux minutes, quatre questions et des réponses courtes suffisent pour s'en convaincre. « Il faut le comprendre, le défend Henry Broncan. De tout temps, on nous a toujours comparés : ''Et c'est qui le meilleur demi de mêlée ? Et c'est qui le meilleur entraîneur ? '' Il ne veut pas entrer dans ce jeu-là. »
En transmettant à son enfant les mêmes prénom et passion, il ne faut pas s'étonner, 34 ans plus tard, du sujet du jour. Pierre à la rigueur, mais Henry… « Pierre, c'est parce que c'est le prénom le plus simple qui soit. Quant à Henry, je voulais absolument que mon fils le porte. C'est difficile à expliquer. Vous savez, la famille Broncan, c'est complexe. Ce serait de la psychanalyse… »


Bagarre en famille. Ok, parlons donc rugby. « C'est notre vie », martèle le technicien du SUA, qui s'est déjà battu avec son fils pour un détail ovale. « J'étais son coach à Lombez-Samatan, il devait avoir 18 ans. Là-bas, l'histoire est célèbre. On en était venus aux mains, une première pour moi. C'était pour une broutille. Je crois qu'il voulait attaquer d'un côté, moi de l'autre. Heureusement, des joueurs nous ont séparés. »
Une semaine plus tard, le courant s'est remis à passer entre le fils et son père. « Grâce à ma femme, peu à peu. Mais elle a beaucoup souffert de ça. Cette passion _ je ne sais pas si j'ai bien fait de la lui transmettre _ nous dévore tous les deux. Il n'y a pas d'autre mot. » Il reste les gestes. Il se touche le ventre, doit vouloir montrer ses tripes, juste là, en-dessous. « Ils ne vivent pas le rugby comme tout le monde. Ils sont impulsifs et excessifs », dit Gregory Menkarska, révélé par l'aîné et qui renaît aujourd'hui après son échec toulousain grâce à Pierre-Henry Broncan.
« Henry nous a inculqué les valeurs de combat et de solidarité. Son fils s'ouvre plus sur le jeu avec une approche différente. Quand ça fait deux ou trois ans seulement qu'on entraîne, on voit forcément encore le jeu comme si on était joueur », raconte le pilier droit du FC Auch, qui espère les voir un jour coacher ensemble. Henry Broncan dit que c'est impossible : « Pas avec notre caractère. »


Coup de bluff. Dans les discussions entre Henry et Pierre-Henry, il y a « 80 % de rugby », estime le technicien auscitain. « Je le sollicite pas mal, notamment concernant la gestion du groupe. » La première différence ? « L'âge ! Mon père a forcément plus de recul et d'expérience. » Cet après-midi, il aura tellement de recul qu'il prendra place dans les tribunes, laissant le privilège du banc au duo de revenants, Lanta-Deylaud.
Cette distance, c'est sans doute mieux ainsi. « En 2005, il était sur le terrain avec le Stade Montois. J'étais sur le banc du FC Auch et ça a failli mal se finir. Il me provoquait beaucoup. Mais je m'étais contrôlé. »
Le fiston a recommencé vendredi avec sa composition d'équipe improbable, qui a bien amusé le papa. « Il a mis Penalva titulaire et Ricaud remplaçant. C'est impensable. Penalva a pris un carton rouge le week-end passé en amical et Ricaud est leur meilleur joueur. C'est de l'intox. Je crois que le match a déjà commencé ».
Au fait, c'est qui le meilleur ? « Joueur ? Moi ! », assure l'Agenais. « Entraîneur aussi d'ailleurs. C'est bien, ça va l'énerver que je dise ça… »


Sud Ouest

Bon sa y est mon fils a mis son tee shirt blanc sua, il est pret a monter dans la voiture, rendez vous ce soir aprés le match, souhaitons que la victoire soit au rendez vous.
Bon match aux exilés, devant leur petit ecran.
adishatz