8ème journée de Top 14

Delmas-Faugeron à l'épreuve toulousaine


Top 14. Toulouse-Stade-Français demain

Jacques Delmas et Didier Faugeron, les deux entraîneurs appelés au chevet d'un Stade Français convalescent, passent leur première épreuve à Toulouse, samedi lors de la 8e journée du Top 14 de rugby, après deux premières sorties couronnées de succès.

«Le message ne passait plus». En cinq mots bien choisis, le président parisien Max Guazzini a tourné la page McKenzie-Dominici. L'entraîneur australien et l'icône du club, successeurs de Fabien Galthié à l'été 2008, restaient sur une première saison sans titre. Leur seconde tentative n'a duré que cinq journées.

Quinze jours après cette révolution de palais, le club parisien a déjà regagné six places au classement, laissant l'infamante zone de relégation au Racing-Métro (13e) pour une plus honorable 7e place, avant d'aller défier le Stade Toulousain (4e) au Stadium. Depuis leur arrivée, Delmas et Faugeron, recrutés comme «consultants techniques» jusqu'à la fin de la saison, ont même réalisé un sans-faute en remportant deux victoires contre Castres (44-18) et Bourgoin (20-6), sans essai encaissé et avec bonus défensif à la clé. Dans les deux cas, une première cette saison.
«On n'a pas tout révolutionné, assure Didier Faugeron, 47 ans, ancien entraîneur de Brive, d'Agen et de Massy (Fédérale 1). Les joueurs sont bons. Il y a des choses qu'ils maîtrisaient déjà. Et puis, quand on joue contre les meilleurs, le match se prépare facilement car il y a cette petite peur qui permet d'avancer.»

A l'entraînement, Faugeron mène ses trois-quarts à la baguette. Coupables d'une prestation en demi-teinte contre Bourgoin, ses nouveaux protégés devaient répéter lundi les gestes les plus simples jusqu'à exécution parfaite, sous son œil tatillon. Pour les avants, Jacques Delmas est, selon ses propres termes, un «Méditerranéen, un tactile». «J'ai 52 barreaux, ce n'est pas maintenant que je vais changer», s'amuse l'ex-entraîneur de Périgueux, Grenoble et surtout de Biarritz, qu'il a mené à deux reprises au Bouclier de Brennus (2005, 2006). «C'est une autre méthode, reconnaît le 3e ligne Pierre Rabadan, un des plus anciens joueurs du club. Il y a beaucoup de changements, notamment tactiques. Pour l'instant, les résultats sont là pour valider le travail qui a été fait. Samedi, on va pouvoir s'étalonner.»

Pour Delmas, le Stade Toulousain «va montrer tout le chemin qu'il reste à parcourir pour que le Stade Français redevienne ce qu'il a été. Le plus important se situera au niveau du comportement. Tout le monde parle du jeu, de la ligne de trois-quarts toulousaine mais si Toulouse est fort, c'est d'abord gr?ce à ses avants. Il faudra être présent dans les zones de combat. A partir de là, on pourra exister.»

Les nouveaux entraîneurs parisiens savent qu'après Toulouse, un mois d'octobre décisif les attend avec la réception de Brive, l'ouverture de la Coupe d'Europe (3 octobre) et la «reconquête» du Stade France contre Perpignan. Copieuse feuille de route pour un premier bilan.

Le Petit Bleu

Albi n'a déjà plus le choix


Rugby. Huitième journée de Top 14.

Etat d'esprit différent chez les deux clubs tarnais pour ces matches avancés de la huitième journée avant les retrouvailles pour le derby mercredi prochain, dans le Nord du Tarn.

ALBI - BAYONNE


« It's now or never » chantait Elvis Presley. Si le titre du King va comme un gant à cette rencontre couperet, les Albigeois resteront fidèles au groupe AC/DC dans la préparation de leur match contre l'Aviron bayonnais.
Parce qu'avec trois défaites à domicile, la situation devient critique. Albi a déjà la tête sur le billot comme le résume le talonneur bayonnais, formé à Grenade, David Roumieu : « Ca va être rude, car les Albigeois n'ont plus le choix, ils doivent gagner ».
« On s'attend à une guerre féroce, notamment dans les rucks. Mais nous aurons autre chose à proposer », renchérit de son côté, l'entraîneur Jean-Philippe Coyola.
Pas question pour les Albigeois de compter sur un complexe de supériorité des Basques qui veulent faire aussi bien que Toulon, outsider pour entrer dans les six au même titre que Bayonne.
De plus, les hommes de Richard Dourthe ont déjà été battus quatre fois à l'extérieur. C'est beaucoup même s'ils ont joué chez des gros comme Perpignan, le Stade toulousain ou Biarritz. L'Aviron est donc à la recherche de son match référence à l'extérieur. Albi, de sa première victoire. Le battu de ce soir aura déjà la migraine.

BRIVE - CASTRES

Les Castrais poursuivent leur marathon. Ils enchaînent avec deux déplacements en six jours et une obligation de mener leur barque sans griller les joueurs. C'est pour cette raison que des rentrées sont enregistrées dans l'effectif qui se rend à Brive. Un turn-over obligatoire qui ne dit pas nécessairement que les Tarnais ne vont rien ramener de Brive en plein doute après la première défaite à domicile face à Biarritz qui fait suite au match nul enregistré contre Clermont. L'entame sera cruciale car les Corréziens vont essayer d'effacer leurs doutes dès les premières minutes.

La Dépêche

Toulouse: Bouilhou de retour

Le Stade Toulousain devrait récupérer Jean Bouilhou, laissé au repos face à Toulon, et Grégory Lamboley, rétabli de sa blessure à une cuisse.
Le demi de mêlée néo-zélandais Byron Kelleher, blessé à l'épaule gauche et à l'oeil droit dans une bagarre, a repris l'entraînement collectif jeudi et pourrait figurer dans le groupe. La décision quant à sa participation ne sera prise qu'à l'issue du dernier entraînement, vendredi. La blessure de Maxime Médard (entorse à un pied) évolue favorablement, tandis que Clément Poitrenaud, Maleli Kunavore, Yoann Maestri et Julien Ledévédec sont toujours pensionnaires de l'infirmerie, aux côtés de l'Argentin Alberto Vernet-Basualdo, dont la plaie profonde à une jambe est en voie de cicatrisation.

8ème journée


Vendredi 25 Septembre

19h30, Rugby +
> Albi / Bayonne (*201)

20h35, Canal + sport
> Brive / Castres


Samedi 26 Septembre

14h15, Canal+
> Perpignan-Clermont

14h30, Rugby +
> Biarritz / Toulon (*203)
> Montauban / Bourgoin (*202)
> Racing-Métro 92 / Montpellier (*)

16h25, Canal+
> Toulouse / Paris


* Entre parenthèse, les canaux de retransmissions de Rugby+

...Une présentation plutôt amusante de E.Blanc dans le Midol de ce vendredi !

Brive/Castres en chiffres

La 8e journée du Top 14 débute ce vendredi avec notamment un très alléchant Brive/Castres, deux équipes qui postulent à la qualification européenne. Les enjeux et les points stratégiques de cette rencontre à travers plusieurs chiffres importants.

2.- Les joueurs du CO ont bénéficié de deux jours de repos cette semaine. Habituellement en congé le mercredi, ils ont eu droit à deux journées entières de récupération lundi et mardi, afin de se reposer un peu au milieu de leur "marathon", qui prévoit six matchs en trois semaines. Ils restent sur une série épuisante de trois rencontres en huit jours.

3.- C'est la troisième titularistation d'Alexis Palisson cette saison. Le jeune international français se placera à l'aile. Absent depuis plusieurs semaines en raison d'une fracture du plancher orbitaire, il disputera son cinquième match.

4.- Le CABCL a perdu quatre des sept matchs qu'il a disputés cette saison. Victorieux contre Montpellier et Albi, il a concédé le nul à domicile face à Clermont et s'est incliné à Toulouse, Perpignan, Montauban et à Amédée-Domenech face à Biarritz le week-end dernier. Voilà qui explique la 10e place actuelle des Brivistes au classement. Pour remonter, il est impératif de l'emporter face à Castres ce vendredi.

5.- Bien qu'ils comptent un match en moins - reporté pour cause de grippe A -, les Castrais font actuellement partie des quarts de finalistes potentiels de ce Top 14. Ils occupent la cinquième place du classement, à égalité de points avec le BOPB. Ils sont donc dans de bonnes dispositions avant leur déplacement à Brive et tireront un bilan après avoir rattrapé leur match en retard, mardi prochain à Albi.

6.- Depuis son retour dans l'élite en 2003, Brive n'a jamais perdu à domicile face à Castres. En six confrontations au Stadium, le CABCL s'est imposé cinq fois et reste sur un résultat nul, la saison dernière (16-16).

10.- C'est le nombre de matchs joués par Nicolas Jeanjean la saison dernière avec le Stade français (9 en Top 14, un en H Cup). Non conservé par le club parisien, l'arrière international a été recruté mercredi en qualité de joker médical par le CABCL. Il avait auparavant passé cinq semaines à l'essai dans l'équipe anglaise de Leicester.

20.- Le talonneur de Castres Mathieu Bonello a été suspendu vingt jours, dont dix avec sursis, par la commission de discipline de la LNR suite à son expulsion contre Montauban le 16 septembre. Il aura donc manqué deux matchs de Top 14, contre le Racing-Metro le week-end dernier et à Brive vendredi. Il pourra être aligné pour le derby tarnais face à Albi mardi.

30.- L'ensemble des responsables de la sécurité des clubs professionnels se sont retrouvés mardi à Bègles pour une séance de travail. Coïncidence, cette première réunion s'est tenue trois jours à peine après les incidents qui ont émaillé la fin du match du match entre Brive et Biarritz.

400.- En minutes, sur 480 possibles, il s'agit du temps de jeu de Nicolas, Andreu et Audrin, les trois joueurs les plus utilisés du CO. Signe de la recherche d'une certaine cohésion parmi la ligne de trois-quarts, renouvelée en intégralité cet été.

Rugbyrama

Un week-end au sommet


La 8eme journée, qui débutera vendredi par Albi-Bayonne et Brive-Castres, est particulièrement alléchante. L’USAP recevra Clermont pour un remake de la dernière finale. Choc des Stades à Toulouse. Le BO accueille le RCT.

Vendredi 24 septembre 2009

19h30 : Albi - Bayonne
Dernier avec six victoires en autant de matchs, dont trois à la maison, Albi vit un début de saison terrible. Une semaine après avoir fait bonne figure à Toulouse, le promu a été écrasé par Clermont sur sa pelouse le week-end dernier. Les hommes d’Eric Béchu vont tenter d’ouvrir leur compteur lors de la réception de Bayonne qui reste sur un succès facile contre Montpellier.

20h30 : Brive - Castres
Des quatre défaites concédées depuis le début de saison, celle face à Biarritz (12-15), samedi est sans doute la plus douloureuse pour Brive. Car après avoir chuté contre un Toulouse des grands jours (38-0), chez le champion de France perpignanais (21-9) et de très peu à Montauban (23-20), le club corrézien est tombé de très haut samedi. Une réaction est impérative vendredi contre Castres, cinquième du classement et qui reste sur une courte mais précieuse victoire face au Racing.

Samedi 25 septembre 2009

14h15 : Perpignan - Clermont
Match de gala à Aimé-Giral pour un remake de la finale remportée en juin dernier par l’USAP. Les Catalans, victorieux avec le bonus de Montauban, veulent imposer leur loi face aux Clermontois, comme ils l’ont déjà fait récemment contre le Stade Toulousain. Leaders avec une seule défaite en sept journées, les Auvergnats vont tenter de frapper un grand coup avant de penser à la H Cup. A noter que le Perpignais Maxime Mermoz et le Clermontois Aurélien Rougerie seront absents.

14h30 : Montauban - Bourgoin
Montauban, neuvième, reçoit Bourgoin, douzième, à Sapiac. Dominés à Perpignan après une bonne série de cinq matchs sans défaite, les hommes de Marc Raynaud veulent repartir de l’avant une semaine avant de se rendre au Racing. Les Berjalliens, battus par le Stade Français à Jean-Bouin le week-end dernier, ont besoin de points pour s’éloigner de la zone rouge.

14h30 : Biarritz - Toulon
Biarritz vise la passe de quatre. Les Basques, sixièmes avant ce week-end, restent sur trois succès de rang : contre le Stade Français à Aguiléra, face à Bayonne à Saint-Sébastien puis à Brive la semaine passée. Ce premier succès à l’extérieur de la saison a donné beaucoup de confiance aux Biarrots avant la réception de Toulon. Le RCT, qui reste sur un succès de prestige face à Toulouse obtenu grâce à la botte de Jonny Wilkinson à Marseille, entend bien confirmer.

14h30 : Racing-Métro - Montpellier
Avant-dernier avec seulement onze points, le Racing-Métro compte déjà cinq défaites en six journées. La dernière a lieu sous la pluie de Castres la semaine passée. Autant dire que les hommes de Pierre Berbizier doivent absolument l’emporter à domicile samedi contre Montpellier. Le Sud-Africain François Steyn, arrivé lundi à Paris, devrait en profiter pour faire ses grands débuts dans le Top 14.

16h25 : Toulouse - Stade Français
Choc des Stades au Stadium. C’est bien évidemment l’une des très grosses affiches du week-end. Six jours après avoir chuté à Marseille face à Toulon, Toulouse doit relever la tête à domicile contre son meilleur ennemi. Les hommes de Guy Novès, pas vraiment convaincants ces dernières semaines, ont besoin de se rassurer. De son côté, le Stade Français reste sur deux succès bonifiés face à Castres et Bourgoin depuis l’arrivée du duo Delmas-Faugeron. Et rêve, sans trop le dire, d’un énorme exploit ce week-end…


Rugby365

Les deux promus vont déjà jouer "gros" s'ils veulent se maintenir !

CISCO83 a écrit:

gir3347 a écrit:

Les deux promus vont déjà jouer "gros" s'ils veulent se maintenir !

Je veux pas être méchant avec les Albigeois mais si ils gagnent 3 matchs dans la saison cela sera une grosse performance

Tu as entièrement raison CISCO....et je veux pas être méchant moi aussi...mais je miserai plus sur le Racing pour se maintenir que sur Albi....!

Ils auront besoin de plus de dourougne que l'an dernier pour triompher.

Concernant Albi il y a un article aujourd'hui dans l'Equipe ou Béchu prône, avec l'appui du journaliste, le retour aux valeurs d'Albi...
"...les albigeois promettent un retour à ce jeu physique voire brutal, souvent décrié mais qui leur à permis d'exister par le passé."

Tout un programme...

Sur un autre registre, je note que le SCA a 8,7 M€ de budget.
Donc, on n'est plus dans le coup de Trafalgar type MDM l'an dernier (je crois que leur budget était moitié moindre) et ça prouve bien la difficulté d'exister aujourd'hui dans ce TOP14.

CISCO83 a écrit:

gir3347 a écrit:

Les deux promus vont déjà jouer "gros" s'ils veulent se maintenir !

Je veux pas être méchant avec les Albigeois mais si ils gagnent 3 matchs dans la saison cela sera une grosse performance

Et même si ils en gagnent 6 ce sera pas suffisant ! Je vois pas dans le Top 13 deux équipes moins fortes que Albi !!

Quand tu vois que Montauban est capable d'aller arracher 4 points à Paris , que Bourgoin et Montpellier s'en sortent face au champion de France , je vois pas Albi finir plus haut que la 13eme place .

De toutes les façons , Albi a une équipe de ProD2 , qui n'a pas réussis à battre La Rochelle , et qui doit aux échecs des deux "sébastien" de se retrouver en Top 14 .

Alors le "sorcier" il est bon quand il s'agit de gagner contre Bourg ou Colomiers ... mais contre le R.M.92 ( qui les a déjà battus 2 fois l'an dernier ) ou contre Toulon , le tryptique " combat-vaillance-et agressivité" ça marche pas !

Enfin , vu le cinéma qu'ils font en s'instaurant toujours en victimes à qui la terre entière en veux à mort , ça va bien un moment ... le" on à repris ce que l'on nous a volé ",aussi ... et la ProD2 l'an prochain , ça ils l'auront pas volé !

languill a écrit:

Concernant Albi il y a un article aujourd'hui dans l'Equipe ou Béchu prône, avec l'appui du journaliste, le retour aux valeurs d'Albi...
"...les albigeois promettent un retour à ce jeu physique voire brutal, souvent décrié mais qui leur à permis d'exister par le passé."

Tout un programme...

Sur un autre registre, je note que le SCA a 8,7 M€ de budget.
Donc, on n'est plus dans le coup de Trafalgar type MDM l'an dernier (je crois que leur budget était moitié moindre) et ça prouve bien la difficulté d'exister aujourd'hui dans ce TOP14.

De toutes les façons , Béchu , il sait mettre quoi en place comme jeu ? COMBAT-VAILLANCE-AGRESSIVITE" ... quand ce n'est pas de l'intimidation ! Sauf que Guicherd et Méla , sont allés voir ailleurs !

Stade français : Retour de Beauxis

Touché par les blessures et les suspensions de Papé et Parisse, le groupe parisien a été légèrement modifié pour le match contre Toulouse samedi au Stadium. Cinq changements ont été effectués.
Laurent Sempéré prend la place de Mathieu Blin au talonnage tandis que Pedro Ledesma repallie la lessure de Rodrigo Roncero. En troisième ligne, Antoine Burban est de retour. Côté trois-quarts, Lionel Beauxis, qui avait laissé sa place à Benjamin Tardy suite à une blessure à la cuisse, sera de la partie. Ignacio Mieres sera du voyage en tant que 24è homme en cas de forfait de dernière minute.

Le groupe parisien.-Avants : Kayser, Sempéré, Marconnet, Attoub, Weber, Ledesma, Palmer, Vigouroux, Leguizamon, Mau. Bergamaso, Rabadan, Burban, Haskell.

Arrières : Dupuy, Oelschig, Beauxis, Mieres, Bastareaud, Bousses, Messina, Liebenberg, Mir. Bergamasco, Arias, Phillips.

Biarritz : Yachvili titulaire

Le demi de mêlée biarrot Dimitri Yachvili sera titularisé pour la première fois de la saison samedi pour la réception de Toulon. Il sera associé à Valentin Courrent. L'ouvreur Marcelo Bosch fait son retour lui aussi, sur le banc.

Le XV de départ biarrot.- Brusque ; N'Gwenya, Gimenez, Traille, Erinle ; (o) Courrent, (m) Yachvili ; Vahafolau, Harinordoquy, Lund ; Hall, Thion ; Johnstone, August, Barcella.

Remplaçants : Hugues, Coetzee, Carrizza, Lauret, Peyrelongue, Tranier, Bosch, Moala.

Le Stade Français séduit


Le Stade Français reste une des attractions majeures du Top 14. Pour preuve, plus de 30 000 spectateurs seront présents au Stadium de Toulouse pour le choc des stades. De même, plus de 45 000 places ont déjà été vendues pour le match contre Perpignan au Stade de France, le 24 octobre.

L'Equipe

Dusautoir: "Y a pas le feu au lac"

Un bilan à peine à l'équilibre (4 victoires pour 3 défaites), mais une 4e place au classement du Top 14: le Stade Toulousain, s'il n'affole pas les compteurs et le public en ce début de saison, reste dans les clous. Pour Thierry Dusautoir, son capitaine, pas question de céder à la pression d'un environnement toujours plus exigeant à l'égard d'un club, qui se doit de tutoyer en permanence l'excellence.


Thierry, Philippe Rougé-Thomas, votre entraîneur en charge des lignes arrières a déclaré avoir vu "tout et n'importe quoi" face à Toulon (défaite 13-18). Vous approuvez ?
Il y a eu, c'est vrai, de la fébrilité. Le problème, c'est qu'on s'est trop exposé au pied de Wilkinson, ce qui nous a coûté cher. Après, il ne faut pas non plus tout jeter. C'est cette fébrilité qui a causé ce grand nombre de ballons tombés, ces imperfections, qui nous ont coûté le match, mais il y a eu des choses positives et il faut s'appuyer dessus avant le match face à Paris.

Comment expliquer ces difficultés récurrentes à concrétiser ces intentions de jeu évidentes ?
Le jeu que le Stade Toulousain essaye de mettre en place est un jeu très ambitieux, tout le monde en est bien conscient. Ici, à Toulouse, on nous demande non seulement de gagner, mais aussi de faire le spectacle. C'est contraignant à plus d'un titre. Mais il n'y a pas non plus le feu au lac, il ne faut pas oublier qu'on est troisième et que les défaites qu'on a eues, elles ont été concédées chez le premier, le deuxième et le quatrième. Je ne pense pas qu'on puisse nous dire qu'on est en train de rater notre début de saison, d'autant plus qu'on a su prendre à chacune de ces défaites un point de bonus. Même si beaucoup trouvent qu'on joue mal, pour une équipe qui se porte mal, on est une équipe plutôt bien classée.

"Une copie parfaite à chaque match, c'est impossible"

Plus que la pression de l'environnement, c'est en interne que vaut la remise en cause. Or, Philippe Rougé-Thomas a lui-même remis en cause le turn-over en vigueur depuis le début de saison. Qu'en pensez-vous ?
Ce n'est pas à moi de le dire, ce turn-over, ce sont les entraîneurs qui le décident. Il y a aussi les aléas des blessures, qui contraignent à tous ces changements. Ce manque de repères, il est présent parce qu'on a décidé de changer notre fusil d'épaule en début de saison, de produire beaucoup plus de jeu. Effectivement, les critiques les plus percutantes et les plus intéressantes sont celles qui sont faites à l'intérieur du groupe parce qu'on a une volonté d'excellence. Et pour l'instant, il faut le reconnaître, on attend encore de trouver la voie parfaite pour atteindre notre but.

N'y a-t-il pas un contrecoup physique lié à la lourde préparation foncière entreprise à l'intersaison pour assumer cette débauche de jeu ?
Non, je ne pense pas que qui que ce soit dans l'effectif se cherche une excuse particulière. Le seul problème, c'est que pour tout jeu ambitieux, il faut du temps pour le mettre en place. Comme je l'ai dit, on est un club très suivi, les gens attendent de notre part une copie parfaite à chaque match, ce qui est impossible. Aujourd'hui, on cherche nos repères qui nous feront être les plus performants possibles.

Vous pensez qu'on attend toujours plus, peut-être même trop de Toulouse ? Que cette attente est d'une certaine façon surdimensionnée ?
Oui, c'est évident, le public, la presse attendent que le Stade Toulousain tutoie à chaque fois la perfection. Mais il faut savoir que le niveau des équipes a augmenté, on n'est plus dans le championnat de France des années 90, où l'hégémonie d'un club pouvait s'étaler sur quatre ou cinq ans, ce n'est plus possible.

Retrouver une partition plus en adéquation avec les canons du club à l'occasion du choc des deux Stades, ça peut être un cadre privilégié ?
Oui, ce serait l'idéal à plus d'un titre. Déjà, ça calmerait peut-être un peu les critiques et ça donnerait du baume au coeur à nos supporters, qui le méritent. Stade Toulousain - Stade Français, c'est toujours le match attendu de l'année, tous les amateurs de rugby l'attendent, c'est un moment particulier de la saison.

Sans rapprocher la situation des deux clubs, que vous inspire les événements récents au Stade Français et la nouvelle dynamique enclenchée ?
Oui, il y a une nouvelle dynamique initiée par l'arrivée de Serge Delmas et Didier Faugeron. Ils ont l'air d'avoir imprimé un souffle nouveau au sein de cet effectif parisien. Personne ne doutait de la valeur des joueurs du Stade Français, simplement, ils avaient besoin d'un déclic, qui a eu l'air d'avoir lieu face à Castres. De notre côté, j'espère qu'on sera remis mentalement de notre défaite face à Toulon pour poser le maximum de problèmes à cette équipe.

"Delmas ? Un des meilleurs entraîneurs que j'ai jamais eu"

Vous avez évolué sous les ordres de Serge Delmas à Biarritz (en 2006, il est sacré champion de France et atteint la finale de la H-Cup, Ndlr). Quel souvenir en gardez-vous ?
C'est un des meilleurs entraîneurs que j'ai jamais eu, quelqu'un qui m'a fait énormément progressé lors de mon passage à Biarritz. Je le connais bien, il me connaît bien, on se fera un plaisir de se retrouver ce week-end.

Capitaine en équipe de France durant la dernière tournée d'été et capitaine du Stade Toulousain, abordez-vous cette fonction de la même façon en club et en sélection ?
Pour ma part, la philosophie est toujours la même parce que je dis toujours ce que j'ai à dire et ce que je pense. Après, je laisse l'entraîneur décider ce qu'il entend. Mais tant que j'ai l'écoute de mes coéquipiers, moi, ça me va. Avec l'écoute de mes coéquipiers, je me sens suffisamment fort pour parler. Quand je sentirai moins d'écoute, alors je passerai peut-être le brassard à quelqu'un d'autre.

Sport.fr

Ouvrir son compteur

Dernier avec seulement trois points et six défaites en autant de matchs, Albi doit enfin réagir. Six jours après la raclée reçue contre Clermont, le promu sera pourtant en danger à domicile contre Bayonne qui visera premier succès à l'extérieur.



ALBI

Le groupe
L’encadrement albigeois n’a toujours pas le choix. Avec une quinzaine de blessés, le choix des entraîneurs est assez limité. Baluc-Rittener et Serre ont repris l’entraînement collectif. En revanche, Lafoy Sore et Vervoot sont aptes. Manca devrait porter le numéro dix. Auteur d’une bonne rentrée contre Clermont, Lapeyre devrait être aligné à l’arrière. Le Roumain Ilian Dumitras, recruté en tant que joueur supplémentaire en milieu de semaine, espère faire ses débuts mercredi prochain contre Castres.

Les absents
Blessés : Baluc-Rittener, Pagès, Radidi, Serre, Uipa Sua
Suspendu : Aucun

Enjeux et forme du moment
Dernier avec six défaites en autant de matchs, dont trois à la maison, Albi vit un début de saison terrible. Une semaine après avoir fait bonne figure à Toulouse, le promu a été écrasé par Clermont (8-40) sur sa pelouse le week-end dernier. Les hommes d’Eric Béchu, qui ont encaissé six essais face aux Auvergnats, vont tenter d’ouvrir leur compteur contre Bayonne cinq jours avant le match en retard de la 4eme journée contre Castres. Les Tarnais doivent s'imposer de façon impérative avant que le groupe ne baisse les bras.

La phrase de... Vincent Clément
« On n’a pas le niveau du Top 14. Il faut tirer des constats vrais et simplement se dire la vérité entre nous. La vérité, c'est qu'on n'est pas à haut niveau. Le Top 14, on l'a voulu, on s'est défoncé l'année dernière pour l'avoir, il ne faut pas chercher l'excuse des blessés. On a un gros sentiment d'impuissance. » (Rugby365)


BAYONNE

Le groupe
L'encadrement de bayonne a communiqué le groupe qui se déplacera à Albi vendredi lors de la 8eme journée du Top 14. Remis d’une blessure à cuisse, Sam Gerber est de retour tout comme le deuxième ligne Ross Filipo qui ne souffre plus de son épaule. Manny Edmonds fera également sa rentrée. Craig Gower, incertain pour des raisons familiales, a été retenu. Nicolas Lafitte, touché aux côtes, est forfait.

Les absents
Blessés : Baget, Elhorga, Lafitte
Suspendu : Aucun

Enjeux et forme du moment
Avec un peu moins de 48 heures de retard en raison de fortes intempéries, Bayonne a facilement dominé Montpellier (26-3) dimanche dernier à Jean-Dauger. Avec trois victoires pour quatre défaites, l’Aviron a redressé la barre mais un succès à Albi le remettrait à flot. Une semaine avant de se rendre à Clermont, les Basques, huitièmes avant ce week-end, n’ont qu’un objectif en tête : gagner chez le promu. La meilleure attaque du championnat devra justifier son nouveau statut.

La phrase de... Richard Dourthe
« Contre Montpellier, on a réussi à maîtriser le match du début à la fin. Bien sûr qu'on peut être perfectionniste et se dire qu'on aurait pu prendre le bonus offensif, mais il ne faut pas oublier que Montpellier est une bonne équipe et que gagner 26 à 3 face à eux est déjà une bonne performance. » (Site officiel de Bayonne)


Rugby365

Isaac :«Jouer à quinze»

Satisfait de l'état d'esprit de ses joueurs et de leur solidarité, Jack Isaac aimerait maintenant que Biarritz joue à quinze.


A la veille d'une réception à haut risque de Toulon, Jack Isaac, entraîneur du Biarritz Olympique, a fait le point sur l'état de ses troupes. Il pointe notamment le besoin de s'améliorer dans le secteur offensif. «Le groupe a repris confiance. Il y a une bonne énergie, surtout en défense. Maintenant, il faut arriver à faire la même chose sur le secteur offensif» a-t-il confié sur le site du club. En effet, le BO vient d'enchaîner deux victoires sans inscrire le moindre essai. Cela vient peut-être du fait que les Biarrots ont rarement eu l'occasion de jouer à quinze durant ces rencontres. Isaac espère bien que cela ne se reproduira plus. «Cela a permis au groupe de se forger une grosse solidarité car les conditions étaient compliquées. Maintenant il faut arriver à faire la même chose à quinze. Avec cet état d'esprit et à quinze, on peut faire des choses intéressantes». Réponse samedi à 14h30 face au RCT.


L'Equipe

Toulouse doit s'appliquer

Pour le Stade Toulousain, la victoire devant le Stade Français passera d'abord par une plus grande rigueur balle en mains.


«On ne peut pas gagner devant une équipe de Toulon très bien organisée en perdant environ une trentaine de ballons», reconnaît le manager Guy Novès sur le site du club. «Même si certains schémas de jeu sont en place, tomber des ballons en cours de route, par maladresse ou par manque de concentration, nous met en situation difficile». «Actuellement, c’est vrai que nous avons du mal. Mais on fait tout à l’entraînement pour faire du jeu : nous avons seulement besoin de travailler», explique pour sa part l'arrière international Maxime Médard.

Bourgoin veut de l’action



Les Berjalliens, douzièmes à un point du premier relégable, le Racing-Metro, ne doivent pas rentrer bredouilles de leur voyage à Montauban pour se donner enfin un peu d'air. Pour cela, ils devront faire preuve de plus de réalisme. Ils en avaient manqué l'an passé et ont retenu la leçon.

Le CSBJ n'a pas oublié son dernier voyage à Sapiac... Le 6 septembre 2008, à l'occasion de la troisième journée de Top 14, les Berjalliens étaient passés tout près de la victoire à Sapiac. A la 80e minute, alors que le MTG XV menait 18-14, ils bénéficiaient d'une énorme occasion d'essai que l'arrière tarn-et-garonnais Julien Laharrague avait fait avorter en poussant volontairement le ballon en-dehors des limites de l'en-but. L'arbitre-vidéo n'avait rien trouvé à redire et avait sifflé la fin du match, provoquant l'ire du staff isérois. "Il devait y avoir essai de pénalité !", clamait Eric Catinot à la sortie des vestiaires, alors que son équipe venait de concéder sa troisième défaite en trois matchs. Au final, ces trois points laissés à Montauban firent longtemps défaut aux Berjalliens dans leur course au maintien...

Pour ce retour à Sapiac, Bourgoin n'est pas dans de bien meilleures dispositions. Encore gêné par des problèmes financiers et des blocages de licences en début de championnat, il pointe à la douzième place du classement et voit la zone des relégables se rapprocher dangereusement. Alors pas question de laisser échapper des points cette fois, surtout après être rentrés bredouilles d'un match à Paris où le bonus défensif (au moins) lui tendait les bras. Il faudra faire preuve de réalisme ce samedi. Comme le rappelait Xavier Péméja juste après la défaite l'an passé, "si nous avions mieux commencé, nous aurions pu assurer la victoire avant."

Le mot d'ordre sera donc "efficacité". Après sept journées de championnat, le CSBJ n'a plus le temps de... prendre son temps ! Le staff, qui veut absolument décrocher une troisième victoire, a durci le ton cette semaine : "Notre discours a été plus virulent, témoigne Péméja dans Midi Olympique. Nous n'avons plus d'excuses : la crise est finie, il faut arrêter de pleurer !" Une réaction est donc attendue, jusque chez les joueurs. "J'ai demandé au groupe comment on avait pu passer de l'état d'esprit de la rencontre de l'Usap à celui montré au Stade français, explique le capitaine Julien Frier. Et je leur ai bien dit de se souvenir de tous les moments difficiles et de réagir rapidement pour ne pas les revivre." A l'image d'un 6 septembre 2008 encore dans les têtes.
Rugbyrama

Aah la "Béchu touch"...ballons portés, carton rouge et embrouilles à gogo, rien de tel pour retrouver le goût de la victoire ! (19-14)
Les bayonnais étaient pourtant prévenus...mais manifestement, ils ont manqué de couenne !
Quant aux brivistes, ils envoient du jeu mais la finition est absente !
Si l'arbitre siffle la dernière pénalité (...évidente !) contre eux, ils réussissent même l'exploit de perdre ce match ! (11-9)
... Reste Claassen !!!

en tout cas ..... Albi n'a pas gaché l'espoir de rester accroché (encore un peu) à une petite distance du premier non réléguable..... mais Dieu que ça va être dur pour eux, très dur !